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 clyde&judith - « it just cold outside, but it's much colder in here with you. »

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Clyde L. Cromwell
Clyde L. Cromwell

date d'arrivée : 12/07/2013
mensonges : 63
crédits : neo.
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âge : vingt-six ans.


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MessageSujet: clyde&judith - « it just cold outside, but it's much colder in here with you. »   clyde&judith - « it just cold outside, but it's much colder in here with you. » EmptyMer 7 Aoû - 1:04


✰ ✰ ✰
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« Hey Cromwell oublies pas le rendez-vous avec Thompson demain après-midi. » Et merde. Et Clyde qui pensait qu’il allait pouvoir passer son dimanche tranquille, avec une bière et quelques joints, pénard chez lui à jouer aux jeux-vidéos et mater des films en bouffant tout et n’importe quoi. Ils lui laissaient donc jamais aucun répit. Déjà qu’ils étaient obligés de se coltiner au moins une demi-heure de route en bécane pour venir faire ses affaires et gagner sa maigre pitance, il fallait en plus qu’ils lui filent le sale boulot de rencontrer des mecs pour des affaires. « Vous trouvez vraiment que j’ai une gueule à sourire et être poli avec des mecs dont j’en ai rien à cirer ? J’suis pas votre homme les gars. » C’est vrai quoi, regardez-le avec son air blasé, sa moue pas sympathique et chaleureuse pour un sou, il avait pas la tête de l’emploi pour ce genre de truc, plus vite ils s’en rendraient compte, mieux leurs affaires se porteraient. « C’moi qui décide si t’as la gueule pour ça ou non et le mec habite près de Caswell donc ça l’arrange de te rencontrer là-bas plutôt que de se casser le cul à venir jusqu’ici ou dans un autre trou paumé, donc arranges-toi avec lui par téléphone. » Aussitôt, son supérieur lui balança un maigre bout de papier à la gueule avant de se casser, Clyde lui laissant un grognement en guise de réponse. Bordel, fallait en plus qu’il rencontre le gars à Caswell, déjà qu’il aimait pas cette ville, au vu des récents événements qui lui étaient arrivés là-bas, il avait pas franchement envie que son karma merdique avec cette ville lui fasse foirer cette rencontre d’une façon quelque qu’elle soit. Clyde était pas du genre superstitieux mais depuis le meurtre de ce mec bouffé par les loups, depuis qu’il avait eu l’impression d’être la cause de sa mort, qu’il avait l’impression d’avoir commandé, voire même ordonné les loups de le tuer, il était pas franchement rassuré quant à l’aura de cette ville sur lui. Peut-être qu’elle l’avait damné, puisque visiblement y’avait toujours un truc qui l’empêchait de la quitter une bonne fois pour toute, peut-être juste que c’était une ville de merde qui de générations en générations faisait chier chacun de ses habitants parce que Caswell c’était rien d’autre qu’une salope. Il savait pas trop croire et préférait pas vraiment y penser dans le fond. Juste faire sa vie. Gagner sa thune. Fumer sa weed. Manger à sa faim. Dormir pépère. Bref, pas vraiment exigeant quoi. Ouais Clyde il était comme ça, pas vraiment curieux, pas vraiment avenant, pas vraiment ambitieux, pas vraiment pas vraiment quoi. Il avait jamais voulu devenir astronaute, médecin ou pompier, sauver des vies, être un héros, être reconnu, être admiré, marquer et laisser son nom dans l’Histoire. A quoi bon. Il était pas assez riche, pas assez sociable, bref il était pas doté de tout ce qui était requis pour ce genre de trucs, excepté du fait qu’il était plutôt pas mal physiquement. Seul avantage dont il se servait dans sa vie quotidienne. Bien le seul avantage avec le fait qu’il soit pas chiant question exclusivité et tout le tintouin qui lui permettait probablement d’avoir de nombreuses conquêtes, car pour le reste, il était si détestable et misanthrope que rares étaient ceux qui arrivaient à le supporter ne serait-ce que dix minutes. Il se le cachait pas, parler ça le faisait chier. Ou du moins parler pour rien dire. Sourire ça le faisait chier. Être gentil ça le faisait chier de façon plus générale. Aussi il se demandait presque si ses boss faisaient pas une erreur de le foutre là-dessus, m’enfin, qui vivra verra.

« Ouais ? Cromwell à l’appareil, rendez-vous aujourd’hui à quatorze heure dans le parc du Downton, y’a un un coin entre deux poubelles, on y sera tranquille. » Il entendit vaguement une réponse avant de raccrocher, qu’il vienne ou pas, c’était plus son problème, il avait arrangé un rendez-vous, fait sa partie du deal en quelque sorte. Il espérait presque le mec se pointe pas pour qu’il puisse rentrer chez lui. Le parc c’était le seul coin tranquille même si on était dimanche, parce que pour le reste les gens étaient souvent assez curieux et Clyde avait pas vraiment envie de lui payer un café. Sortant environ une heure avant de chez lui, il prit sa bécane pour commencer à rouler en direction du parc, il ne fit même pas attention à si on essayait de le suivre, sa vie était tellement chiante en général, surtout que ça faisait bientôt un an qu’il était sorti de prison qu’il voyait pas ce qu’on pourrait bien venir lui chercher. Arrivant en une dizaine de minutes au parc, il réalisa qu’il était bien trop en avance lorsqu’il s’asseyait sur le banc du parc. Lui qui était tout le temps à la bourre, il sait pas pourquoi il était parti si tôt, faut croire qu’il espérait régler vite fait ce rendez-vous à la con. Il sortit une cigarette avant de constater que c’était sa dernière. Et merde. La journée commençait bien tiens. La fumant, casque sur les oreilles, il savait vaguement à quoi ressemblait le type mais en regardant sa montre, il remarquait qu’il avait encore une demie-heure à poireauter. Sa clope finie, il décida alors de traverser la rue pour aller en acheter, c’est pas comme si cela allait lui prendre 30 putain de minutes de toute façon. En passant entre les voitures, il remarqua à quelques mètres une voiture garée, une voiture légèrement familière, apercevant une tête rousse à l’intérieur. Fuckin Judith. Qu’est-ce qu’elle foutait là elle ? S’arrêtant quelques instants pour se cacher derrière une devanture, il pouvait voir que cette dernière était pile poil dans l’angle de vision de Clyde, ou du moins de l’endroit de son rendez-vous. Elle l’avait suivie ? La garce. Elle semblait ailleurs par contre, si elle le suivait, elle le suivait mal alors. Echappant un léger rire sarcastique en baissant la tête, il rentra dans le tabac avant de s’acheter un paquet de clopes, passant un appel à Thompson par la même occasion : « Cromwell à l’appareil, problème de sécurité car je suis surveillé donc on remet ça à demain, je te recontacterai ciao. » Il avait énoncé tout cela d’une traite avant de raccrocher, plus méfiant que jamais à présent. En sortant, il fit alors le tour de la rue afin qu’il puisse se positionner derrière la voiture de Judith et non être devant comme précédemment. Il resta là quelques instants, espérant bien qu’elle se rende compte de son absence, qu’elle en rage peut-être. Après une bonne dizaine de minutes, il s’avança prudemment vers sa voiture pour finir par abruptement rentrer sans ménagement à l’avant de la voiture. «  SALUT JUDITH JE T’AI MANQUE. » cria-t-il sans aucun tact, une moue béat au visage, posant une vive main sur son épaule lorsqu’il renta, claquant la porte derrière lui, bref une entrée en toute finesse quoi. Ca faisait quoi, des mois voire même un an qu’il l’avait pas revu ? Celle qui déjà le surveillait lorsqu’il était sorti de taule, celle qui aussi – il fut un temps – fut son amie, sa seule amie. « Alors alors, tu peux tellement pas te passer de moi que tu viens me voir me faire chier à fumer sur un banc un dimanche après-midi ? Je savais que j’étais irrésistible mais tout de même… » lui dit-il, un demi-sourire moqueur au coin des lèvres alors qu’il vint légèrement poser un doigt sur sa joue pour l’effet de spectacle. Maintenant qu’il l’avait prise la main dans le sac, il comptait bien la narguer jusqu’à ce que mort s’en suive…


Dernière édition par Clyde L. Cromwell le Sam 12 Oct - 23:55, édité 1 fois
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T. Judith Oaken
T. Judith Oaken

date d'arrivée : 17/01/2013
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MessageSujet: Re: clyde&judith - « it just cold outside, but it's much colder in here with you. »   clyde&judith - « it just cold outside, but it's much colder in here with you. » EmptyLun 26 Aoû - 1:17

much colder in here
woken up like an animal, teeth ready for sinking. my mind's lost in bleak visions. i've tried to escape but keep sinking. limbs lost to a dead wait steak. skull cage like a prison.
Phalanges étroitement serrées autour de son volant, elle fixait les habitations de l'autre côté de la rue d'un air absent. Aussi absent que depuis cinq jours. Avant, c'était une absence d'humanité. Là ? Les règles avaient changé. Ça s'était transformé en une absence totale, de tout. Coquille vide. Son regard se perdait constamment dans le vague, ses mains se serraient en poings d'elles-mêmes, et elle était plus à fleur de peau que jamais. Sens aux aguets vingt-quatre heures sur vingt-quatre, main sur son flingue au moindre bruit, main à la gorge du premier qui se risquait à la toucher. Jude, elle avait plus grand chose de Jude, en fait. Elle devenait juste une grosse blague ambulante, une putain de comédie grotesque. Et ça la rendait folle. Plus encore que les souvenirs qui l'assaillaient dès qu'elle osait fermer les yeux. Y avait qu'à voir les cernes violaçant son visage. Elle dormait plus. Elle pouvait pas. Droguée à la caféine. Voilà comment elle faisait pour survivre, principalement. C'était à peine si elle avalait quoi que ce soit d'autre. Estomac aussi vide que son regard. Un espèce de spectre dégueulasse, c'était ça qu'elle voyait en croisant son reflet. Alors elle le croisait même plus, n'affrontant jamais un miroir plus de trente secondes. Son teint blafard, presque cadavérique, contrastait avec ses cheveux toujours aussi incendiaires. Mais au final, elle ressemblait plus à rien. Épouvantail déambulant avec la rage au ventre. Pas que la rage, d'ailleurs. La peau laiteuse de son abdomen était abîmée, à force d'être mise à mal. Chaque jour, Jude la frottait un peu plus, un peu trop. Elle y passait des minutes et parfois même des heures, enfermée dans sa salle de bains. Elle avait beau décaper sa peau, rien n'y faisait. Elle voyait toujours les mots incrustés au marqueur noir. Indélébile. Elle voyait toujours le you are so broken imprimé sur son être. Mais est-ce qu'il était vraiment toujours là, ou est-ce que c'était un autre tour de son esprit déjà bien amoché ?

Au final, elle savait pas et cherchait pas à savoir. Ça lui importait pas des masses, alors elle continuait de frotter. Tenter d'évacuer la crasse. Dommage pour elle, la noirceur s'était ancrée trop profondément pour qu'elle puisse la faire disparaître. Elle faisait du surplace. Comme avec la liste qu'elle essayait de faire pour trouver le responsable. Tu parles. Son nombre d'ennemis ou pseudo-ennemis frisait le ridicule. Trop de gens avaient trop de choses à lui reprocher. Elle mourait d'envie de mener l'enquête pour punir son bourreau, mais au lieu de ça, elle tournait en rond, comme une pauvre conne. Alors elle cherchait d'autres occupations, pour pas devenir complètement folle. Sauf qu'à Caswell, y avait pas des masses d'activités à disposition. Heureusement pour elle, le boss lui avait filé une mission deux jours plus tôt. Au début, elle était contente. Surveiller un ancien détenu, vérifier qu'il recommence pas ses magouilles et qu'il foute pas la merde partout. Un jeu d'enfant, et puis elle était sûre qu'il replongerait. La vermine, ça reste de la vermine. Le mieux dans tout ça, c'était que ce boulot lui était confié à elle, et elle seule. Pas de coéquipier dans les pattes, pas de Sam pour l'emmerder. Le pied. Du moins, jusqu'à ce qu'elle capte qui était la cible revenue dans le radar de la police. Cromwell. Ce con, qu'elle avait pas la moindre envie de revoir, et encore moins de surveiller. Ça, elle l'avait déjà fait une fois et ça lui avait suffit, merci bien. Mais c'était pas comme si elle avait le choix, pas vrai ? Puis à choisir entre garder ce type à l’œil ou se tourner les pouces en se torturant l'esprit, Jude, elle avait pas hésité. Alors elle se retrouvait garée face à chez lui, attendant qu'il daigne bouger. Ce qui arriva plus rapidement qu'elle ne l'aurait prévu. Alors qu'il démarrait sa bécane, elle commença à le suivre, prenant soin de garder une certaine distance, laissant même passer une voiture devant elle pour diminuer le risque d'attirer son attention.

Le parc. Il se retrouvait sur un banc à fumer, casque sur les oreilles, alors que Jude l'observait de loin, garée de façon à ce qu'il soit pile dans son champ de vision. Elle connaissait le spécimen – c'était d'ailleurs pour ça qu'on lui avait confié sa surveillance à nouveau – et elle savait qu'y avait anguille sous roche. Y avait qu'à le regarder, il attendait clairement quelque chose. En attendant, la flic en profita pour faire une liste mentale, comme chaque fois qu'elle en avait l'occasion depuis quelques jours. Une liste de noms avec leurs visages. Une liste de connards. Une liste de cibles. Ceux qu'elle suspectait de l'avoir attachée à cette putain de chaise pour lui faire perdre tous ses moyens. Mais c'était probablement trop récent pour qu'elle soit lucide et efficace, puisqu'elle arrivait à rien. La liste restait la même, et elle arrivait même pas à démarrer une putain d'enquête personnelle. En même temps, rien que d'y repenser, elle avait les tripes qui se tordaient et l'estomac qui se soulevait. Ça lui foutait la gerbe et lui donnait envie de tout détruire sur son passage. Alors elle préférait juste ne pas y penser. Soupirant, elle se reconcentra sur sa tâche. Découvrant ainsi que Clyde n'était plus sur son foutu banc, et qu'il venait visiblement de lui fausser compagnie sans même le savoir. Se redressant sur son siège, elle scruta les alentours avec attention. Sans grand succès, d'ailleurs. Bordel. Même ça, elle le foirait. « Fait chier. » Mâchoires serrées, elle continua de scanner la rue dans l'espoir d'apercevoir la silhouette – trop – familière, mais c'était peine perdu. Il lui avait tout bonnement filé entre les doigts. Aussi facilement que si elle n'était qu'une vulgaire débutante. Y avait de quoi avoir honte. Ça l'énervait, de voir qu'elle servait plus à rien. D'autant plus que c'était lui qui le lui démontrait. L'enculé.

Elle envisageait de se barrer lorsque la portière du côté passager fut ouverte puis refermée brusquement. « SALUT JUDITH JE T’AI MANQUÉ. » Un cri dans l'habitacle, une main sur son épaule, et Jude répliqua immédiatement. Sa main gauche se porta à la gorge de l'indésirable, ses phalanges prêtes à serrer. Indésirable portant un nom, indésirable qu'elle connaissait. Et qu'elle venait de passer un quart d'heure à chercher du regard. « Ne fais plus jamais ça. Connard. » Prunelles aussi glaciales que sa voix, ses doigts tremblants la trahissaient. Elle les serra en poings avant de les poser sur ses cuisses, tentant de reprendre le masque impassible qu'elle ne maîtrisait plus tellement, ces derniers temps. Son cœur battant bien trop rapidement à cause de l'effet de surprise, elle se retourna finalement vers lui alors qu'il prenait la parole. « Alors alors, tu peux tellement pas te passer de moi que tu viens me voir me faire chier à fumer sur un banc un dimanche après-midi ? Je savais que j’étais irrésistible mais tout de même... » La même attitude de p'tit con qu'elle ne connaissait que trop bien, et ce foutu sourire qui lui filait des envies de meurtre. Tête à claques. Il porta un doigt à la joue de Jude, qui l'attrapa dans sa main droite en l'éloignant de son visage. « Tu sais ce qui est irrésistible ? Mon envie de te buter. » Le fixant d'un air sombre, elle serra son doigt, le retournant suffisamment pour lui faire mal mais pas assez pour le casser. « Maintenant, tu fermes ta gueule et tu sors de ma bagnole. » Puisqu'il l'avait captée, elle n'avait plus aucune raison de rester ici. Couverture pulvérisée, comme son armure l'avait été. Elle se sentait foutrement vulnérable, en proie au moindre danger. Le robot reprenait des airs d'être humain, et elle arrivait pas à le supporter. Clyde venait de le lui prouver un peu plus, provoquant une réaction qu'elle n'aurait pas eu en temps normal. Rien que pour ça, elle avait envie de détruire sa belle gueule et le virer à coups de poings. Mais elle n'en fit rien, se contentant de finalement relâcher son emprise sur son doigt. Elle attendait qu'il s'exécute et se tire sans demander son reste, mais elle savait aussi que ce serait mal le connaître. Cet enfoiré allait probablement s'amuser avec ses nerfs. Ce qui s'apparentait à jouer avec le feu, clairement. Plus instable que jamais, Jude était elle-même incapable de prédire ses propres réactions. Jouet cassé. Poupée détraquée. Il ne lui manquait plus que le pion kamikaze. Clyde, il était pas mal dans ce rôle.

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Clyde L. Cromwell
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MessageSujet: Re: clyde&judith - « it just cold outside, but it's much colder in here with you. »   clyde&judith - « it just cold outside, but it's much colder in here with you. » EmptySam 12 Oct - 23:59


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Clyde il était pas du genre discret. Enfin en général, il était plutôt discret, réservé, mais quand il avait un truc à dire ou un plan, c’était pas le genre à le faire sous-entendre dans des chemins sinueux et sombres. A quoi bon s’emmerder dans la subtilité. Il faisait ce qu’il avait faire, de la façon la plus « lourde » et la plus agaçante possible, histoire de commencer sur de bonnes bases, de tester la patience des gens. Lui sait qu’il avait en pas beaucoup, mais c’était toujours plus drôle du coup de tester celle des autres. C’était qu’un troll quand il voulait faire chier quelqu’un. Il lâchait rien et plus on lui parlait, plus ça lui donnait de bonnes raisons de remettre de l’huile sur le feu. Il était pas du genre bavard, mais là, vu que présentement, il avait rien à foutre et que Judith était une véritable boule de nerfs, l’emmerder serait probablement son passe-temps pour le moment. Jusqu’à ce qu’il en ait marre. Ou qu’il ait un autre truc à faire. Mais pas avant. La vie de Clyde était pas bien remplie en général et c’était des petits plaisirs comme celui-ci qui faisait que sa vie était à peu près supportable. Surtout depuis qu’il avait découvert qu’il possédait un espèce de pouvoir étrange, plutôt une malédiction si vous lui demandez, y’avait des cleb’s qui parfois le suivaient et ils se faisaient engueuler par des mégères affolées, alors il avait vraiment besoin d’un peu de divertissement dans sa vie bien merdique et ennuyeuse ces derniers temps. Et Judith elle était arrivée au parfait moment, à la jonction de son ennui et de sa vie merde, simplement en lui le suivant comme une mauvaise profileuse, elle était tombée dans son radar, entre ses filets, Clyde comptait la lâcher pour le moment. Elle lui avait presque manqué tiens. Manquer comme quelqu’un manque un moustique en hiver en quelque sorte pour entrer dans le lyrisme. Sa saison était passée, mais de plus l’avoir dans les pattes, ça l’avait tellement soulagé qu’il en venait presque à la manquer, l’avoir à nouveau dans ses pattes pour ensuite sentir la même sensation de contentement quand il s’en serait débarrassé et qu’il l’aurait bien emmerdé comme elle l’avait emmerdée lorsqu’elle le surveillait. C’était bizarre. En même temps, Clyde il avait toujours été bizarre. Encore plus avec Judith. Elle qui avait été son « amie » - ce mot lui écorchait presque la bouche aujourd’hui – autrefois, une amie étrange, mais une amie quand même. Ils avaient leurs petits délires, ils emmerdaient un peu tout le monde, mais ils s’en foutaient pas mal. Et aujourd’hui ils pouvaient plus s’voir en face sans s’insulter. Comme si la prison avait changé Clyde, lui l’aurait jamais vraiment pensé, il avait l’impression d’en être ressorti aussi con et ingrat que lorsqu’il y était rentré, mais preuve est que ça avait changé quelque chose entre eux, et d’ailleurs dans le rapport de Clyde au reste du monde. Avant il était tranquille, maintenant il était nerveux, sanguin, bestial, tout le temps, il avait ces espèces de pulsions de parfois juste crier, casser la gueule à quelqu’un, serrer une meuf, n’importe laquelle tant qu’elle accepte son engin. Il se disait que c’était forcément autre chose que la prison, son pouvoir peut-être, toujours est-il que Judith allait être sa victime aujourd’hui.

Autant que sa réaction ne se fit pas attendre puisque Clyde vit bientôt la main de la jeune rousse plaquée contre sa gorge avec une force qu’il sous-estima presque car il suffoquait quelques instants. « Ne fais plus jamais ça. Connard. » le ton était froid et avait le mérite d’être clair. Clyde fronça les sourcils, ses mains tremblaient, elle avait le regard complètement perdu et vide, elle était vraiment bizarre, plus bizarre que d’habitude. En même temps cela faisait un bout de temps qu’il l’avait pas vue, elle avait eu le temps de devenir encore plus psycho’ qu’avant. Perplexe quelques instants, il se contenta de rester silencieux, posant une main sur sa gorge meurtrie alors qu’elle reposait lentement les mains sur ses cuisses. Son regard croisa le sien quelques instants, interloqué, presque désemparé. Cet instant dura peut-être une seconde, ou deux, avant que la moue choqué de Clyde ne se change en large rire. La mécanique du rire. Le rire gras et moqueur. Idéal pour s’échapper de toute situation compliquée, surtout pour un jeune homme aussi fouteur de merde que Clyde. « Parkinson c’est pour bientôt Judith ? Fais gaffe je vais bientôt devoir te dénoncer comme la nouvelle Exorciste du coin dans cette ville pleines de freaks. » Attrapant une canette vide qui traîne dans le coin de sa voiture il la frappe alors nonchalamment et sans vraiment de douceur sur ton ventre en s’esclaffant avec un air de débile mental, les mains grossièrement tremblantes comme les siennes quelques instants plus tôt : « Laisses Jésus te baiser laisses Jésus te baiser muhahahahaha. » Evidemment, elle ne tarde pas à envoyer valser sa main ainsi que la canette, Clyde partant à moitié dans un fou rire, fier de son sketch, fier de lui, il s’aime simplement quoi. Lui et ses talents d’acteurs magnifiques. Judith attrape par la suite son doigt baladeur et le serre entre ses ongles acérées, aie ça fait un peu mal quand même. Clyde pose alors sa main sur celle qui retient prisonnier le doigt de son autre main, se mettant à la fixer de ses prunelles azures défiantes. « Eh bien qu’est-ce que t’attends ? » Même lorsqu’elle voulut dégager la main du jeune homme et lâcher son emprise, il garda sa mainmise sur elle, se contentant de la fixer, la foudroyer du regard, la faire sentir mal à l’aise quelques instants, avec ce regard animal, féroce. Il s’oublia presque dans cet échange de regard et Judith dut presque le pousser contre la vitre de sa voiture pour qu’il lâche sa main. Parfois, il se laissait emporter comme ça, par sa nature un peu dominatrice, comme si la bête prenait le contrôle et le rendait robotique ou en bugue pendant plusieurs minutes. «  Maintenant, tu fermes ta gueule et tu sors de ma bagnole. » Hum… how about no bitch ? Il avait fait tellement de mise en scène pour venir, pour préparer son cri de guerre lorsqu’il rentre dedans, tellement « réfléchi » pour être aussi brillant dans son arrivée, il comptait pas se casser maintenant. Il la regarda en faisant une mine boudeuse, tournant sa lèvre comme un gros bébé, croisant les bras, les cheveux en pagaille. « Non. » dit-il simplement alors qu’il commençait à fouiller pour voir ce qui traînait dans sa caisse. Pas vraiment curieux en général sauf quand c’est être curieux pour être curieux et donc chiant, il tomba sur des vieux papiers, des paquets vides,  un reste de paquet de chips qu’il finit en déversant le sac dans sa bouche, avant de tomber sur un joint dans un des paquets vides, un truc entamé mais pas fini.« HOOOWWWWWW. » cria-t-il presque sans aucune mesure encore une fois. Judith tenta aussitôt de lui reprendre des mains mais ouvrant la fenêtre, il mit sa main avec le précieux joint dehors, tandis que le corps de Judith trépignait contre le sien en tentant d’y avoir accès. « MADEMOISELLE OAKEN. C’est péché ce que vous avez là dans votre voiture. Vous connaissez les risques si on vous trouve avec ceci en votre possession ? Bien sûr que vous connaissez les risques, vous êtes agent de police. » Elle continuait de le pousser, commençant à appuyer sur le bouton pour refermer la fenêtre et lui charcuter le bras. Il posa automatiquement son autre main sur son visage pour la repousser vers son siège, comme on met la main en pleine face d’un p’tit morveux. « Trahison ! Trahison ! Disgrâce ! Hélas Judith Oaken est une agente indigne. » Il continuait de rire jusqu’à ce qu’elle se calme, plus ou moins. « Arf c’est bon j’déconne on peut plus s'marrer avec toi, allez roules à moins que tu veuilles que ça pue la beuh dans le coin ? » dit-il en allumant le joint sans même lui demander quoique ce soit, tirant quelques une grosse latte qu’il fit exprès de déverser par la fenêtre histoire de parfumer l’atmosphère autour, lui donnant un large sourire insolent. Maintenant qu’il avait ça entre les mains, il avait un moyen de pression, et quelque chose lui disait qu’il allait s’amuser en cette belle après-midi ensoleillée qui s’était pourtant mal présentée…    
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T. Judith Oaken
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MessageSujet: Re: clyde&judith - « it just cold outside, but it's much colder in here with you. »   clyde&judith - « it just cold outside, but it's much colder in here with you. » EmptyDim 20 Oct - 19:15

much colder in here
woken up like an animal, teeth ready for sinking. my mind's lost in bleak visions. i've tried to escape but keep sinking. limbs lost to a dead wait steak. skull cage like a prison.
Son boulot, c’était la seule chose qu’elle avait dans la vie. Le seul truc auquel elle s’attachait, le seul truc qui avait une importance quelconque. Le seul truc qui la maintenait en vie – si tant est qu’elle l’était. Paraît que les gens se posaient souvent la question. À vrai dire, elle-même en était pas certaine, parfois. Dans le fond, elle était même persuadée d’être déjà morte de toute façon. Depuis des années déjà, et elle était pas prête de ressusciter. Puis elle était pas sûre d’en avoir très envie. Si y avait bien un truc qu’elle avait retenu, c’était que ça faisait mal, de vivre. D’être un humain, tout simplement. Alors elle essayait d’être autre chose. Quoi, elle en était pas bien sûre, mais ça marchait plutôt pas mal. Jusqu’à maintenant en tous cas. Parce qu’elle s’était repris son humanité en pleine gueule, et bordel, ça faisait pas du bien. La peur. Cette chose qu’elle avait pas ressenti depuis beaucoup trop longtemps – depuis la mort de sa petite sœur, certainement. Cette chose à laquelle elle se croyait immunisée, quand elle défiait la faucheuse et se baladait au bord du gouffre en se foutant du reste. Bah non Jude, t’es qu’une putain d’humaine. Une vermine comme les autres, c’est tout. Une vermine comme Clyde. Il était pas comme ça avant. Enfin, si, d’un côté. Elle l’avait toujours considéré comme un p’tit con, dans un sens. Mais elle l’aimait bien, avant. Peut-être même qu’ils avaient été amis. Elle était pas trop sûre, cette notion continuait de lui échapper et ça resterait certainement le cas. Mais elle l’aimait bien quand même. Et puis il était allé en prison, parce qu’il avait buté un mec. Et après ça, tout avait changé. L’espèce de considération qu’elle avait à son égard avait totalement disparu. Elle se souvenait de quand elle avait été chargée de sa surveillance pour la première fois, à sa sortie. Elle se souvenait du mépris qu’elle avait ressenti à son égard, de combien elle le voyait plus que comme un espèce de parasite. Comme tous les criminels, quoi. C’était tellement hypocrite, putain. Le pire, c’était qu’elle était pas mieux que lui. Assassins tous les deux. La différence, c’était qu’il avait payé – du moins pour un de ses crimes. Jude, elle faisait payer les autres, mais son addition à elle était jamais venue. Elle se demandait souvent si ça arriverait un jour. Elle savait pas, mais si oui, ça serait pas beau à voir.

Au final, elle se demandait si ce qui lui était arrivé, c’était pas un espèce d’avant-goût de la putain d’addition. Comme un morceau de punition divine, un extrait à la con de ce qui l’attendait. Quelle blague. Comme si y avait un truc s’apparentant à Dieu ou au destin pour venir la punir. Tu parles, y avait rien de tout ça, rien que de la crasse et des connards et ça suffisait largement. Des connards comme Clyde, d’ailleurs. Putain qu’elle le détestait à cet instant. D’une part, il la ridiculisait. Il lui prouvait – sans forcément s’en rendre compte – qu’elle devenait une flic de pacotille. Tout ça parce qu’elle était pas capable de se concentrer sur autre chose que ces foutus souvenirs qui la bouffaient de l’intérieur. Clyde venait juste de démontrer ce que Jude redoutait, à savoir qu’elle foirait. Et putain, elle laisserait pas ça arriver. Elle laisserait pas un espèce de bâtard sans visage lui enlever le seul truc qu’elle avait – son putain de boulot merdique, son défouloir macabre. Mais en plus de tout ça, Clyde enfonçait le clou en se faufilant dans la bagnole en mode furtif. Ce qui faisait que déclencher l’instinct le plus sauvage et primaire de Jude, ses réflexes de défense exacerbés depuis qu’elle s’était retrouvée à la merci d’un taré. Elle détestait ça. Elle avait l’air vulnérable. Elle. Vulnérable. Bordel, ça allait pas ensemble. Elle le savait et tentait de faire bonne figure avec son masque habituel, froid et impassible. Pourtant, elle se retrouvait trahie par ses phalanges. Ce qui, évidemment, n’échappa pas à Clyde. « Parkinson c’est pour bientôt Judith ? Fais gaffe je vais bientôt devoir te dénoncer comme la nouvelle Exorciste du coin dans cette ville pleine de freaks. » Mâchoires serrées, elle se tourna vers lui pour lui offrir l’un de ses regards les plus meurtriers. Putain qu’il l’énervait. Il excellait dans ce domaine et faisait tout bonnement partie des rares à tirer quelque chose de Jude – même si c’était de la colère. La dernière fois qu’elle l’avait vu aussi, il l’avait énervée. Plus que jamais. Mais ça avait pas fini comme elle l’aurait cru, et ça lui faisait encore plus chier d’y repenser. Sauf qu’il était en bonne voie pour battre des records pour éveiller la colère de Jude. Surtout lorsqu’il s’amusa à cogner son ventre avec une putain de canette. En temps normal, elle aurait à peine bronché. Mais y avait plus rien de normal. À la place, elle se contracta en se penchant vaguement en avant, comme si ça lui avait fait mal. Peut-être un peu, vu l’état de son épiderme après les heures passées à le frotter sans aucune douceur. Elle allait le buter. « Laisse Jésus te baiser laisse Jésus te baiser muhahahahaha. » Elle allait vraiment le buter. Elle aurait bien envie de lui coller son arme de service contre la tempe, mais le connaissant, ça aurait pas un effet satisfaisant. Au mieux, il la défierait en sachant qu’elle ne presserait pas la gâchette. Au pire, il se foutrait ouvertement de sa gueule. Et au pire du pire, il ferait les deux. Alors à la place, elle se contenta d’attraper son doigt et de menacer de le casser en tirant dessus sans ménagement. Super intimidant. Autant qu’un chaton qui essaie de rugir. Bordel, elle devenait ridicule. Et évidemment, il en avait pas grand-chose à faire, puisqu’il la défia du regard en posant sa main libre par-dessus celle de Jude. « Eh bien qu’est-ce que t’attends ? » Le déluge, connard. Gardant le silence, elle tenta de le lâcher et se défaire de son emprise par la même occasion. En vain. L’enfoiré refusait de la lâcher, la fixant avec un air qui en deviendrait presque intimidant. Well, ça le serait sûrement pour d’autres que Jude. Mais elle s’en foutait trop pour ça. À défaut, ça l’énervait plus qu’autre chose. Ça ressemblait à un échange animal pour savoir qui dominait. Et elle refusait de jouer à ça. Elle utilisa toute sa force pour le repousser le plus loin possible, récupérant enfin sa main, non sans le gratifier d’un regard noir.

Suite logique, il se barrait de son véhicule et elle essayait de se trouver autre chose à faire. Mais forcément, Clyde avait envie de faire chier le monde. « Non. » Il afficha un air de gros gamin, qui accentuait d’autant plus son côté tête à claques. Quand il commença à fouiller, Jude lui asséna un coup sur l’épaule, mais ça ne l’empêcha pas de continuer. « Dégage. » C’était comme essayer de parler à un sourd, raisonner un gosse, faire tomber la putain de muraille de Chine. Ça marchait pas. Elle était en train de se demander si elle était physiquement capable de le tirer hors de la caisse quand il cria à nouveau. « HOOOWWWWWW. » Tournant le regard vers lui, elle eut le loisir de découvrir qu’il était tombé sur un joint qu’elle avait confisqué et foutu au hasard dans sa bagnole. Elle avait pas même pas emmené le gamin responsable au poste. C’était plus drôle de le voir flipper et jurer qu’il recommencerait pas tout en sachant qu’il mentait et qu’elle le coincerait à nouveau pour pouvoir le faire payer doublement. « Putain, donne-moi ça. » Elle tenta de le lui reprendre, mais il fut plus rapide et ouvrit carrément la fenêtre pour le brandir dehors. « MADEMOISELLE OAKEN. C’est péché ce que vous avez là dans votre voiture. Vous connaissez les risques si on vous trouve avec ceci en votre possession ? Bien sûr que vous connaissez les risques, vous êtes agent de police. » Forcée de se pencher au maximum, elle se retrouva collée contre lui en essayant vainement de le forcer à rentrer son bras. À défaut, elle pressa le bouton de la vitre, et rien à foutre s’il souffrait en se retrouvant avec le bras coincé. Ça l’arrangerait pas mal, au final. « Arrête tes conneries. » Mais évidemment, ce serait trop beau. Il la repoussa aussi loin que possible d’une seule main et avec une force à laquelle elle ne s’attendait pas, se retrouvant donc à sa position de départ, comme une conne. « Trahison ! Trahison ! Disgrâce ! Hélas Judith Oaken est une agente indigne. » Pendant qu’il se marrait, elle se retenait sérieusement de sortir de ses gonds. Ça lui ferait trop plaisir, à cet enfoiré. « Arf c’est bon j’déconne on peut plus s'marrer avec toi, allez roule à moins que tu veuilles que ça pue la beuh dans le coin ? » Sourcils vaguement froncés, elle se tourna à nouveau vers lui, découvrant qu’il avait allumé le joint et se mettait carrément à tirer dessus. Putain de merde. Maintenant, ça allait puer non seulement dans sa voiture à moitié défoncée, mais en plus dehors. Et avec les mégères de Caswell, ça passerait pas inaperçu. Dans le fond elle s’en foutait, mais être vue avec un sale con qui se fumait un joint tranquille, ça le faisait pas pour une flic, si elle le laissait faire. Et elle avait pas franchement l’intention de l’arrêter pour ça, d’une parce que ça serait un peu ridicule, et de deux parce qu’elle aurait plus personne à surveiller. Ça avait beau l’emmerder que ce soit lui, au moins elle avait quelque chose à faire plutôt que se tourner les pouces comme la plupart des flics ici. Malgré tout le bordel qui s’était passé depuis Halloween, y en avait pas beaucoup qui bougeaient leurs culs. Contre sa propre volonté, elle démarra la voiture et quitta la rue rapidement, maudissant Clyde intérieurement. Profitant du fait qu’il savourait sa pseudo-victoire, elle serra ses phalanges en un poing avant de venir frapper le ventre de son passager. « Maintenant tu jettes le joint, qui a d’ailleurs été confisqué à un con dans ton genre. À moins qu’tu veuilles m’accompagner au poste, Leonard ? » Elle savait qu’il aimait pas qu’on l’appelle comme ça, même si c’était comme ça qu’elle l’avait toujours désigné quand ils étaient plus jeunes. Évidemment, elle comptait pas vraiment le mener au commissariat et s’enlever sa seule source de distraction. Mais il était pas censé le savoir, surtout vu la froideur qui émanait d’elle. Comme pour appuyer ses paroles, elle commença à conduire vers le poste de police, qui n’était qu’à deux pâtés de maisons. Et au final, elle se demandait ce qu’elle allait bien pouvoir foutre de lui – à savoir si elle l’éjectait tout de suite ou si elle tentait de la jouer fine en lui soutirant une ou deux infos, why not. Dans tous les cas, ça l’emmerdait quand même qu'il soit là. Clyde, il s’apparentait plus à un chewing-gum collé sous sa godasse qu’autre chose.

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