histoire OU test rp contextuel par groupe. Le tout en minimum trente lignes.


« Alors t'as quelque chose de prévu aujourd'hui?» Demande une voix provenant de l'autre pièce. Farfouillant dans mon sac à main, je ne fais que répondre; « Non pourquoi?» Un soupir s'échappe de mes lèvres alors que mes sourcils se froncent, je devrais vraiment faire le ménage dans mon sac à main, je m'empare du sac à deux mains et je le secoue pour que l'entièreté du contenu tombe, je fouille mais sans succès tout ce que je trouve c'est de vieux kleenex ou encore un papier d'emballage de bonbon à la menthe, mon gloss à la cerise. Mes yeux se posent cependant sur la petite boîte, test de grossesse. C'est bête, j'approche de la quarantaine, donc avoir un enfant ce n'est malheureusement plus un projet à penser, nous avions fait un trait sur ce projet Matthew et moi, à croire qu'avoir un enfant est quelque chose que je désire plus que tout. Je m'empresse de ranger la boîte dans mon sac à main ainsi que le reste de mes babioles lorsque je remarque un bout de carton soigneusement plié, je m'en empare et le déplie délicatement une simple carte d'affaire, je retourne la carte et je remarque un numéro de portable en feutre noir. Ulrick, un faible sourire se dessine sur mon visage, soudainement Matthew fait son apparition dans la pièce et va au réfrigérateur se prendre une bière. Il en sort deux et referme la porte pour s'approcher finalement de moi et m'en tendre une.

«Merci...» Soufflai-je en décapsulant la bière et en prenant une fine gorgée. Un silence s'installe et je finis par demander; « Ça t'embête si j'invite quelqu'un à souper avec nous ce soir? » « Non, au contraire c'est qui?» J'ai comme l'impression de chercher mes mots, mais je finis par dire: « Tu te rappelles d'Ingvar Hülsbeck?» Mon mari porte encore une fois le goulot à ses lèvres et approuve d'un signe de tête en disant d'un ton amusé; « Ouais, le mec qui ressemble à un vicking?» Je souris amusé et approuve à mon tour d'un signe de tête. «Il s'appelle Ingvar, et tu te souviens on était allés à son mariage.» Cela semble le faire rire, je dépose ma bière sur le comptoir et je fais un pas vers lui, il me regarde et dans un sourire malicieux je lui retire sa bière des mains « Par contre, je vais avoir besoin de tes talents de cuisto pour préparer un truc mangeable.» Matthew me sourit, puis il fait glisser ses mains dans le creux de mes reins et me demande malicieusement; « Ouais et j'aurai quoi en échange?» Je secoue la tête faisant ma mine de fausse découragée, j'arriverai jamais à comprendre pourquoi les mecs veulent toujours des trucs en échange, m'enfin j'embarque dans son jeu en approchant son visage du sien, et je viens lui murmurer quelque chose à l'oreille qui le fait sourire de manière plus prononcé, je souris avec lui et mes lèvres se posent dangereusement sur les siennes. Matthew et moi on se connait depuis que je suis entrée dans l'armée, il était mon dirigeant au départ, une relation plutôt étrange au départ il faut dire qu'il m'en a fait bavé parce que j'étais jeune et en plus de ça j'étais une femme alors imaginé ce qu'il m'a fait endurer, mais il n'avait pas trouvé une bonne chaussure à son pied puisque je ne me laissai pas impressionner au contraire, puis cette relation tendue se transforma en un espèce de tension sexuelle, et là le jeu dangereux débuta. Au début, nous avons essayer de tenir ça secret, mais rapidement la relation devint plus sérieuse et tout le monde semblait déjà au courant sur la base. Après quelques années de fréquentation, il me fit la grande demande alors que nous étions auprès de sa famille. La relation n'a pas toujours été facile et elle ne l'est pas toujours par moment, surtout lorsqu'il a été question de fonder une famille. Matthew, désirait avoir des enfants avec moi à peine un an après notre mariage, quant à moi je préférais me plonger dans le boulot, le fond de la chose finalement c'est que j'avais peur d'être enceinte et de perdre Matthew si lui devait retourner au front.

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« Mon coeur, tu peux aller répondre s'il te plaît.» Demandai-je en demeurant le nez dans les fourneaux. Matthew s'éloigne et va ouvrir, je sens mon rythme cardiaque augmenté d'un cran. Je dois me calmer, je retire mon tablier et je marche vers l'entrée où j'entend la voix des deux hommes, un homme que j'aime, et un homme que j'ai longtemps aimée. Lorsque j'apparais devant eux, j'affiche un immense sourire, mes yeux se posent sur Ingvar et je m'avance vers lui et je viens l'embrasser sur la joue tout en le serrant dans mes bras et je me détache après un moment; «Contente que tu es accepté de venir dîner avec nous.» Je me recule et je sens le bras de Matthew se glisser contre ma taille, je lui souris et l'odeur de ma nourriture mise sur le feu me parvient et je déclare; « Vous pouvez passer au salon, je vais m'occuper d'apporter les canapés». Le dîné se déroula plutôt bien, voire même très bien. Tout stress s'estompa automatiquement et nous passâmes un repas agréable. Puis finalement, Ingvar quitta le domicile et je fis la vaisselle pour finalement monter à l'étage et m'apprêter à me coucher. Matthew vint me rejoindre et il m'embrassa sur la tempe, comme une petite fille je vins me blottir dans ses bras et nous, nous sommes endormis ainsi, aux petites heures du matin son portable sonna, je le vis se lever délicatement tout en prenant l'appel, je me redressai dans le lit et lorsque je le vis réapparaître dans la pièce je compris automatiquement. « Tu partirais quand?» Il s'humecta les lèvres et me répondit; « Dans trois semaines.» Encore une fois, j'allais me retrouver seule, seule dans cette ville que je n'aime pas vraiment... « Pour combien de temps?» Ma voix est calme, il s'avance et s'assoit sur le bord du lit et n'ose pas me regarder je sens bien que ce silence ne signifie rien de bon. «Matthew...» Cette fois, il me regarde et me répond; « Pour au moins trois mois, peut-être plus...» Mon coeur de femme se serre, pourtant nous faisons le même boulot je sais très bien ce que cela implique, sans un mot je viens lui embrasser l'épaule et je l'invite à venir se recoucher près de moi. Je dois me montrer forte, comme je l'ai toujours fait mais au fond de moi j'ai l'impression qu'il ne pourrait jamais revenir...
u.c