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 MARKUS (+) promenons-nous dans les bois...

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Anastasia L. Brooks
Anastasia L. Brooks

date d'arrivée : 08/04/2013
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MessageSujet: MARKUS (+) promenons-nous dans les bois...   MARKUS (+) promenons-nous dans les bois... EmptySam 6 Juil - 19:01



“ promenons-nous dans les bois... ”

Occupée dans la cuisine de son appartement, Anastasia se prépare quelques douceurs qui lui permettront de passer toute sa journée dans la nature. Comme presque tous les dimanches, elle a dans l’idée de se rendre en forêt et profiter de ce que la nature lui offre depuis toutes ces années. Sans être une amoureuse des arbres, des fleurs et des petits bêtes sauvages, la jeune femme adore le calme que ces endroits offrent et ne se prive jamais lorsqu’il est question de prendre quelques sentiers que d’autres n'apprécieraient pas. Elle connaît cette ville comme sa poche et également tous les coins que les touristes ne sont jamais en mesure de comprendre ou d’admirer puisque « trop banale ». Non, mais c’est vrai, des forêts, des plages, il y en a partout et probablement des plus belles. Eux, ils préfèrent les événements étranges de la ville ; comme si cela était vraiment important. Enfin, elle ne peut pas trop s’en plaindre, sans ces touristes, son commerce ne fonctionnerait pas et elle se verrait dans l’obligation de mettre la clef sous la porte. Et que pourrait-elle faire d’autre ? Elle-même se le demande.

D’ailleurs, c’est bien parce qu’elle ne sait rien faire d’autre qu’elle se tire dans la nature dès que la maison d’hôtes ferme ses portes. Les dimanches, généralement, tout est calme et ce sont les rares moments où la demoiselle pense un peu à elle et s’autorise une journée de repos. De toute façon, elle déteste les dimanches ; les heures ne passent pas assez vite, la majorité des commerces sont fermés et elle ne supporte pas ces vieilles bonnes femmes qui sortent de l’Église en prêchant la parole de Dieu, sous prétexte que le discours du révérant donnait matière à la réflexion. Ces bondieuseries la rendent folle, tout simplement. Alors, autant être loin de cette agitation dominicale.

Une fois sa tâche terminée, la brune dépose ses petites affaires dans un sac qu’elle porte dans son dos et y ajoute un livre qui la passionne en ce moment. Elle n’oublie pas deux petites bouteilles d’eau et la voilà prête à prendre la fuite le temps d’une journée en ne prenant ni portable, ni musique ; elle a besoin d’être seule, face à la nature, sans cette technologie. Après tout, à quoi bon vouloir être seule si on reste disponible pour la Terre entière via son téléphone ?

Il est presque onze heures lorsqu’elle arrive enfin à destination. L’odeur lui est déjà plus que familière et un mince sourire étire ses lèvres. Anastasia connaît parfaitement la densité de cette forêt, et connaît les sentiers qui mènent jusqu’aux falaises, mais elle ne sait pas encore vers quel coin elle se dirigera ; comme presque à chaque fois, elle fera selon son envie du moment.

Seulement, son sourire ravi s’efface soudainement lorsqu’elle remarque une silhouette qui se trouve non loin de là où elle se trouve. Elle fronce les sourcils et se demande qui pourrait avoir la même idée qu’elle, alors que d’habitude, il n’y a jamais personne – ce qui explique qu’elle y vient si souvent. Pour ne pas perdre trop de temps, la demoiselle s’avance et au fil de ses pas, elle reconnaît la silhouette qui se trouve désormais à portée de mains.

« Markus ? » l’appelle-t-elle doucement en se plaçant juste en face de lui et affiche une moue amusée. « Laisse-moi deviner un instant... Ce n’est pas une coïncidence si je te trouve ici ? » demande-t-elle malgré tout, sans que ce petit sourire ne quitte son visage.

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Markus Krushnik
Markus Krushnik

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MessageSujet: Re: MARKUS (+) promenons-nous dans les bois...   MARKUS (+) promenons-nous dans les bois... EmptyDim 7 Juil - 13:38


|| promenons-nous dans les bois... ||

Un toussotement caverneux. Il renâcle avec toute la disgrâce de son être. Je pourrais presque la sentir, la cirrhose du foie. Je l'entends avec le ploc sonore d'une bouteille qu'on décapsule. Il en a les ongles rongés tant il répète ce geste inlassablement. Si seulement il pouvait se la faire cette cirrhose, que pour une fois ce soit lui qui trimbale sa carcasse tonitruante jusqu'à l'hosto. Non. S'il pouvait en crever tout simplement. Je fixe sa tête qui dépasse derrière le dossier du sofa où il se visse le cul quasi à longueur de journée. Cible parfaite, immobile, invitante. Pour un peu j'aurais envie de tendre le bras, de me saisir de la carabine et repeindre le salon de sa cervelle. Il bouge, je sors de mon songe grotesque. Une respiration appliquée, il faut que je reprenne mes esprits. Quel genre de fils souhaite exploser la tête de son père ? Je baisse les yeux sur ma propre bière devant moi, à moitié-vide, ou à moitié-pleine, ça dépend de votre degré d'optimiste. On pourrait en crier à l'horreur. Une bière si tôt le matin, quelle mauvaise habitude de vie ! Matin, soir, quelle différence ? Je ne dors plus. Plus depuis l'accident, je suis prisonnier de ma tête, je n'ai plus aucun échappatoire, enchainé à mes souffrances, mes colères, mes pensées morbides et mes espoirs débiles. Je devrais être cerné jusqu'au coude, les traits tirés, creusés, cadavériques, je devrais être à l'agonie. Vous savez qu'on peut vraiment crever de fatigue ? Onze jours. C'est le temps qu'un être humain normal peut passer sans dormir avant de se payer un aller-simple pour les urgences, ou l'asile faut voir. Moi ? Niet. La fatigue, zéro. Je suis frais comme un bébé qui vient de naître. Enfin frais...relativisons, si on exclut l'alcool. Et encore, qu'est-ce que j'y connais en bébé de toute façon ? Que dalle, que du vent, je raconte du pipeau, je suis en train de devenir dingue, je ne supporte plus mes propres pensées et masochiste, je reste là, à contempler le dos de la tête de mon plus profond dégout. Il faut que je me bouge, ça n'a aucun sens. C'est la seule ficelle qui me raccroche encore à la salubrité d'esprit, bouger, me changer les idées. Quand on dit que se garder actif c'est se garder en santé, ça n'a jamais été aussi vrai.

On est quel jour déjà ? Ah oui dimanche. Je regarde la bible empoussiérée  de ma mère qui gît toujours sur le coin du comptoir. Elle n'a pas bougé, pas depuis 20 ans, elle ne doit pas en avoir envie de toute façon. Une bible dans cette maison, c'est un blasphème. Je me relève prestement, me ruant presque vers la porte. Délivrance. Je respire enfin, je m'accroche un sourire, ce sourire de circonstance que j'arbore toujours, sourire aussi faux que le pape, mais sourire quand même. Les gens s'y cognent comme des oiseaux dans une fenêtre, c'est le leurre parfait. Si on sourit, c'est que tout va bien non ? Non, mais au moins personne ne vient nous embêter. Je prends la direction de la forêt. Non pas sans raison, mais ce n'est pas pour me trouver une branche à laquelle me pendre, je n'en suis pas encore là. J'y vais pour voir quelqu'un. Je me doute bien qu'elle y sera. Ana. Une amie. L'une des rares qui a su résister à mon sens de l'amitié ambigu. Ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu, j'évite soigneusement les gens qui me connaissent depuis quelques temps. Je suis plus fragile, plus vulnérable, j'ai peur qu'on finisse par voir à travers mes mensonges et je n'ai pas envie de rendre de compte.

Je finis par l’apercevoir, fidèle à ses habitudes. Je m'avance aussitôt dans sa direction, sourire instinctif déjà sur mes lèvres, mais ne vous y méprenez pas, je suis bel et bien content de la voir. Ce sourire n'est pas entièrement créé de toute pièce, il est en partie réel. J'avise rapidement son air amusé quand elle s'adresse à moi, son propre sourire. C'est une bouffée d'air frais. «Je vois pas ce que tu veux dire, j'ai l'habitude de venir ici tous les dimanches. J'adore la forêt...les moustiques, les petites bêtes sauvages...» Air innocent, une pointe de faux dégoût et de sarcasme. Non ce n'est pas une coïncidence, j'apprécie la nature, mais je ne suis pas ici dans ce simple but évidemment. Je glisse un bras sur ses épaules, la serrant puérilement contre moi, comme on le ferait pour embêter une gamine. «Je suis venu pour te voir mauvaise tête. Ça fait un bail, tu vas bien ? Qu'est-ce que tu racontes de bon ?» Poser les questions le premier, ça reste la meilleure des stratégies.
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Anastasia L. Brooks
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MessageSujet: Re: MARKUS (+) promenons-nous dans les bois...   MARKUS (+) promenons-nous dans les bois... EmptyLun 8 Juil - 13:16



“ promenons-nous dans les bois... ”

Il est certain qu’en venant là, Anastasia ne s’attendait clairement pas à ce que son ami s’y trouve également ; généralement, elle se retrouve toujours seule dans cet endroit et cela ne lui déplait pas plus que cela, bien au contraire. Mais, est-ce qu’un peu de compagnie lui fera du bien ? Très certainement. Markus ne la dérange pas et ne la dérangera jamais – la jeune femme a bien des défauts, mais elle a le sens de l’amitié très prononcé. Même lorsqu’elle se retrouve en froid avec quelques personnes dont elle apprécie la présence, elle pense sans cesse à eux et se demande durant des jours comment elle pourrait remettre un peu d’ordre dans tout cela ; d’ailleurs, il faudrait sérieusement qu’elle songe à le faire vraiment, plutôt que d’y songer en se tournant les pouces. Enfin, pour le moment, les autres importent peu ; ils ne sont que tous les deux.

Les petites répliques du jeune homme l’amusent énormément et lui tirent même un rire. Ce sont des choses qui, elle, ne la dérangent pas outre mesure ; les insectes ont bien droit de faire ce qu’ils veulent tant qu’ils ne viennent pas sur elle. Lorsqu’il l’attrape par les épaules et la serre un instant contre lui, la demoiselle ne dit rien, mais conserve une moue amusée – ce geste lui en rappelle de nombreux autres qu’ils avaient lorsqu’ils étaient gamins.
« C’est de ta faute si ça fait un bail. » glisse-t-elle dans un sourire, tandis qu’elle fait semblant de lui mettre quelques coups dans l’abdomen, mais le frôle à peine. « Je vais ni bien, ni trop mal. » ajoute la jeune femme en se reculant d’un pas. « Je vais, tout simplement. » achève-t-elle en passant une main dans ses cheveux.

« Ramène ta fraise. » lâche la jeune femme en saisissant sa main avant de l’entraîner vers l’entrée de la forêt ; pas de temps à perdre et maintenant qu’il est là... Autant faire une pause loin de l’agitation à deux. Elle ne va quand même pas lui dire au revoir maintenant, alors qu’il a fait le déplacement. « On va rendre visite à tes amis les insectes. » ironise Anastasia, tandis qu’un rire lui échappe. Certes, cela ne peut faire rire qu’elle, mais peu importe.
Après quelques pas, elle tourne son visage vers le sien, songeuse. « Je ne raconte jamais rien, tu te souviens pas ? Ma vie est ennuyeuse. » l’informe la jeune femme en insistant longuement sur le mot « ennuyeuse », comme si cela expliquait tout. Bon, elle exagère très certainement puisqu’il y a bien quelques nouveautés comme la présence de Tom chez elle qui lui apporte beaucoup de joie. C’est terrible à quel point elle l’adore ce gamin.

Elle repose son regard droit devant elle – il serait dommage qu’elle se prenne les pieds dans une branche et qu’elle tombe lamentablement en avant (quoique, cela pourrait aussi être une scène hilarante si elle ne se fait pas trop mal, évidemment). « Et toi ? Comment tu te sens en ce moment ? » demande-t-elle en retour, toujours aussi curieuse, toujours aussi prévenante envers ses amis les plus proches. « Je ne t’ai pas beaucoup vu ces derniers temps. » ajoute Anastasia sans faire le moindre reproche, ce n’est qu’une simple constatation qui vise à prolonger cette discussion qu’ils ont tous les deux.
De toute façon, la jeune femme ne reproche jamais rien aux gens ; c’est parfois un problème. Elle accepte tout sans jamais rien dire, comme si c’était la chose la plus normale à faire, comme si elle ne valait pas la peine que l’on s’intéresse davantage à ce que tout cela pourrait lui faire. Et dans le fond, c’est bien ce qu’elle pense ; les autres passent toujours avant.

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Markus Krushnik
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MessageSujet: Re: MARKUS (+) promenons-nous dans les bois...   MARKUS (+) promenons-nous dans les bois... EmptyMer 10 Juil - 21:08


|| promenons-nous dans les bois... ||

Je devrais probablement m'estimer heureux, chanceux. Pouvoir toujours compter Ana parmi mes rares amis est une chance, j'en suis bien conscient. Surtout compte tenu du fait que je n'ai pas toujours été des plus corrects envers elle, je n'ai pas toujours été des plus corrects tout court. Je n'ai rien d'un ange de toute façon, rien d'un type bien ou d'un type droit. Personne n'ayant grandi, vieillit, comme je l'ai fait ne pourrait se darder faire partie des bonnes personnes de ce monde. Certes, je ne suis pas sombrement méchant, je ne suis pas non plus un salopard de première, du moins je l'espère, disons juste que je suis à la hauteur de ce qu'on a fait de moi. Mon but n'est pas de gagner ou de réussir, mais juste de faire mieux, de faire un peu mieux qu'hier et pire que demain. Après je ne me suis pas non plus fait une mission d'obtenir pardon de tous ceux que j'ai pu offenser ces dernières années, même si certain jour ça peut effectivement en donner l'air. La vérité c'est que je me fiche pas mal qu'on me déteste, qu'on m'aime ou qu'on soit juste indifférent à mon sort. Et c'est peut-être la raison pour laquelle je semble avoir tant de mal à maintenir une vie sociale équilibrée J'ai toujours été franchement plus doué pour allumer et attiser des feux que pour les éteindre...

Je prends un air dûment coupable quand elle me rend responsable du fait qu'on ne s'est pas vu depuis longtemps. Vrai. C'est de ma faute ou plutôt celle de cette antipathie maladive qui semble me couler dans les veines depuis presque un an et demi. Ce n'est pas contre elle, ce n'est contre personne. C'est contre moi, contre ce que je suis et ne suis pas. «J'ai été pas mal occupé...» Pas tout à fait vrai, mais ça passe toujours mieux que lui dire que je préférais me morfondre en me tournant les pouces que d'aller lui rendre visite. Et puis bon d'accord, comme excuse, c'est pourrave, je m'incline. Je lui accorde un léger sourire quand elle répond sur son état. Ni bien, ni mal. On fait aller. À croire que c'est le commun de tout le monde ici à Caswell, est ce qu'il y a seulement quelqu'un qui pourrait se vanter d'aller juste bien ? Je la laisse donc se saisir de ma main, la suivant dans la forêt sans rouspéter. Comme elle le dit si bien, allons rendre visite à mes amis les insectes. «Ils seront surement ravis de voir.» Que j'ironise en réponse à son rire. À priori je n'ai rien contre les insectes c'est vrai, mais moins il y en a, mieux je me porte. «Niveau vie ennuyeuse, j'ai déjà la palme d'or Ana, alors je paris que ça peut pas être pire et puis...t'as jamais eu une vie si barbante, c'est faux.» Dans mon cas, je ne sais pas si je confonds ennuyant et tragique, mais qu'importe, je ne raconte jamais rien non plus, surtout pas les choses qui mériteraient d'être racontés.

Je n'ai pas le temps d'y songer, il faut que j'alimente la machine, plus je lui pose de questions et plus je parle, moins elle aura la chance d'en placer une à son tour. Et vue la tactique, je suis en train de passer maître dans l'art des interrogatoires, mais visiblement, pour cette fois, je ne m'y lance pas assez rapidement puisqu'elle prend le contrôle de la parole. Première question. Comment je me sens ? Épuisé. Du moins psychologiquement. Je me sens écrasé, brisé, largué, désabusé. Je me sens comme une merde. «Ça va, ça pourrait être pire alors j'ai pas à me plaindre.» Un sourire. Camouflage, protection. Je mens comme je respire, ça ne date pas d'hier. Je ne me plains pas, je ne me suis jamais plain. «J'aurais du venir te voir avant, mais j'ai un peu de mal à retrouver le rythme depuis...enfin, j'ai passé pas mal de temps à réparer ma voiture et avec le boulot...» Maigres, maigres excuses toujours et encore. «Mais bon et toi ? Tu vas pas me dire que t'as vraiment rien de neuf sous la main à me raconter. Avec ton commerce ça va ? Un nouveau mec peut-être ?» Je la regarde avec un sourire entendu. De la curiosité ? Peut-être un brin quand même.
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Anastasia L. Brooks
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MessageSujet: Re: MARKUS (+) promenons-nous dans les bois...   MARKUS (+) promenons-nous dans les bois... EmptyLun 22 Juil - 14:35



“ promenons-nous dans les bois... ”

Sa vie n’est pas si barbante ? C’est une question de point de vue. Aux yeux de la jeune femme, sa vie n’est pas extraordinaire et elle aimerait parfois qu’il en soit autrement ; mais bien entendu, jamais dans le mauvais sens, puisque généralement, elle enchaine les mauvaises décisions. La seule fois où sa vie n’était plus barbante, c’est lorsqu’elle était partie avec son petit-ami de l’époque et avec qui elle vivait une relation « presque parfaite », mais qui cachait en réalité un comportement de connard violent. Depuis ces événements, il est impossible de dire qu’Anastasia a une vie enviable, qui donnerait envie à n’importe qui de prendre sa place.
« Ne sois pas égoïste, Markus. » glisse-t-elle dans un sourire, tandis qu’elle évite une petite branche qui traîne au sol. « Je suis sûre qu’il y a assez de place sur le podium pour nous deux. » ajoute la jeune femme, comme si le sens de l’humour pouvait être un remède aux souvenirs et à ces envies de tout foutre en l’air sous prétexte que plus rien ne va comme on le voudrait.

Pourtant, dans le tempérament, d’Ana, on ne connaît pas cette facette de sa personnalité ; sauf les amis proches qui se doutent ou du moins, imaginent qu’elle pourrait être autre chose que cette jeune femme qui acquiesce à presque tout, qui sourit à toutes ces personnes et qui aide ceux qui sont dans le besoin. Sa bonté semble être sans limite, alors qu’en réalité, beaucoup les franchissent un peu trop souvent, mais là encore, elle ne dit jamais rien. Mais, au fond d’elle, il y a comme un compte à rebours qui a atteint le zéro depuis longtemps, mais la bombe n’a pas encore explosée. Une sorte de bombe à retardement, finalement.

Lorsqu’il répond à sa question, la brune l’écoute attentivement et remarque aisément qu’il ponctue ses phrases par quelques sourires. Pourquoi a-t-elle cette impression étrange d’être devant un miroir ? Comme si il lui renvoyait l’image qu’elle donne continuellement. Sourire. Bien-être. Joie de vivre. Le verre toujours à moitié plein. Optimiste comme personne. Alors qu’en réalité, tout le contraire s’impose. Il n’est presque plus étrange pour elle qu’elle ait cette impression de lire dans les regards ou de voir si quelques sourires sont sincères ou non. Mais de là à en faire quelques remarques... Nous en sommes loin.
« Je comprends parfaitement. Et puis, quoiqu’il en soit, tu sais toujours où je me trouve... D’autant que moi aussi, j’aurai pu bouger mes fesses. » dit-elle en haussant les épaules. Il serait trop facile de mettre la faute sur une seule et même personne. Après tout, ils sont deux dans cette histoire, et malgré ces quelques temps sans être en compagnie de l’autre, ils restent toujours complices.

Et les questions fusent une nouvelle fois. Cela n’entache en rien le sourire d’Anastasia, ni sa bonne humeur, d’ailleurs. Il faut dire que la nature lui fait souvent cet effet. Elle l’apaise toujours.
« Hum. Un nouveau mec ? Vraiment ? Tu me pose cette question ? » demande-t-elle avant qu’un rire ne lui échappe. « Tu es marrant, parfois. » ajoute la jeune femme en lui donnant un petit coup d’épaule, tandis que sa main est toujours dans la sienne.
« Sinon, le travail, ça va. C’est toujours pareil, tu sais... Les clients. Toujours les clients. Les demandes. Les exigences. Les remarques. Parfois, j’ai envie de me rendre dans une chambre, prendre un oreiller et... Non, je ne suis pas une criminelle... Pas même mentalement. » assure Ana, convaincue par ces derniers propos. Mais il est vrai que parfois, certains sont tellement énervant, qu’elle aimerait qu’ils disparaissent en un claquement de doigts. Elle est gérante d’une maison d’hôtes, pas bonne à tout faire.

« Tu vois, ma vie n’est pas marrante et en plus, elle est chiante. » ajoute la demoiselle dans un nouveau rire. Et dire qu’elle aimerait faire autre chose de son existence est un euphémisme... Elle en rêve, mais a parfaitement conscience que jamais cela ne se produira.

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Markus Krushnik
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MessageSujet: Re: MARKUS (+) promenons-nous dans les bois...   MARKUS (+) promenons-nous dans les bois... EmptyVen 2 Aoû - 13:42


|| promenons-nous dans les bois... ||

Savoir qui de nous deux à la vie la plus barbante, ce serait un débat bien trop long à mener. D'autant plus que si on voulait se montrer généraliste, on pourrait dire que la ville elle-même est barbante et qu'il est donc normal que ce soit le cas de l'existence de ses habitants. Y a-t-il seulement quelqu'un dans tout Caswell qui oserait se vanter d'avoir une vie extraordinaire et excitante ? Je ne pense pas. Et si c'est le cas, tant mieux pour lui. Personnellement ma vie est merdique, dans presque tous les angles et pourtant, je ne m'en plains pas quand même. À quoi bon ? Aller crier sur les toits que je vis pire qu'un chien errant ne changerait rien à la situation, personne ne serait soudainement frappé d'un éclair de bonté à venir me sauver la peau. Chacun se débrouille, chacun ses emmerdes et Dieu sait que tout le monde ici en a surement déjà plus que pas assez. Et puis de toute façon je ne désire pas l'aide des autres, je n'en ai jamais voulu. Je préfère me débattre moi-même dans cette eau. J'ai appris à me débrouiller seul, je me suis toujours débrouillé seul, si bien qu'aujourd'hui j'ai vraiment du mal à accepter le moindre coup de main qui devient presque une insulte à mes yeux. Fierté mal placée peut-être, mais c'est comme ça un point c'est tout.

Plutôt que d'alimenter ce débat, je me repose plutôt sur la solution de lui poser des questions. Et plus je lui en pose, moins j'aurai besoin de parler de moi en retour. Logique. Ou presque. Mais je déteste parler de moi alors tous les moyens sont bon pour éviter de le faire et puis avec Ana ce n'est pas si simple, elle n'est pas aussi facile à berner que d'autres. Si je me contente de tout esquiver d'un sourire elle aura bien vite fait de comprendre que je ne cherche qu'à me défiler et qu'accessoirement je cache quelque chose. Ce qui est un peu ridicule en soit, puisque cacher des choses, c'est à peu près le seul truc que je fais depuis toujours. Il faut croire que je suis quand même doué. Je m'aventure donc sur des sujets qui me semble tout à fait banal, savoir comme elle se débrouille avec son commerce par exemple ou si elle fréquente quelqu'un, bien que dans le cas de cette question, ce ne soit pas totalement désintéressé. Et d'ailleurs je m'attendais un peu à la réponse qu'elle me livre. Son rire, son commentaire relevant du sarcasme. Pas de nouveau mec en vue alors. Toujours le même. Le même problème. «Me dis pas que t'es encore sur le cas de cet imbécile de Hunter ? Ana, tu pourrais avoir tellement mieux que lui. Sérieusement si ce mec tenait vraiment à toi...il aurait fait quelque chose pour te le trouver non ? À moins qu'il l'ait fait et que je ne le sache pas hum...mais je suis sûr que non.» Sans rancune Hunter, mais si j'arrive à t'évincer du jeu, j'en serai parfaitement satisfait. Et puis j'ai bien droit de ne pas l'aimer non ? Je termine quand même ma phrase d'un sourire histoire de ne pas la fâcher en lui donnant l'impression que je suis en train de la juger. Et ce n'est pas le cas de toute façon, je suis bien trop mal placé pour juger des autres -sauf de ceux que je n'aime pas visiblement-, si je lui dis, c'est uniquement dans le but de donner un conseil rien de plus. Et dans le but de nuire à Hunter, mais passons.

Je souris à sa remarque sur le fait qu'elle ait pu avoir des envies de meurtres envers ses clients, juste avant qu'elle nie elle-même la chose en ajoutant qu'elle n'est pas une criminelle, ni dans les faits, ni en pensée. «Moi je trouve que ça soulage parfois de tuer des gens mentalement.» Et je parle en connaisseur, si mon père savait le nombre de fois où je lui ai fait la peau dans le silence de ma tête. «Et puis je ne pense pas que ce soit un crime en fait...tant que ce n'est pas dit à haute voix...Et puis, je t'imaginerais plutôt bien en criminelle moi, si tu trouves ta vie si chiante, tu devrais peut-être te recycler dans le domaine.» Bon évidemment c'est une blague, je ne suis pas en train de lui conseiller de devenir une meurtrière, loin de là. Je suis connu pour ne pas toujours avoir de bons conseils, mais faut pas exagérer non. «Enfin, plus sérieusement...si la maison d'hôte t’ennuie...tu pourrais très bien faire autre chose non ? Engage un employé pour te remplacer et fait un truc que tu aime....Et je sais, c'est pas si simple que ça.» Rien n'est simple, encore moins changer de vie.
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Anastasia L. Brooks
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MessageSujet: Re: MARKUS (+) promenons-nous dans les bois...   MARKUS (+) promenons-nous dans les bois... EmptySam 3 Aoû - 15:31



“ promenons-nous dans les bois... ”

La réaction de Markus tire un petit sourire à Anastasia. Hélas, si, elle est toujours amoureuse de son ami d’enfance et malheureusement, elle craint que cela ne change jamais. Pourtant, elle a bien conscience que cela ressemble à une perte de temps et que oui, s’il l’aimait de la même manière, il aurait probablement fait un pas vers elle ; mais elle ne peut se résoudre à prendre une décision ferme et définitive. Dès qu’elle pense à lui, elle replonge dans les souvenirs et cela ravive un peu plus la flamme qui demeure en elle.
Bien évidemment, elle peut comprendre le point de vue de son ami qui l’incite, d’une manière ou d’une autre, à prendre un nouveau départ sentimental. Mais les choses ne sont pas si simples et la brune a toujours cette crainte de faire le mauvais choix. D’être sous le charme d’un homme qui ne serait pas pour elle et qui lui ferait plus de mal que de bien. Alors, certes, avec Hunter, elle souffre quand même, mais au moins, elle a la garantie que jamais il ne lèvera la main sur elle.

« Tu sais, ce n’est pas si facile. Je ne peux pas faire comme si je ne l’aimais pas depuis que je suis toute gamine. » dit-elle en soupirant.
Il faut dire qu’elle a eu ce fameux coup de foudre dont beaucoup parlent avec justesse. Et même si elle n’était encore qu’une enfant, elle savait que cela n’était pas anodin et que cela allait la suivre durant longtemps... Mais elle ne pensait pas autant. Elle ne pensait pas non plus que ce sentiment ferait aussi mal. Ni qu’il la rendrait autant malheureuse. En réalité, elle devrait certainement se fermer à toute idée de nouvelle relation amoureuse.

« Peut-être que je suis faite pour être seule, je n’en sais rien. Dans le pire des cas, si je trouve la situation trop désespérante, j’irai me mettre au couvant. Je suis certaine que l’habit de nonne me rendra encore plus charmante. » ajoute-t-elle, un petit sourire aux lèvres.
Non, définitivement, jamais elle ne pourrait prendre cette décision. Cette vie doit être bien trop contraignante et il y a certaines choses auxquelles Anastasia ne renoncera jamais. D’autant qu’elle et les bondieuseries, ça fait deux.

« Vraiment ? Tu me vois en criminelle ? » demande-t-elle dans un rire.
Elle ne pense pas être assez forte ni courageuse pour mettre ce costume là. Au contraire, elle serait la première à prendre la fuite en cas de problèmes et aurait trop la trouille que tout cela se retourne contre elle. Elle ferait probablement la criminelle la plus pathétique au monde. Mais au moins, cette idée a le don de la faire sourire.
« Tu imagines quelqu’un qui aurait envie de se terrer dans une maison d’hôtes au fin fond de cette ville ? » demande-t-elle en faisant la moue.
Parfois, oui, elle embauche du personnel mais jamais très longtemps. Anastasia est une personne active qui ne supporte pas de ne rien faire. Et puis, la maison d’hôtes, c’est tout ce qu’elle possède.

« Et puis, tu sais, je ne sais pas faire grand chose d’autre. Je fais ça depuis trop longtemps. » avoue-t-elle dans un soupir. Même enfant, c’est elle qui prenait les choses en mains, alors maintenant, il est vraiment trop tard pour qu’elle change de carrière, même si dans le fond, cela ne lui déplairait pas... Pour le peu qu’elle ait une idée de quoi faire.

« Maintenant : ton tour. » dit la jeune femme en tournant un instant son visage vers celui de son ami.
« Les amours ? Le travail ? La vie, en général ? Comment ça se passe ? » demande-t-elle, légèrement heureuse de ne plus trop en dire à son propre sujet. Anastasia n’aime pas vraiment lorsque toute la conversation tourne autour de sa personne ; elle trouve qu’elle n’a jamais rien d’intéressant à dire et se trouve vraiment ennuyeuse – au moins autant que sa propre existence.

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Markus Krushnik
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date d'arrivée : 24/06/2013
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MessageSujet: Re: MARKUS (+) promenons-nous dans les bois...   MARKUS (+) promenons-nous dans les bois... EmptyJeu 15 Aoû - 14:45


|| promenons-nous dans les bois... ||

C'est vrai, je suis horriblement mal placé pour critiquer les relations des autres, je le sais ! Qu'est-ce que je peux bien avoir à redire contre le fait qu'Ana soit amoureuse de son ami d'enfance et qu'elle en ait jamais démordu ? Si j'avais des références exemplaires en matière relationnelle, je pourrais peut-être prétendre avoir le droit de donner mon opinion et juger ce qu'elle fait, mais comme ce n'est pas le cas. De toute façon, soyons franc, en terme de relation je n'y connais strictement rien. J'ai peut-être eu quelques flirts ici et là, mais jamais rien de bien réel. Ah si, j'oubliais, j'ai passé une partie de ma vie à courir après celle que je pensais être la femme parfaite pour finalement apprendre qu'elle s'est suicidé. Fatalité quand tu nous tiens. Enfin, en vue de ça, dire à Ana de lâcher l'affaire avec Hunter, c'est un tantinet hypocrite. Je n'ai jamais lâché avec Serena moi, jamais. Et c'était peut-être pire parce que moi je savais parfaitement que je n'aurais jamais aucune chance et qu'elle en profitait juste pour m'utiliser un peu. Je le savais et je fermais volontairement les yeux, parce que bon, c'était elle que je voulais et pas une autre. Du moins c'est ce que je croyais. Après sa mort, ma perception des choses a radicalement changé, mais bref...«Je suis pas si sûr que l'habit de nonne t'irait bien moi...sans vouloir t’offenser. Et je crois pas que tu serais éligible non plus...vu le genre de mec qui te branche, je crois que Dieu est un peu trop...sage pour toi.» J'accompagne la remarque d'un sourire, parce qu'évidemment je plaisante. Ou presque. Hunter est loin d'être un sacro-saint, pas besoin de génie pour le comprendre et puis Dieu...n'en parlons même pas. De toute façon, nonne ? Yerk ! Qui aurait envie d'être nonne ?

Entre bonne sœur et criminelle, je la préfère nettement en criminelle oui. En tout cas, l'image est déjà plus agréable à imaginer. «Non, je te vois pas en criminelle, mais j’essaie de te remonter le moral.» Niveau vie passionnante, ça doit quand même être plus sympa d'enfreindre la loi que de tenir une maison d'hôte, mais bon comme la grande règle de la vie le veut, on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a, et pour le reste, il y a la télé. Et je ne sais pas si c'est vraiment une règle de vie, mais pour moi ça fait du sens. Après tout, je trouve ma vie ennuyante aussi, enfin pas tout le temps, parfois ça me plait bien, j'ai appris à m'en contenter, mais qu'est-ce que je ferais d'autre de toute façon ? Ce n'est pas comme si on avait le monde à nos pieds, comme si on pouvait sauter dans un avion, changer de pays et changer de vie. On est coincé ici et la seule façon de ne pas finir dépressif c'est de se dire que c'est parfait comme ça, que nos vies nous conviennent parce que ce sont les nôtres tout simplement. Il faut suivre la route qu'on nous a tracé, ou alors on ne tarde pas à nous remettre dans le droit chemin.

Par contre, c'est tout de suite moins drôle quand elle me regarde soudainement en clamant que c'est mon tour. Mon tour de quoi ? De parler ? Alors non pas du tout, pas d'accords ! Je déteste parler de moi pitié ! Et je sais, c'est la règle d'une conversation, les deux doivent parler, je lui pose des questions, elle a le droit de le faire en retour. Voilà pourquoi je me terre dans mon coin et que j'évite les gens, comme ça pas de risques qu'on me demande des nouvelles de moi. Qu'est-ce que je peux bien lui répondre ? Mon père est le même taré absolu qu'il a toujours été, je ne le supporte pas et il ne me supporte pas et moins on se supporte, plus je risque d'y passer ? Que ma maison tombe en ruine parce que je lui le seul à rapporter de l'argent et que je préfère la mettre sur ma voiture que de l'investir quand quelque chose qui se gâchera d'une manière ou d'une autre ? Non, je ne vais pas lui dire ça. Je lui souris, haussant les épaules. «Ça va. Le boulot est pas toujours constant, mais je me débrouille. Je pourrais prendre un emploi fixe, mais j'aime pas trop les horaires alors...» Je lui glisse un regard entendu. C'est connu de tous, mon sens des responsabilités étant très approximatif, si je travaillais pour quelqu'un sur une base régulière, j'aurais tôt fait de me faire virer. «Et pour le reste...rien de vraiment nouveau. J'ai pas vraiment le temps pour une relation alors...non, en fait y'a bien quelqu'un qui me plait, mais...c'est plutôt compliqué, voir un peu impossible je crois.» Comme s'il y avait déjà eu quelque chose de simple dans ma vie de toute façon...Enfin, au moins je m'en sors pas trop mal niveau réponse évasive. Dire et ne rien dire à la fois, c'est ça le secret. Et puis, ce ne sont pas des mensonges, juste des vérités ajustées.
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Anastasia L. Brooks
Anastasia L. Brooks

date d'arrivée : 08/04/2013
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MessageSujet: Re: MARKUS (+) promenons-nous dans les bois...   MARKUS (+) promenons-nous dans les bois... EmptyVen 6 Sep - 12:49



“ promenons-nous dans les bois... ”

« Merci du soutien ! Tu brise mes rêves de reconversion. » glisse-t-elle dans un sourire.
Pendant quelques minutes, Anastasia s’imagine dans le rôle d’une nonne, et définitivement, ce n’est pas pour elle. Elle ne supporterait pas les remarques ou les autres conneries qui vont de paire avec cette fonction. Il faudrait en plus qu’elle fasse des activités à la con et pour rien au monde elle n’aurait envie de faire de telles choses. Dans le fond, sa situation à Caswell n’est pas si pire en comparaison.
« Je sais... Je n’y peux rien, le style premier de la classe ne m’a jamais intéressé. » ajoute la brune en haussant les épaules.
Pourtant, lorsqu’elle se trouvait à l’école – tout du moins, au collège et au lycée, il y avait bien des jeunes hommes qui n’étaient pas mal et bien évidemment, elle ne se privait pas parce qu’elle était amoureuse de son ami, mais elle n’a jamais été amoureuse de ces gars. Elle ne le pouvait pas. À croire qu’Hunter est sa drogue personnelle.

Mais quoiqu’il en soit, la jeune femme retourne un peu les questions à Markus, avec dans l’idée qu’il parle un peu plus de lui puisqu’elle a l’impression qu’ils ne parlent que d’elle et à force, ils auront vite fait de faire le tour des sujets. Anastasia n’est pas franchement intéressante et sa vie l’est encore moins. Elle se terre dans cette ville, elle ne sort que très peu de sa maison d’hôtes et ne voit pas grand monde à part les clients.
Elle écoute les réponses de son ami tout en continuant de faire attention aux endroits où elle met les pieds ; il serait dommage que la promenade soit écourtée à cause d’une maladresse.
« T’as bien raison. Les horaires, c’est chiant. » glisse-t-elle dans un presque murmure.
Elle-même a des horaires en fonction des clients et parfois, elle se sent blasée de faire toujours les mêmes gestes, dire les mêmes phrases... toujours aux mêmes heures, les mêmes moments... et même si les têtes changent, cela reste une fichue routine dans laquelle elle s’enfonce de plus en plus.

Mais le reste de ce que Markus raconte l’intéresse particulièrement et un sourire étire les lèvres de la brune. Elle tourne son visage vers le sien, le scrute durant quelques secondes et penche la tête sur le côté, comme si elle pouvait lire en lui comme dans un livre ; mais force est d’admettre que ce n’est pas du tout le cas.
« Compliqué et impossible, tu dis ? Ça me connaît ! » dit la demoiselle dans un nouveau sourire.
Parce que ses relations amoureuses le sont toujours, personne ne peut prétendre le contraire. Elle s’y connait tellement bien que dans le fond, peut-être pourrait-elle se reconvertir dans une agence qui viendrait en aide aux pauvres personnes qui tombent amoureuses de quelqu’un, mais que ce n’est en aucun cas réciproque. Cela pourrait vraiment être un bon plan.

« En quoi ça l’est ? Qu’est-ce qui peut rendre une relation impossible avec cette personne ? » demande la jeune femme, curieuse.
Bon, c’est aussi parce qu’elle aimerait bien qu’il lui en parle et si elle peut être à la fois une oreille attentive et une bonne conseillère, elle ne s’en privera pas. À croire que dans cette ville, il y a toujours des personnes qui sont dans l’obligation de vivre seuls sous n’importe quel prétexte. Elle-même sait parfaitement que son avenir amoureux n’est pas clairement défini et qu’il est fortement probable qu’elle termine seule si elle ne se remet pas les idées en place rapidement. Mais elle y songera un peu plus tard...
« Raconte-moi tout. » ajoute la brune, souriante.

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