Iouri Cain - Oh it's good to be back home again.

→ Iouri (Luke) Cain.

43 ans; né(e) le 18/06 à Caswell, Maine; en recherche d'emploi ; Hometown.

“ Cobblestones and lanterns
Lining every street
Calling me to come home again ”

Lorsque l'on vit à Caswell, on s'attend à ce que tous les jeunes garçons soient polis, gentils, souriants, aimables, charitables même, à aller tous les dimanches à l'église ou ne serait-ce qu'à aider la petite vieille du coin à traverser. Iouri a toujours été le genre de garçon à jurer, à frapper lorsqu'on l'énervait avant de discuter, à cracher par terre en insultant les gens, à faire un doigt dès qu'on lui demandait une petite pièce, à roupiller pendant la messe ou à faire un croche-patte à la vieille au lieu de lui tendre le bras. On a souvent blâmé la mort du père, le fait que la mère n'était pas trop présente pour lui à travailler comme une forcenée pour faire vivre ses deux garçons puis la mort du petit frère. Les nombreuses fois où il s'était retrouvé au poste de police à cause d'une quelconque connerie, il avait joué de sa situation. Pauvre garçon qui n'avait plus de papa comme figure d'autorité, pauvre garçon qui ne pouvait pas parler à maman, pauvre garçon qui se sentait responsable de la mort de son frère. En fait, il était juste comme ça. Il n'y avait personne d'autre à blâmer sauf lui-même. C'était sûrement à cause de cette image qu'il donnait aux gens que personne ne l'a cru et qu'il a fini en taule. La prison l'a beaucoup aidé à se canaliser mais, chasser le naturel et il revient au galop. Même si le fait de se venger lui titille l'estomac, il n'en fera rien. Il préfère de loin regarder les autres se détruire eux-mêmes. Et avec tout ce qu'il a vu à Caswell dans sa tendre jeunesse, il est sûr que la ville n'aura pas besoin de lui pour finir en cendres. Râleur, analphabète sur les bords et petit merdeux qui ne se gêne pas pour regarder sous la jupe des filles, il ne reste pas moins quelqu'un d'abordable, drôle – surtout pour lui – et avec des rêves plein la tête.

Dans cette zone vous pouvez nous parler des goûts de votre personnage, faire des listes de mots qui pour vous l'évoque, soyez bref mais efficace !

(Questions-réponses, répondez du point de vue de votre personnage à la première personne, laissez-vous prendre au jeu ! Essayez de faire un minimum de cinq lignes en moyenne.)

→ Quel est votre sentiment vis-à-vis des étrangers ? Je m'en moque un peu. Je ne fais plus réellement parti de la ville même si je suis né ici, à Caswell. Je reviens après sept longues années d'absence. Est-ce qu'on peut dire que je suis un étranger alors ? Les habitants ne m'ont jamais réellement accepté je pense ou alors j'ai tout fait pour ne pas être accepté. J'en sais foutrement rien. Il n'empêche que ces foutus arriérés aiment pas les étrangers, alors juste pour les faire chier, si je croise un étranger, j'lui taperai la bise et lui serrerait la main.

→ Que pensez-vous du conseil municipal et de son action ? Le conseil municipal a toujours été un opportunisme qui se prenait pour le Parlement ou le Président des États-Unis. Il se prendrait presque pour Dieu si c'était pas péché d'y songer. J'ai jamais su ce qu'il manigançait, ma mère me disait souvent de laisser tomber et que de commencer à fouiner dans les affaires du conseil, c'était se condamner et se fermer les portes du bon vouloir de la municipalité. J'captais pas trop ce que ça voulait dire mais j'ai eu le temps d'y réfléchir et croyez-moi, mieux vaut ne pas s'en mêler. De toute façon, il finira par se vendre lui-même, le conseil. J'ai même envie de dire que, si quelqu'un veut faire tomber le conseil, je suis partant. Fuck les habitants, fuck le conseil, fuck Cawell, bordel de merde.

→ Que pensez-vous des récents événements ? Croyez-vous en toutes ces rumeurs surnaturelles ? Caswell a toujours été une ville bizarre, un peu mystique sur les bords. Je pense que les gens aiment cultiver ça. Ce n'est qu'une ville comme les autres, après tout. Il y a des gens qui cachent des choses, comme partout, il y a des accidents, comme partout, il s'y passe des choses qu'on ne peut pas forcément expliquer, comme partout. Ce qu'il se passe en ce moment, ce n'est rien d'autre qu'une blague. Soit le conseil qui cherche à garder une certaine prise sur les habitants en les effrayant soit un petit con qui a bien pris la relève en fait.

→ Avez-vous un secret vous concernant à nous révéler ? A part le fait que je sois innocemment mais que tout le monde s'en branle, je vois pas. Ah, si, peut-être un. Quand j'étais plus jeune, j'allais souvent m'introduire chez les gens la nuit. A Caswell, on laisse beaucoup les portes ouvertes et même lorsqu'elles étaient fermées, je trouvais toujours le moyen de les ouvrir. Je ne volais jamais grand chose, des objets le plus souvent ou vingt dollars lorsque ma mère ne me donnait pas de fric pour bouffer le midi et me boire une bière en sortant de cours. Si je suis fier d'avoir volé les gens de Caswell ? Ouais. En plus, je connaissais pas mal de secrets à la con comme Monsieur D qui couchait avec Madame R alors que les deux étaient mariés ou que Monsieur F couchait avec Monsieur P... Des pédales, des adultères et des incestes, on en parle de ça ? Et c'est moi le pédophile, hein...

→ Avez-vous été témoin dans la ville de choses que vous aimeriez dénoncer ? Putain, si vous saviez. Les gens m'ont jeté la pierre et j'peux vous dire que j'en ai vu et entendu, des trucs bien pire que ce qu'on m'a toujours accusé d'avoir fait. Adultères, petits crimes et larcins en tout genre, ça m'étonnerait même pas qu'il y ait de la drogue qui circulent et des putes qui se baladent à la recherche d'un peu de fric à se mettre sous la dent. Je n'ai pas encore été témoin d'un truc que le conseil aurait fait mais ça ne saurait tarder. J'attends leurs faux pas avec impatience.

→ Vous êtes pris dans un cyclone. Des débris sont tombés sur la personne qui vous est la plus chère et sur un enfant que vous ne connaissez pas. Si vous la sauvez cette personne vivra avec un handicap terrible mais l’enfant mourra. Si vous sauvez l’enfant il sera indemne mais l’autre mourra. Vous ne pouvez en sauver qu’un, alors que faites-vous ? Sans hésitation : le gosse. J'ai plus d'amis, plus de famille, l'amour c'est pour les tafioles et j'ai donc personne qui m'est chère. Le môme au moins, il vivra. Dans un monde de merde et dans une ville de merde, mais il vivra. Quand il y a d'la vie, y a d'l'espoir. Comment ça je dois la fermer ? Et mon poing dans ta gueule, il va la fermer ?

“ tell the world I'm coming home ”

La ville n'avait pas changé. Après toutes ces années, Iouri crut que la ville aurait pu évoluer, se diversifier, devenir quelque chose d'autre mais non. Lorsqu'il remit les pieds dans la ville, il retrouva la même merde partout, à chaque coin de rues. Les mêmes grands sourires hypocrites et pleins de faux semblants, les mêmes habitants austères et consanguins, les mêmes esprits fermés et conservateurs qui lui donnaient la gerbe. Son sac à dos en main, il se demandait pourquoi il était revenu. Toutes les routes ramènent à Caswell. Il avait tenté de s'échapper de la ville, de ne jamais se retourner et de ne jamais y revenir mais en vain. Tous les chemins qu'il avait emprunté pour la fuir finissaient par le ramener chez lui. En premier lieu, il pensa à la nostalgie. C'est vrai, c'est là que tout avait commencé. Et pourtant, avec toutes les merdes qui lui étaient arrivées à cause de cette putain de ville... Attiré, hypnotisé, obsédé, il en avait souvent rêvé de sa ville, coincé dans sa cage. Et il avait eu le temps d'en rêver, vu le nombre d'années qu'il était resté enfermé. Il avait songé à se venger de la ville, la faire brûler avec tous ses pecnots et bouseux qui l'avaient pointé du doigt. A quoi cela aurait-il servi ? La meilleure vengeance au final, c'était peut-être de revenir et montrer qu'il s'en foutait royalement. Sûrement cela qui l'avait guidé jusqu'à Caswell. Et si les gens avaient oublié, pardonné ? Pardonner... Il n'y avait rien à pardonner, il n'avait rien fait de mal.

La nuit était tombée lorsqu'il était revenu à Caswell. C'était mieux, personne ne le verrait et il avait toujours préféré l'obscurité. La route avait été longue, il avait eu la chance de se faire prendre en stop. Il en avait même été étonné. De nos jours, qui prend en stop un mec mal rasé, les cheveux sales, avec des fringues trouées qui pue la bière et la transpiration ? A croire que les gens n'ont vraiment peur de rien ou qui, au contraire, rêvent de rencontrer le prochain serial killer qui mettra un peu de piment dans leur misérable vie. Il donna un coup de pied dans une pierre, avançant les mains dans les poches. Ses pas le menèrent automatiquement devant chez lui. Il leva les yeux et observa la vieille maison. De nouvelles personnes avaient dû l'acheter. La pelouse était bien tondue, le jardin bien entretenu, pas de vitres cassées, pas de tags. La maison ne lui appartenait plus. En prison, il avait apprit qu'il ne restait plus que lui, des Cain. Ses bras se croisèrent sur son torse. On lui avait apprit aussi qu'il n'avait aucun droit sur la maison, que l’État, la ville l'avait réquisitionnée. Tout ce qu'il y avait eu dans la maison avait été donné, vendu, jeté. Son vélo dans le garage, les revues pornos qu'il avait caché sous une planche juste sous son lit, les jumelles qu'il avait posté sur sa table de nuit pour espionner les voisins d'à côté, les babioles qu'il bricolait près de la falaise, les photos accrochées au mur d'une famille éclatée et des amis oubliés. La ville avait vraiment tout balancé ? Ce n'était pas si étonnant, dans le fond. Ville de merde. Habitants de merde. Il haussa les épaules et traça sa route. Iouri regretta de ne pas avoir une clope dans le fond de sa poche, ça l'aurait certainement réchauffé.

Pas loin de son ancien chez-lui, il y avait la maison de la gamine. Elle avait ruiné sa vie, il aurait voulu aller frapper à la porte et lui dire bonjour, lui montrer qu'il était revenu. C'était risqué de retourner à la case prison. Il scruta les fenêtres. Habitait-elle encore là, dormait-elle toujours dans cette chambre ? Sûrement, oui. Les salopes dans son genre ne quitte pas la ville et deviennent des commères, femmes au foyer, à élever une dizaine de mioches pour assurer la longévité de la ville. Il grimaça. C'était son péché mignon, les gamines. Il n'avait jamais touché, il se contentait de regarder. Il s'était juré de ne pas tomber dans cet engrenage. C'était du bidon, tout ça. Il n'avait pas pu résister. Elle était jolie, avec ses grands yeux gris, sa peau claire et lisse, son corps à peine formé et ses longs cheveux blonds ondulés. Son regard avait insisté sur ses jambes nues alors qu'elle se baladait en short, sous son nez. Elle avait tourné la tête et lui avait sourit. Et un soir, elle l'avait suivi alors qu'il rentrait chez lui. Elle lui avait parlé tout le long du chemin, lui posant des questions, à savoir s'il vivait seul, s'il était seul, s'il se sentait seul. Elle portait une jupe, peut-être trop courte pour son âge. Il crut même apercevoir son sous-vêtement alors qu'elle faisait tourner sa jupe en lui demandant s'il l'aimait bien. Elle portait une culotte bien trop déplacée pour son âge. Elle insistait et voulait monter chez lui. A quatorze ans, une fillette demande-t-elle à un homme de rester chez lui pour la nuit ? Il avait refusé. Il avait déjà une sale réputation. Une réputation qu'il s'était forgé lui-même. Petit merdeux, il n'avait même pas de diplôme, avait passé son temps à sécher les cours et à foutre un bordel pas possible en ville. Combien de fois sa mère était allée le chercher au poste de police ? Les soirs suivants, elle avait joué le même jeu : la petite fille innocente qui battait des cils en souriant. Elle lui avait dit qu'elle aimait les garçons plus âgés, ceux qui n'avaient peur de rien ni de personne, ces mecs qui buvaient de la bière et fumaient, crachaient par terre et juraient. Il céda lorsqu'elle lui passa les bras autour de la taille en lui murmurant qu'elle serait toute à lui. Et elle fut toute à lui, pour une nuit. Une nuit qui lui valut sept ans, trois mois, deux jours, six heures et vingt minutes de prison. Parce qu'il s'était bien comporté. Les occasions n'avaient pas manqué, pourtant, de se défouler là-bas. Finir sa vie entre quatre murs, c'était pas pour lui. Il inspira profondément, observant la fenêtre de sa chambre. C'était plus facile de dire que le mec de trente six ans l'avait violé plutôt que de dire à papa et maman que c'était trop difficile de rester vierge jusqu'au mariage. Il avait des antécédents, les gens de la ville savaient ce qu'il était : un fouteur de merde. Et il avait foutu la merde dans leur précieuse petite ville en s'amusant avec une mineure. Des gamines avaient témoigné, disant qu'il les avait regardé un peu trop longtemps, d'autres avaient dit qu'elles avaient été espionnées, d'autres sont même allées jusqu'à prétendre qu'il avait eu les mains baladeuses. Iouri n'avait même pas essayé de se défendre. C'était sa parole contre leur.

C'était être un peu masochiste de revenir ici. On lui lancerait des pierres, il se ferait insulter, il n'arriverait sûrement pas à retrouver du travail et Dieu sait qu'il en avait besoin pour que les autorités ne le fassent plus chier. Le soleil commençait à se lever, il avait erré dans la ville toute la nuit, comme un fantôme. Il était prêt à retourner à la maison et faire ce qu'il savait faire de mieux : faire chier son monde. Putain, ce qu'il donnerait pour une clope.

→ Alan.

REUH \o/

Re you fuckin queen slut What a Face

Merci Bitch oh my bitch What a Face

Oh putain. OH PUTAIN. MADS. MADS. J'AI UN FUCKING LADYBONER. (en plus, j'disais justement à jude comment je bavais sur mads en ce moment. because. yes.)

je veux un lien direct.
" a un penchant pour la cleptomanie " épouse Ingvar nop

Re-Welcome. What a Face

Bon courage pour ta fiche.
I love you.

Rebienvenue you fuckin' piece of crap ! Plus moyen d'se faire pedobearer avec lui mehehe
Have fun !

date d'arrivée : 29/05/2013 mensonges : 37

Quel homme charmant, poli et distingué, un véritable amour 8D \o/

ohmygod. holy shit. MADS. lit

(sam, i feel u.)
pis ta fiche est asljlajhpja, j'aime déjà le personnage okay. ohyeah

bon courage pour le peu qu'il te reste à faire, et j'ai hâte de voir ce que iouri va donner. mauve

oh. et. rebienvenue, btw. What a Face

J'ai remarqué que pour se faire aimer des habitants ici, fallait être un gros pouilleux What a Face

*sort*

Héhééé content que le p'tit Iouri vous plaise 8D ! C'est déjà prévu Sammy, que je fasse quelques petits cambriolages dans le voisinnage avec Ingvar 8D... *oupasmaisj'aimel'idée*

Et voilà, finiiii 8D

date d'arrivée : 01/11/2012 mensonges : 621 crédits : Judasnana âge : 26 ans

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