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 Cela tombe très mal... feet Shirley Anderson

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MessageSujet: Cela tombe très mal... feet Shirley Anderson   Cela tombe très mal... feet Shirley Anderson EmptySam 17 Aoû - 15:18


Cela tombe très mal
Jenny S. Unknown
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             Shirley Anderson



Enflure… Putain d’enflure… La journée aurait presque pu être douce. Comme l’autre anorexique paumée l’avait dit, le gardien le plus redouté était passé à la journée pour quelques temps. Et de jour, impossible d’échapper à la vigilance du reste du personnel de la police. Mais ça n’avait pas empêché le chaos de se faufiler entre les rues insalubres. Certains SDF changeaient de visage la nuit, portant le masque de la folie. Les personnes eux-mêmes perdaient contrôle. Je savais souvent pensé. Ceux là devenaient-ils violents parce qu’il devenait pour la nuit, la seule autorité en ce lieu ? Étais-ce le pouvoir qui les rendait si vils ? Ou bien la frustration d’être rejeté, au même titre que les malades dont ils devenaient les garde-fous ? Le fait est qu’il ne fallait pas dormir. Mieux valait se montrer vigilant et se tenir tranquille. Avec un peu de chance, les SDF les plus fous, ceux qui n’ont même plus conscience du danger et dont l’instinct de survie déraille, attireraient l’attention sur eux.

Je m’étais tenu à l’écart, trouvant non loin un coin d’assise au bord des maisons, dans l’obscurité d’une petite ruelle. Si je restais suffisamment silencieuse, la plupart passerait sans même me remarquer. Je ne devais pas être de ceux que l’on voit aujourd’hui ni aucun autre jour. Je revenais de quelques jours d’isolement cacher et mon corps en portait encore les séquelles. J’étais affaibli pour quelques jours.
La tête posée en arrière contre un mur, je pensais, gardant les yeux bien ouverts comme si un simple clignement de paupières pouvait représenter un danger trop grand pour moi. Un léger sourire habillait mon visage froid tandis que je repensais à l’anorexique. Elle avait remarqué quelque chose d’assez cocasse pour me distraire quelques temps. Un sourire. Un regard. Une trahison. Celle des sentiments, celle d’un attachement. Mon sourire s’agrandit encore, à mesure que je m’en persuadais. Cette paumée avait trouvé un soutien, une épaule et peut-être plus mais cette anorexique et morte. Elle avait passé quelques jours en isolement elle aussi en ma compagnie mais n'avait pas tenu le coup avec très peu de nourriture. J’aurais juré que cela avait un rapport avec sa partie de jambes en l’air illicite. Se pourrait-il que cela fatigue au point de devoir manger plus ? Quoi qu'il en soit on dirait bien que les gens préférait me voir isolée et en péril, entre les mains de Satan comme cette anorexique ? Quelle folie dans ce cas… Ne savait-elle pas que l'anorexie était chose courante par là-bas ? N’avait-elle donc trouvé aucun autre moyen pour se venger de la vie que de goûter au plaisir alors qu'elle n'avait déjà plus de force ?

Mon sourire s’évanouit lentement lorsque j’entendis des cris s’élevé au bout de la rue. Je pouvais y distinguer deux silhouettes à la démarche mal assurée. La nuit ne tarderait pas à pointer le bout de son nez, vaincue par le temps. Je jette un œil de l’autre côté de la ruelle. Pas de lumière de ce côté-ci. Je ne devrais pas rester là surtout que mon ventre ne fait que gargouiller. Je me redresse, m’appuyant sur le mur derrière moi et commence à m’enfoncer dans l’obscurité de l'autre coté de la ruelle. Me retournant pour m’assurer que je distançais les deux autres, je m’aperçus qu’ils n’étaient plus dans la lumière. Je ne les entendais plus non plus. J’observe avec plus d’insistance, cherchant à distinguer ne serait-ce qu’un mouvement ou un bruit de pas. Néant. J’étais de nouveau seul. Je tourne les talons pour m’enfoncer un peu plus dans l’obscurité et y trouver un endroit pour m’asseoir. Mes yeux de nouveau pervertis d’avoir trop fixé la lumière, mirent un certain temps à s’ajuster. Je ne vis rien de l’homme qui se tenait devant moi. Cependant, je pus le sentir. Dans le fracas d’un coup bien placé mêlé à celui d’un cri de rage, Je sentis une main, ou du moins ce qui y ressemblait, se balader sur mon jeune corps. L’agresseur resta tout contre moi, un court instant, laissant sa main droite sur ma hanche, sa main gauche dans mon dos et me maintenant légèrement contre lui. Je pose mes mains autour de celle de mon agresseur essayant en vint de les retirer, tête baissée. Une sensation de chaleur envahit mon corps et je serre la mâchoire tout en redressant la tête pour distinguer les traits de mon agresseur. L’autre me lâcha et s’écarta en rallant, croisant mon chemin en me gratifiant d’un léger coup d’épaule.

Je reste sur place, debout, sur mes jambes chancelantes, les mains resserrées sur ma poitrine, pourtant ce n'était pas la première fois que cela arriver après tout une petite fille comme moi était souvent emmener à ce genre de rencontre mais pourquoi avait-il fuit ? Je ferma les yeux, prit de vertiges. L’une de mes mains se posa contre un mur tout proche et je m’accompagne jusqu’au sol. Je m’assois de nouveau. Je n’aurais pas dû bouger plus tôt. C’était là la dure vérité. Je ne voyais pas ma plaie mentale mais ça ne devait pas être beau à voir. J’hésita un instant quant à partir très loin ou rester sur place. Peut-être étais-je si bien au calme que je ferait mieux de rester ici. Mais le soleil commençait à disparaitre et les lumières bientôt referaient de l’ombre pour accueillir le changement de température. Les gens du jour quitteraient les lieux pour faire place à ceux de la nuit. Je ne resterais pas longtemps seul. Je serre la mâchoire et prend ma tête entre mes mains, laissant échapper un gémissement de douleur intérieur. Ma tête se redressa presque violemment contre le mur tandis que mes mains exploraient la forme de mon crâne. J’étais folle bien évidemment. Je restai ainsi quelques minutes. Une rafale de vent fit tomber une branche et j’entendis le bruit significatif de la chute de cette branche sur le sol.

J’ouvre les yeux, tant bien que mal et jette un regard douloureux vers ma prochaine destination. Mon ventre n’arrête pas de gargouiller et mon estomac me fait mal, normal car je n’ai pas mangé de toute la journée. Heureusement, ce n’est pas la première fois que je fais cela, rentré dans une maison pour piquer de la nourriture. Donc je m’introduis facilement dans cette fameuse maison par une fenêtre non fermer, je fait bien attention qu’il n’y est personne ou du moins que personne ne me voie. La cuisine fus facile a trouvé, j’avance petit à petit vers le frigo avec un regard d’ogre, j’ouvre le frigo… Yes !! Jackpot il est plein, il n’y a plus qu’à se servir, hop un petit bout de jambon, non un gros bout de jambon, non tout le jambon. Avec des reste d’hier soir, des pates froide pas de problème avec une tomate, non deux tomates, non trois tomates… Parfait il n’y a plus qu’a mangé, je porte la première tomate à ma bouche quand je voie une femme me regarder étonné…

« Est-ce bien nécessaire ? » Fis-je, jetant un regard désapprobateur à l'étrangère maintenant toute proche.« Je ne pense pas que nettoyer maintenant servira à quelque chose, après tout on salie mais on ne nettoie jamais alors pourquoi le ferait-on maintenant ? Et puis vous êtes la depuis combien de temps ?» Je redresse la tête pour fixer l'étrangère. Chanceuse… Sérieusement ? Non je ne crois pas que je suis chanceuse… Ma tête retombe en arrière comme pour désigner un moment ennuyant. Tout ce que j’espérais c'est que cette femme n'ai pas vue la scène de tout a l'heure quand je suis rentré par la fenêtre, c'est vrai qu'un signe de nervosité ce fis ressentir chez moi.



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Shirley Anderson
Shirley Anderson

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MessageSujet: Re: Cela tombe très mal... feet Shirley Anderson   Cela tombe très mal... feet Shirley Anderson EmptyLun 19 Aoû - 3:09

La télévision se faisait entendre en sourdine, le bruit de l'eau sortant de la pomme de douche dans la pièce d'à côté se faisait aussi entendre. Puis, l'eau s'arrêta, quelques bruits se firent entendre et quelques minutes plus tard, la porte s'ouvrit sur Shirley. Elle comptait passer une soirée tranquille (comme d'habitude), seule (comme d'habitude) à lire (comme d'habitude). Jusqu'à ce que le téléphone ne sonne une dizaine de minutes plus tard venant interrompre ses plans habituels de soirée. Quelques minutes plus tard, elle était partie travailler. Travailler aussi tard n'était pas dans ses habitudes (on l'avait compris), la plupart des personnes étaient chez elles à cette heure là et ne voulaient pas avoir une inconnue nettoyant chez eux, mais, selon l'homme au téléphone, il y avait urgence. Il ne mentionna pas quelle urgence et elle ne chercha pas à se renseigner. Il lui offrit un assez bon montant. Plus que ce qu'elle demandait. Elle ne dit pas non. Elle n'avait pas vraiment les moyens financiers de refuser. Elle était loin de rouler sur l'or. Même si elle y était habituée, un petit surplus, elle n'allait pas refuser. Elle accepta donc l'offre. Elle se prépara, se rendant ensuite le plus rapidement possible en direction de l'adresse qu'on lui avait donné. Avant de sortir de chez elle, elle avait regardé sur une carte et avait noté des indications pour être sûre, bien que le coin lui disait quelque chose. En plus d'une dizaine d'années, les choses avaient bien eu le temps de changer.

L'homme et la femme de la maison (qui avaient l'air très coincé) lui expliquèrent ce qu'elle devait faire, lui disant que dans deux heures, elle devait être partie et que le plus possible devrait être fait. On lui donna de l'argent liquide, qu'elle rangea dans son sac, lui disant que le même montant lui serait donné plus tard si elle avait le temps de toute faire correctement. Très bien. Elle allait faire son possible. Le couple partit, les lumières de la voiture s'éloignèrent et elle enleva son manteau, ses bottines, enfila ses souliers, des gants jaunes, explorant ensuite la maison pour voir la taille et essayer de repartir le tout pour que ce soit fait le mieux possible. Elle se demanda pourquoi elle devait faire du ménage. C'était propre. Un peu poussiéreux, pas énormément, comme si on avait rien fait depuis deux jours. Il y avait plus de maniaques de la propreté qu'elle. Elle était rassurée. Elle fit tout de même ce qu'elle devait faire, des écouteurs à ses oreilles après avoir été chercher les produits (il y en avait des tonnes et des tonnes, c'étaient eux qui devraient faire du ménage, ils étaient mieux équipé qu'elle). Les pièces furent faites, au fur et à mesure, bien faite. Elle n'était pas du genre à faire ça vite fait. Elle détestait ça.

Elle alla vers la cuisine, ouvrit la lumière et elle vit une fille, selon les cheveux blonds, qui fouillaient dans le frigo. Bon, il ne devait y avoir personne, mais il pouvait toujours y avoir des imprévus. La demoiselle avait dû entrer par une autre porte et ne pas faire de bruit en le faisant. La rousse ne se doutait pas à quel point ce qu'elle venait de penser était vrai. Quelque instant plus tard, la fille se retourna, mangeant la tomate comme une pomme. Une adolescente. Ah, voilà l'imprévu. ''Je vais passer la soirée chez des amis.'' Et bah non, à la place c'était ''je vais vider le frigidaire pendant que mes parents sont pas là.'' Comme s'ils n'allaient pas s'en rendre compte ensuite. Bref, ce genre de détail ne la concernait pas du tout. Elle était là pour faire du ménage, peu importe ce que la blonde pouvait en dire. Elle ne l'avait pas vu entrer par la fenêtre. Si cela avait été le cas, elle aurait réagi avant. Avant que la blonde n'ait eu le temps de se rendre au réfrigérateur. Bref, en voyant la fille, elle avait enlevée ses écouteurs, fermé sa musique. C'était un peu plus prudent comme ça elle trouvait. Pas de paroles manquées ou quelque chose comme ça. Elle avait bien fait, car une fois retournée, la demoiselle lui adressa la parole. Elle ne semblait pas être ravie de la voir là. Trop tard.

« Tes parents m'ont demandé de le faire, alors, je le fais. » fut tout ce qu'elle dit. Ses parents. Elle pensait qu'elle habitait dans cette maison. Elle avait vu une chambre, en faisant le ménage, qui pourrait très bien passer pour une chambre d'adolescente. Tout du moins, elle supposait. Sa propre adolescence était bien loin, elle l'avait surtout passé à travailler quand elle n'était pas en cours et elle s'était terminée à ses seize ans, comme tout, pour un horrible départ. Elle aurait peut-être dû faire un peu plus attention aux photos de famille qu'il y avait. Ce qu'elle ne faisait pas, se contentant de les nettoyer sans les voir. Ce genre de photos la déprimait, elle ne pouvait pas trop dire pourquoi. Si elle y avait porté un peu plus attention, elle aurait très bien pu voir que l'adolescente de la famille était une brune aux yeux bruns et non pas une blonde aux yeux bleus. Tout comme qu'elle ne se ressemblait pas du tout. Là, Shirley faisait juste penser que la blonde faisait bien de manger autant, elle était bien mince. Prendre un peu de poids ne lui ferait pas de mal. À moins que ce soit une crise de boulimie. M'enfin, elle n'allait pas se mettre à psychanalyser. Elle ne savait pas du tout comment on faisait de toute façon.

« Ça fait environ une heure que je suis là. » lui répondit-elle ensuite, après avoir regardé l'heure à sa montre. « J'ai presque fini. » la renseigna-t-elle. Il lui restait la cuisine, la salle de bain, la salle d'eau et les planchers à nettoyer. Pas grand-chose. Rien du tout si on se fiait à la propreté des lieux. Face à ce qu'elle avait déjà pu nettoyer, la maison, avant qu'elle passe, brillait de propreté. « Bon appétit. » dit-elle ensuite à la blonde. Et bonne crise de foie avec tout ce qu'elle avait pris, mais encore une fois, ça ne la concernait pas. Tant qu'elle ne vomissait pas tout pendant qu'elle était là, il pouvait très bien arriver tout ce qui voudrait après. Elle ne se doutait pas non plus que les parents étaient justement partis chercher leur fille qui avait eu tendance à tout vomir pour essayer de ressembler à un mannequin. Elle se dirigea vers un comptoir, enlevant les objets qu'il y avait sur ce dernier pour les déposer ailleurs, afin de se mettre à nettoyer le comptoir. Elle n'avait pas besoin d'intimité pour faire son travail, alors, elle le faisait même si l'adolescente était dans la pièce.
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MessageSujet: Re: Cela tombe très mal... feet Shirley Anderson   Cela tombe très mal... feet Shirley Anderson EmptyMar 20 Aoû - 14:56

Cela tombe très mal

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Parfait… elle n’avait rien vue venir et ma mascarade marche à merveille, mais pour combien de temps ? Recroquevillée sur une chaise dans la cuisine, je soupirais. J’étais lasse… lasse d’être en vie ! Lasse de savoir cette épée de Damoclès présente au dessus de ma tête ou devrais-je dire suspendue au dessus des gens que je rencontre. Car je n’étais pas dupe. J’avais beau - être blonde - comme le dit si bien une expression courante ou même naïve ; je n’étais pas stupide. Non ! Loin de là. Ce pressentiment que j’avais eu à l’orphelinat… Oui, souvenez-vous ! Ce mauvais présage était bien fondé. Un compte à rebours avait commencé ce jour là. Ce décompte me terrifiais et je savais, je le sentais au plus profond de mon cœur, de mon âme ; il arrivait à son terme.

Cette finalité, je ne voulais pas y croire et encore moins l’affronter. Une larme coula le long de ma joue sans que je ne le veuille. Je l’essuyais rageusement d’un revers de manche et me levais après avoir finit, non dévoré mon repas. J’étouffais ici. Il fallait que je sorte… même si cela voulait dire affronter de nouveau les regards surpris des villageois. Oui, surpris ! Étonnés de voir une démon se balader comme si de rien n’était. Alors, déterminée à me sauver de cet endroit devenu suffoquant, je saisissais ma poupée, mon seul véritable ami et sortais de la cuisine.

Dans un premier temps je parvins à me vider la tête en observant les alentours de la maison mais cela fut très bref. Mes sournoises pensées me rattrapèrent, me faisant suffoquer. Je ralentis l’allure… J’en voulus à Satan de m’infliger ça ! Car oui, c’est lui qui avait installé ce malaise dans ma tête. Pourquoi n’acceptait-il pas mon innocence de petite fille ? Et surtout, pourquoi ne m’expliquait-il rien ? Et dieu, son amour pour moi était-il mort en même temps que l’annonce de ma naissance ? Car je sentais bien que ses sentiments envers moi n’étaient pas empreints d’amour. C’était facile à voir même si j’avais préféré me voiler la face en prétendant qu’il avait besoin de temps pour se réhabituer à ma présence. Voilà plusieurs années, seize exactement, que nous vivions dans le même monde… des centaines d'heures sans le moindre réel contact, ni la moindre explication. Il avait toujours une excuse et aucune n’était vraiment valable mais je faisais comme si je croyais à sa fatigue, à son manque de temps. Et les seules fois où je m’étais retrouvée dans un bon moment c’est lorsque j’avais été réveillée par d’horribles cauchemars. Car oui, malgré le fait que nous n’avions aucun contact, nous dormions ensemble. Mais il n’y avait rien… Le néant !
Je cessais de marcher pour remarquer que j’étais à quelques pas d’une photo de famille. Mon cœur failli exploser et j’aurais hurlé si je n’avais pas aussi mal. Tout me conduisait toujours à ce sentiment de vide… Même lorsque je marchais au hasard, l’esprit occupé. Alors autant dire que cette balade ne me menait nulle part. Assommée par toutes les questions qui me hantaient, je fis demi-tour.

J’aurais pu aller voir ailleurs et disparaître, cela aurait était parfait comme repas, mais j’avais peur de la réaction de cette femme et y aller en pensant ce genre de chose n’aurait pas été une excellente idée… Alors qu’elle ne fut pas ma surprise de voir que finalement tout ceci m’amuse. Je n’eus pas le temps de prononcer le moindre mot que l’idée de m’amusais me viens naturellement. Mon cœur rata un battement lorsque je vis la tête qu’affichait cette femme si sérieuse dans son travail. Le compte à rebours était-il terminé ? La réponse me coupa la respiration… Oui ! Ce que j’appréhendais tellement allait se dérouler. Je ne laissais rien paraître lorsque je m’avança vers cette femme. Pourtant, j’étais bel et bien terrifiée. Je regardais longuement cette femme puis décida de jouer le jeu jusqu’au bout ou en tout cas jusqu'à ce que cela ne m’amuse plus…
Pour ma part, je contournais la table pour m’asseoir face à la femme de ménage. Mais, au dernier moment me ravisais et m’adossais au buffet. Je ne voulais pas être trop près de cette femme par peur de ce que j’aurais pu lire dans son regard.
Cependant, une fois adossée au meuble, je plongeais mon regard dans celui de la gentille femme de ménage innocente. Savait-elle que j’étais excitée ? Que je n’avais qu’une envie, et que c’était d’être dans sa tête pour la manipuler… ? Pourtant, d’une voix douce qui ne laissait rien transparaître, je lui adressais ces quelques mots.


« Je suis désolé, je n’ai même pas pris la peine de vous dire merci tout à l’heure lorsque vous m’avez souhaité un bon appétit. Alors… ben merci. » Dis-je en plongeant encore un peu plus mon regard dans le sien comme pour installer un sentiment de confiance. « Hum… sinon, pourquoi êtes-vous femme de ménage ? C’est une tradition familiale ou bien vous l’avez décidé vous-même ? Surtout dite le si cela vous gène de discuter avec moi, mais ça fait longtemps que je n’ai pas discuter avec quelqu’un… » Je m’interrompis toute seule car ce que je venais de dire pouvais nuire à mon mensonge, après tout si j’était la fille du couple qui habitait ici, je devait discuter souvent. Terrible erreur de ma part
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MessageSujet: Re: Cela tombe très mal... feet Shirley Anderson   Cela tombe très mal... feet Shirley Anderson EmptySam 24 Aoû - 18:02

L'adolescente ne pipa mot, se contenant de manger. Très bien. Cela allait parfaitement à Shirley. Le silence lui allait très bien. Elle put faire du ménage en toute quiétude. L'adolescente dévora ce qu'elle avait sortie du frigo. Enfin, c'est ce qu'elle supposa car lorsqu'elle se retourna peu de temps après, il n'y avait plus rien. Ça n'avait pas pris beaucoup de temps. Elle allait s'occuper de nettoyer ça quand elle serait rendue à la table. Là, elle s'occupait des comptoirs. Elle ne chercha pas à savoir où était passée la jeune fille, elle était chez elle, elle avait bien le droit de faire ce qu'elle voulait sans se faire importuner par une femme de ménage. Elle ne savait combien de temps plus tard, la miss revint dans la cuisine. Un autre petit creux ? Elle avait soif ? Elle voulait parlé. Pas de point d'interrogation cette fois-ci, car c'était ce qui était en train de se faire. Parler. Ce qu'elle n'aimait pas trop. Elle s'excusa de n'avoir rien dit précédemment. Ce n'était pas grave, il lui semblait qu'on disait que tous les jeunes étaient mal élevés aujourd'hui non ? « De rien. » dit-elle tout de même. Il fallait rester polie. Après tout, de ce qu'elle avait vu de ses parents, ses derniers semblaient être tatillons sur la propreté et sur la politesse. Bon, à première vue, ce n'était pas le cas de l'adolescente, mais ça devait être de son âge. Ça lui semblait même être très logique. Les parents coincés et leur fille qui ne l'était pas.

Elle ne l'était pas du tout. Elle lui demanda pourquoi elle était femme de ménage. Parce qu'elle n'avait qu'un diplôme de lycée et qu'il n'y avait pas grand-chose d'autre qu'elle pouvait faire à part ça ? Bon, il y avait quelques autres petits boulots, elle aurait pu choisir n'importe quel autre comme elle l'avait fait. Elle préférait être femme de ménage car il y avait rarement du monde quand elle faisait son travail. Elle ne dit pas ça. Il y avait tout de même une raison. « Parce que j'aime bien nettoyer, ça me calme. » Et ça lui donnait l'impression de contrôler un peu quelque chose. La saleté, la poussière, le désordre. Lorsqu'elle s'en occupait, il n'y avait plus rien ensuite, parce qu'elle l'avait décidé et qu'elle était passée par là. C'était toujours à recommencer, mais ça ne la dérangeait pas. Surtout que la saleté ne lui parlait pas. Bien que ça ne paraissait pas qu'elle était embêtée par la jeune fille. Le reste du temps, si elle ne se gênait pas pour dire ce qu'elle pensait, là, elle le cachait. Elle était chez des clients. Ça changeait tout. Peut-être que la blondinette allait jouer les rapporteuses si ça se passait mal. Elle jouait donc la sûreté. « Je l'ai décidé par moi-même. » fut dit quelques secondes plus tard. Une tradition familiale. Ah ah. Elle ne se rappelait pas avoir déjà vu sa mère travailler. Elle entendait les chèques, l'argent que sa fille pouvait bien lui donner et elle allait tout jouer. Tout comme son père. Elle avait été gâtée. Ils étaient morts depuis dix ans. Elle l'avait appris il y avait quatre ans. Ça ne lui avait rien fait du tout. Pourquoi aurait-elle était sensible à la mort de ceux qui l'avaient vendue ? Elle n'avait donc pas été triste, n'avait pas pleuré. Elle avait rapidement passé à autre chose.

Elle secoua ensuite la tête. Non, ça ne la gênait pas du tout de parler. Surtout si elle ne le faisait pas souvent. « C'est difficile de parler avec ses parents, on dirait qu'ils viennent d'un autre monde. » commenta-t-elle, comprenant ce que ressentait la blonde. Enfin, elle pensait. Elle ne savait pas qui elle était vraiment. Elle ne faisait que penser à ses parents. Elle ne leur avait jamais vraiment parlé. Ce n'était pas comme s'ils avaient voulu l'écouter. Bon, hein, sa psychanalyse à trois sous allait se terminer là. Elle n'était pas très douée pour ça, surtout qu'elle devait en avoir de besoin et pas seulement un peu. C'était juste pour démontrer, encore une fois, que la demoiselle n'avait pas fait une erreur. Enfin, pour Shirley. Peut-être que quelqu'un de plus soupçonneux qu'elle se serait posé plus de question. Elle, elle pouvait l'être énormément. Parfois. Sauf qu'elle était aussi très partisane du : si je fiche la paix, on va me ficher la paix. Tout le monde ne le respectait pas toujours, mais au moins, elle pouvait dire qu'elle ne cherchait pas les problèmes. Enfin, elle pensait. Elle ne questionnait personne sur leur passé pour éviter qu'on la questionne. Il y avait toujours des curieux. Elle fit un mince sourire à l'adolescente, se remettant ensuite au ménage. Elle était là pour ça, pas pour piquer une jasette.

« Tu sais où tes parents sont partis ? » la questionna-t-elle. Ce n'était pas vraiment pour espionner, c'est pour savoir si l'endroit pouvait influencer sur quand ils allaient revenir. La circulation, les attentes... ils avaient dit deux heures, mais ça pouvait toujours être plus au moins tout dépendant. S'ils allaient chercher quelqu'un à l'aéroport ça pouvait être plus, tout comme s'il y avait du trafic.
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