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 thoughts of a dying atheist. over

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MessageSujet: thoughts of a dying atheist. over   thoughts of a dying atheist. over EmptyDim 28 Avr - 22:29


→ Liam Cael Aiden Caldwell.
26 yo; né le 2 août à Caswell, Maine; mécanicien dans un vieux garage; Pyrokynésie; infected.
“ the day that never comes ”
Instable ; maître mot de mon quotidien. N’avancez pas me connaître, je ne suis jamais le même. Je suis mort à chaque seconde, et je revis celle d’après. Immortel depuis maintenant quatre ans. Il faut prendre le terme dans un sens suffisamment large, bien entendu. Avant cela, j’étais relativement posé. Plus ou moins barré, cela dit. Avec une famille comme la mienne, comment ne pas l’être. Être sain d’esprit était une option inenvisageable. Véritable loup solitaire, mes proches se comptent sur les doigts d’une main. En même temps, Caswell n’est pas une ville forcément attirante, au niveau de la population. En outre, je n’hésite pas la moindre seconde à me confronter à quiconque vient me casser les couilles. Je n’ai pas ma langue dans ma poche, c’est peu de le dire. Plutôt du genre rentre-dedans. Et ce de différentes manières, selon mon humeur du moment. Et celle-ci, vous ne pouvez la connaître. Me provoquer, c’est un peu comme jouer à la roulette russe. Méfiance, quand tu nous tiens. La confiance ne s’attribue pas après seulement un regard. Je n’en reste pas moins doux et loyal envers mes proches, et suis une valeur sûre pour eux. Je peux être prêt à tout s’ils en ont le besoin. Ce qui me caractérise le plus, étant une force comme une faiblesse, c’est ce masque que je porte volontiers. Se cacher pour de ne pas laisser n’importe qui rentrer dans mon esprit, afin de me connaître. Je considère important de ne pas se révéler au grand jour, cela reste un moyen efficace de se protéger. C’est comme une capote, mais pour la tête. Ça évite les emmerdes. Ceci demeurant une faiblesse puisque je ne faisais preuve d’émotions. Du moins, c’était dans une moindre mesure. Le plus difficile à supporter, c’était cette sensation de ne pas exister. D’être vide. Je parviens aussi à faire preuve d’intelligence et d’humour en toutes situations, et surtout les moins propices. Cela exaspère par ailleurs beaucoup de personnes. Depuis quelques années, je suis devenu plutôt curieux. En quête de réponses, afin de connaître le pourquoi du comment quant à ma nature. Cela dit, j’ai toujours eu un fond de curiosité, ce qui m’a coûté quelques coups de la part de mon père, lorsque j’étais enfant. Esprit vengeur, je n’ai souhaité que lui faire payer, mais il est parti trop tôt pour cela. C’est pourquoi je repose ma vengeance sur autrui, dans le cas où ils le méritent, bien entendu. Pour ceux qui me connaissent bien, ils savent que je suis inoffensif. Si je fais du mal, c’est contre ma volonté, mais ils ne peuvent le savoir… Pour ces personnes, je serai à jamais généreux et redevable du fait qu’ils ne me laissent jamais tomber. C’est plutôt moi qui viens à les abandonner.


Dans cette zone vous pouvez nous parler des goûts de votre personnage, faire des listes de mots qui pour vous l'évoque, soyez bref mais efficace !





(Questions-réponses, répondez du point de vue de votre personnage à la première personne, laissez-vous prendre au jeu ! Essayez de faire un minimum de cinq lignes en moyenne.)


→ Quel est votre sentiment vis-à-vis des étrangers ? Les étrangers sont des fouteurs de merde. Ils viennent la plupart du temps pour une panne de voiture, ou pour passer une nuit. Ou encore se saouler la gueule. Lorsqu’ils passent par mon garage, cela se termine généralement mal. Impolis de nature, parfois de gros richards se prenant de haut fasse à cette ville de merde. Qu’ils n’attendent pas mon respect ou un sourire. Il m’est arrivé de réparer leurs problèmes de caisse, et d’en créer une autre qui ne leur posera problème qu’après avoir parcouru quelques bornes. C’est le même schéma au bar, la plupart reste en communauté restreinte, incapables de s’ouvrir aux autres. La seule chose qu’ils peuvent vous dire est basée sur une remarque désagréable. J’avouerai cependant que d’autres sont très agréables, et qu’il est parfois plaisant d’entretenir une discussion avec eux. Savoir qui ils sont. J’utilise les étrangers pour me confectionner des masques. Cela peut toujours servir.

→ Que pensez-vous du conseil municipal et de son action ? Rien à foutre. Un ramassis de conneries, tout ce que j’ai à en dire. Communauté élitiste masculine. Le jour où l’égalité aura sa place, je pourrai me pencher sur un autre discours. En attendant, qu’ils se démerdent pour faire de Caswell une ville meilleure, plutôt qu’un vieux trou paumé sans intérêt. Qu’est-ce que cela peut nous foutre la célébration pour le retour d’un mec qu’eux seuls connaissent ? Ils auraient bien besoin de revoir leurs priorités. Ils privilégient les « bourgeois » de Caswell, cela a toujours été. Nous, la classe sociale inférieure, les déchets que l’on jette au caniveau, personne ne s’occupe de nous. Oh. Je retire mes paroles. Lorsque mon père ce putain d’alcoolique a crevé, le conseil nous a aidé à payer à peu près l’équivalent d’un mois de vie. Générosité, on peut le dire. Connards, surtout.

→ Que pensez-vous des récents événements ? Croyez-vous en toutes ces rumeurs surnaturelles ? Les événements surnaturels, je n’ai d’autres choix que d’y croire. Mais barrez-vous de suite si vous essayez de me faire croire que c’est l’œuvre du seigneur. Je pisse dans sa bisque de homards quand il veut. Je suis une preuve que le surnaturel existe, mais cela reste du surnaturel. Chose inexpliquée qui ne trouvera certainement jamais la moindre réponse. Et je ne suis même pas sûr d’en chercher, des réponses. Bien entendu que si on me la proposait, je l’écouterai, mais cela restera une autre histoire quant à croire les propos de celui qui tentera de me faire gober telle ou telle chose. Par ailleurs, je suis peut-être capable de contrôler le feu, mais lorsque j’entends les ragots de vieux ivrognes dégueulasses à la jambe de bois – et gueule – je n’y crois pas. Leurs histoires, je n’ai jamais eu la moindre preuve de leur véridicité.

→ Dans quelles circonstances est apparu votre pouvoir et qu’avez-vous ressentit ? Ce jour-là, j’étais énervé. Ou triste. Ou dans un tout autre état, peut-être bien. Je ne m’en souviens plus. Ou plutôt je n’en avais rien à foutre. J’étais instable, seul fait tangible. Et c’est toujours dans ces moments-là que se déclenche cette malédiction. J’avais vingt-deux ans à cette époque. Il y a donc quatre ans. Mon père avait encore une fois tenté de lever la main sur ma mère, alors que j’étais passé la voir. Je vivais avec Lexie, et j’étais arrivé à la maison familiale au bon moment, dirons-nous. Croyez-bien que je n’avais pas le même gabarit désormais, et que mon géniteur était un vieux déchet croulant, prêt à se liquéfier. Je souhaitais le tabasser à mort, énervé comme jamais malgré les diverses menaces que j’avais pu lui faire. Maman préparait quelque chose dans la cuisine. La préparation était sur le feu. La cuisine, c’était là où on se trouvait. Et la flamme alla se faufiler jusqu’à grimper le long de la manche de mon père. Apeuré par la chose, et suspicieux quant à son origine, je pris la fuite. C’était là, la première révélation de cette putain de malédiction.

→ Avez-vous un secret vous concernant à nous révéler ? Des secrets, on en a tous. Que se lève celui qui prétendra le contraire. Mon plus lourd secret, c’est l’accident de mon père. Accident de voiture qui causa sa mort. Je dis accident, mais cela n’en était pas un. J’avais trafiqué sa caisse, dans l’espoir que cela lui fasse une petite frayeur. Il se douterait bien que le coup venait de moi, et peut-être cela le calmerait-il. Mais par chance, enfin, par malheur, le sabotage provoqua un choc duquel il n’en sortit pas vivant. Malgré le fait que ce n’était pas mon but, j’étais content. Cela faisait un connard de moins sur terre. Bonne action du jour. Je n’étais vraiment pas touché par sa disparition, et je n’éprouvais pas le moindre remord ou regret. Mon seul regret, c’est que je n’avais pas réellement exécuté cette vengeance que je voulais prendre directement. Vengeance où je le faisais souffrir. Il n’avait pas souffert, et je n’ai même pas assisté à son extinction. Putain de vie de merde…

→ Avez-vous été témoin dans la ville de choses que vous aimeriez dénoncer ? J’en ai rien à foutre de la ville. Je n’irai jamais me rabaisser à dénoncer qui que ce soit ou quoi que ce soit. Si la situation me fait penser que je dois intervenir, je le fais moi-même. Dans la mesure où cela concerne un de mes proches, ou une provocation directe envers ma personne. Dans tous les autres cas, passez votre chemin, je ne dirai rien. Chacun sa merde. Nous, la classe des pauvres, on nous chie dessus sans jamais nous tendre un bout de papier pour nous torcher. Grattez-vous, vous trouverez peut-être des réponses à vos éventuelles questions. Je m’occupe de ma vie, je ne suis pas baby-sitter à guetter chez les autres. Allez chercher le temps des autres pour retrouver les putes et les mafieux de la ville, si c’est ça que vous cherchez.

→ Vous êtes pris dans un cyclone. Des débris sont tombés sur la personne qui vous est la plus chère et sur un enfant que vous ne connaissez pas. Si vous la sauvez cette personne vivra avec un handicap terrible mais l’enfant mourra. Si vous sauvez l’enfant il sera indemne mais l’autre mourra. Vous ne pouvez en sauver qu’un, alors que faites-vous ?Vous êtes vraiment bâtards sur les questions. Si je réponds, vous devez répondre à votre tour. Personnellement, je n’hésiterai pas à sauver mon proche, dans la mesure où la situation ne me fait pas péter une durite avec une flamme à côté, dans ce cas-là, je pourrai faire des cendres des deux personnes. Le gosse, je ne le connais pas. Faut écouter son instinct et son cœur, et les deux mènent toujours au proche. Par ailleurs, on meurt tous un jour. Certains plus prématurément que d’autres. Et vous qui croyez en Dieu et le petit marmot de Jésus, considérez cela comme un signe du seigneur, si l’enfant vient à claquer.



“ tell the world I'm coming home ”
Un jour comme les autres. On ne sait pas comment il commence, on ne sait pas comment il se termine. La seule chose que l’on sait, c’est qu’il commence et se termine. L’histoire de la vie. Un livre à page unique, et pourtant infini. On n’écrit pas dans ce livre, on en est seulement un spectateur, face à une page blanche. Du moins c’était mon cas. Un cas bien étrange. Imprévisible. Comment écrire sa vie, lorsque la prochaine seconde, le prochain souffle d’une existence, ne peuvent être définis à l’avance. Comme chaque jour, je le passais au garage. Le seul lègue de mon défunt géniteur. En plus d’une vie de merde, mais cela, c’était un héritage laissé même lorsqu’il était encore en vie. Un putain d’entrepôt miteux dans une ville paumée. Mais je n’avais pas les moyens de le remettre à neuf. L’endroit me rappelait mon père. Cette odeur d’alcool que je respirais sur chaque mur, chaque outil, chaque matériau. Et cette odeur, grâce à lui, je ne pouvais l’effacer. J’étais là pour la faire perdurer, ingurgitant une nouvelle gorgée de liquide brûlant la gorge, à chaque coup de clé que je donnais à un élément de la voiture que je réparais. Je considérais les véhicules vivants, avec une histoire. C’est pour cela qu’elles m’attiraient tant. Sur ces deux points, rien ne divergeait par rapport à un être humain. Mais derrière ça, il y avait une grande différence. Les véhicules fermaient leur gueule. Et je faisais cela seul, pour finalement toucher une misère. La majeure partie des sommes récoltées je la donnais à ma mère, pour qu’elle survive. Elle n’était plus la même depuis plusieurs années. Bien avant que mon père décède. Il l’avait pourrie, tuée. Elle n’avait plus de joie de vivre, et cela me répugnait. Il levait la main sur elle, ainsi que sur moi qui me mettais en travers de sa route. Je voulais prendre les coups à la place de ma mère, mais au final, je ne récoltais qu’un bonus, je ne faisais pas le poids face à lui, à cette époque. De fait, ma mère était marquée à vie. Femme battue subissant les vices de son mari, l’engloutissant dans les abysses d’un océan alcoolisé ne trouvant en son fond qu’une arme à feu chargée et braquée sur elle, pour l’achever et lui appartenir à jamais. Aucune échappatoire. Seulement une fin certaine. Une chute dont on ne se remettait jamais.

Passé les dix-sept ans, je m’affirmais plus face à lui. Très jeune, je m’imposais plutôt bien. Tempérament de feu du fait de cette vie familiale éprouvante. Lorsque je m’interposais, mon batard de paternel réfléchissait à deux fois avant d’envisager d’assener le moindre coup. Un con reste un con. Il perdurait à me considérer comme un gosse sans défense, une cible de plus à massacrer. Je tenais cependant plus facilement que lui sur mes appuis, alors que son taux d’alcool dans le sang – ou plutôt son taux de sang dans l’alcool – dépassait amplement son quotient intellectuel. Une vraie loque. Il m’était dès lors aisé d’esquiver ses coups et de lui rendre au centuple. Un coup bien placé dans l’estomac, et je lui faisais dégurgiter tout ce liquide. Le lendemain, il oubliait déjà la veille. Et il recommençait. Sans comprendre pourquoi, ma mère me disait toujours d’arrêter. Elle criait, ses hurlements se déformant dans des sanglots interminables. Je lui faisais peur, qu’elle disait. Moi, qui la défendais face à un monstre ne méritant que souffrance et mort. Je ne voulais pas m’énerver contre elle, alors je me barrais. Toujours ce même schéma. Quotidien vicieux, barbant et lassant. Quotidien de merde.



Je me rendais toujours au même endroit, allant retrouver Lexie. Ma petite amie depuis cinq années maintenant. Couple qui faisait parler de lui, connaissant les deux personnages le formant. Tout avait commencé au lycée. On s’était rencontré en retenue. Drôle d’histoire, d’ailleurs, quand j’y repense. On m’a collé en retenue parce que j’avais tabassé un pauvre type ayant insulté ma mère de pute soumise. Une retenue pour une gueule déformée, ça me convient. Prétexte pour le faire plus souvent. Lexie avait assisté à la scène, et cela avait permis de lancer une première conversation. On s’entendait plutôt bien, mais on ne se courrait pas forcément après. Les retenues étaient un peu notre moment privé, on s’y retrouvait ensemble assez fréquemment. Notamment depuis que l’on se passait le mot pour faire des conneries à des moments bien précis. Puis, on commença à se fréquenter en dehors de ces moments privilégiés en presque tête à tête. On se trouva finalement de nombreux points communs, de nombreuses valeurs partagées. Avec le temps, nos masques tombaient. Nos regards changeaient. On se cernait mutuellement. J’apprenais à connaître la véritable Lexie, elle apprenait à connaître le véritable Liam. Vint alors le premier baiser, lors d’une soirée tranquille, alcoolisée et enfumée par la cigarette. Le début d’une relation stable. Le début de la liberté. Mais la liberté n’est qu’une idéologie alimentée par le fait de ne pas être libre. Et nous ne naissons pas libres. Nous mourrons libres. Les sentiments commencèrent à naître, ainsi que la dépendance. Elle était mon kit de survie, la bouée à laquelle je m’accrochais pour ne pas me noyer. J’étais au fond de l’eau, elle avait été le rayon de lumière me montrant la voie pour remonter à la surface. Je l’aimais. Mais toute bonne chose a une fin.

Depuis un an, je n’étais plus le même. Du jour au lendemain, une chose étrange survint. Il m’arrivait de perdre tout contrôle, de péter un plomb. Et lorsqu’il y avait du feu à portée, il se passait toujours quelque chose d’étrange. Je mis le temps à l’accepter, mais je finis par comprendre que j’étais la source du problème. En ma présence, durant ces moments, le feu prenait vie. Il se mouvait comme mes émotions vacillaient dans mon esprit. Je ne pouvais y croire, pourtant je devais regarder la vérité en face. Je contrôlais le feu. Je ne pouvais le créer, mais le simple fait de le contrôler suffisait à me rendre fou. De là naquis une peur me tordant les tripes. Je fuyais la population, à défaut de ne pouvoir me fuir moi-même. Et par-dessus tout, je craignais de faire du mal à ceux que j’aime. Foutre le feu à mon domicile, où ma mère y vivait en coquille vide. Ou encore, blesser Lexie, détruire ce qu’elle possédait. Pas grand-chose, à vrai dire. En un instant, j’avais le pouvoir de détruire leur vie, et par conséquence de détruire la mienne. Cette peur n’apporta que folie et craintes. Mon humeur vacillait plus intensément, je virais dépressif, prêt à retourner au fond de l’eau, là où le feu n’a pas sa place. Je devenais insomniaque, craignait commettre l’irréparable dans mon sommeil. Mais ne pas dormir ne m’aidait pas. Cercle vicieux. La fatigue ne faisait que me rendre plus instable. Je puais les troubles de la personnalité. Je vivais de blackouts, ne me souvenant pas souvent de la veille. Madness. Cela me rapprocha de la boisson. J’entretenais une relation plus intense avec elle, passant des soirées sans fin en sa compagnie, m’enivrant de ce mal qui faisait partie de moi. Je n’étais plus moi-même, je ne me reconnaissais plus. Lexie non plus ne me reconnaissait plus. J’étais un étranger, qui d’un instant câlin et tendre, devenait quelqu’un de violent, fermé et solitaire. Je ne levais jamais la main sur elle, non, jamais. Je n’étais pas mon père. Mais je commençais à devenir pire que lui. Une erreur de la nature. Et je ne pouvais partager ce secret, cela envenimerait que plus les choses. J’étais un déchet de l’humanité, voué à finir sa vie sur la route du désespoir.

Ce soir-là, je le passais au bar. Mais pas celui où Lexie travaillait. Je buvais, encore et encore, me laissant aller à cette débauche sans fond, me baignant dans les bassesses de l’alcool. Et il y avait cet homme, assis non loin de moi, au comptoir. Un étranger, qui ne l’était pas totalement. Il était déjà venu, il y a de cela quatre ans. J’avais promis à Lexie que je le retrouverai, pour lui faire regretter. Ô douce vengeance susurrant à mon oreille. L’heure était venue. Souvenez-vous, je repose ma vengeance que je n’ai pu faire subir à mon père, sur autrui. Et lui, il était la victime que j’attendais depuis si longtemps. Je ne savais pas encore ce que j’allais faire. Mais le plat était suffisamment froid pour être dégusté, et je ne pouvais me permettre d’attendre plus longtemps, qu’il s’échappe à nouveau. Mon sang bouillonnait dans mes veines, ma main tremblait. Nous étions deux au comptoir du bar. Trois heures du matin. Il restait quelques déchets assis sur les banquettes, au fond de la salle. Le barman quant à lui, nettoyait les tables. Je commençais à angoisser. Pris d’envie meurtrière. Il y avait un fusil, sous le comptoir. Il y a toujours un fusil sous le comptoir d’un bar, plus encore dans ce genre de bled paumé. Ma main glissait à lui sans que je m’en rende compte. Mais une force opposée tentait de m’en dissuader. Je fermais les yeux, mon autre main venant attraper ma tête, exerçant une force sur mon crâne plutôt douloureuse, pour me faire reprendre mes esprits. Mais la main de Satan continuait son chemin, et je rouvrais les yeux. Point de non-retour. Un sourire sadique dessiné sur mes lèvres, j’attrapais le fusil, et je laissais échapper un léger rire inaudible. Je me levais, le fusil posé sur mon épaule, personne ne me regardant. J’approchais du type. Qu’est-ce qu’il avait fait ? Agression sexuelle sur Lexie, alors qu’elle avait 18 ans. Elle n’en avait parlé à personne, excepté moi. Je sortis une clope que je bloquais entre mes lèvres. « Hey, mec. T’aimes les omelettes ? » Lançai-je alors. Il se leva. Criant, effrayé. Il tentait de me fuir en reculant, bousculant des chaises et des tables. « J’te casse les œufs. » Fis-je en tirant une cartouche à dix mètres en plein dans son entrejambe. J’adorais ça. J’en riais. Il tomba sec, hurlant. « Si tu veux ramasser tes couilles, prends une spatule et gratte les murs. Y’en a un peu partout. Pauv’ gosse de putain. » J’allumais alors ma clope avec le canon brûlant du fusil, puis je le laissais tomber. Je m’approchais de lui tandis que le barman s’approcha de moi et tenta de me barrer la route. Une droite dans la gueule, et il fut renverser en arrière. Je me mis au niveau du pauvre connard sans couilles. J’attrapais ma clope, et l’enfonça sur ses défuntes parties intimes. Et je me barrais d’ici.

Dehors, je me retenais d’hurler. Je vacillais, perdu, déboussolé. C’était trop. Je prenais conscience de mon acte. Horreur. Je rejoignis tant bien que mal notre petit appartement, à Lexie et moi. Il était vide, la belle blonde passait la nuit chez sa mère. Dans l’appartement, je me retrouvais confronter à une bougie qu’elle avait laissé allumée. Je la contemplais, me figeant face à elle. Je tremblais de tout mon long, des frissons remontant le long de mon échine. Ce n’était pas le moment. J’étais dans ma pire phrase d’instabilité. Je devais partir d’ici. Quitter la ville. J’étais dangereux. Pour tous. Je l’avais prouvé. Partir sans rien dire, pour ne jamais revenir. Je me hâtais dans la chambre, rassemblant des affaires dans un seul et unique sac. Je laissais un peu d’argent sur le lit. Mais cela allait être bien inutile. Je me sentais partir, comme dans ces instants d’hystérie pure, où je perdais tout contrôle. Doux syndrome. Je laissais échapper un hurlement. Une plainte déchirante dans la nuit la plus pure. Le silence était brisé, la boucle était bouclée. Les premiers crépitements du feu retentirent. L’appartement était prêt à partir en cendres. Ma vie ici était terminée. Je songeais à mettre fin à mes jours. Une de ces envies que les personnes comme moi ressentaient de temps à autres. Je quittais l’appartement, sans plus aucune émotion, d’un pas nonchalant. Dégoûté de moi-même. Je ne me tournais même pas. Je montais dans ma voiture, lançant un regard à l’appartement en flammes via le rétroviseur intérieur. J’étais maintenant un homme de la route.

Un loup solitaire.

Deux ans et six mois. La durée de mon séjour de vagabond, à passer de ville en ville sans jamais vraiment y rester. Je fis plusieurs tentatives pour éliminer l’erreur de la nature que j’étais. Toutes furent des échecs. Et ne me dites pas que c’était grâce – je dirai plutôt à cause – de ce putain de Dieu qui me signifiait que j’avais quelque chose à accomplir, ou je vous massacrerai jusqu’à ce que vous deveniez athée, tout comme je le suis. Durant ces trente mois, il n’y pas eu une seule journée sans que je pense à Lexie. Mais sans moi, elle était en sécurité. Chose plus étrange, mon pouvoir ne se manifesta pas une seule fois. Comme si Caswell, cette ville aux événements étranges, en était la source. Cela me permit de me sevrer de tout ce mal intérieur, mon rongeant à m’en détruire le cerveau et l’esprit. Je redevins quelqu’un de serein. Mais j’étais incomplet. Il me manquait une chose, qui me composait à cinquante pourcents. Lexie. Je l’aimais et continuerai de l’aimer ad vitam aeternam. Elle était cette deuxième moitié qui me faisait défaut. Un manque que rien ne pouvait compenser. Et je l’avais abandonné. J’avais toujours été loyal et honnête envers mes proches, et j’avais manqué à ce principe en la laissant derrière moi, sans un mot. Ainsi que ma mère. Chaque mois, d’ailleurs, j’envoyais de l’argent à ma mère, que je gagnais via les petits jobs que j’enchainais. La moitié revenait à ma mère, l’autre moitié, je lui demandais de la transmettre à Lexie, sans lui dire que cela venait de moi. C’était pour l’appartement que j’avais détruit, même si en trente mois je n’avais pas récolté assez d’argent pour compenser tous les frais engagés. Chaque jour, une force extérieure me poussait à revenir, pour expliquer à cette femme, la seule que j’aimais, toute l’histoire. Pourquoi je suis parti, qui je suis réellement. Mais la connaissant, si je me pointais chez elle comme une fleur, je ne donnais pas cher de ma peau. Pourtant, j’avais envie de tenter ma chance, de tout faire pour la reconquérir, ceci devant prendre le temps qu’il faudra. Rien à foutre, je n’avais plus rien à perdre de toute manière. Cependant, une crainte m’animait. Celle de remettre les pieds à Caswell et de réveiller cette malédiction incurable. Je sentais la chose encore en moi, brûlant mes entrailles. Mais je ne souhaitais que mettre les choses au clair avec Lexie, qu’elle sache pour avoir l’histoire complète et se faire une réelle idée de la situation. Il était temps pour moi de rentrer.

Et comme tous les habitants de Caswell le disent, on nait à Caswell, on meurt à Caswell.

Cela fait six mois que je suis rentré. De nouveau la routine s’était emparée de mon quotidien. Dès mon arrivée, j’étais allé à la rencontre de Lexie, au bar où elle travaillait. Sans prendre le temps de déposer mes affaires où que ce soit. J’étais revenu pour elle, je ne pouvais plus attendre plus longtemps. Deux ans et demi, c’était suffisamment long. Et dès le premier regard, je savais qu’elle avait changé. Mais je lisais aussi des sentiments qui ne s’étaient pas effacés. Je le savais, car j’avais les mêmes dans les yeux. Je lui avais tout raconté. Malgré le fait qu’elle m’en voulait – chose tout à fait compréhensible – je savais pertinemment qu’il y avait possibilité de rassembler les morceaux de vase brisée. Un détail le prouvait. Elle me promit de garder ce secret difficile à accepter. Elle en était gardienne. Elle partageait désormais ceci avec moi, ce qui nous liait inéluctablement. Et malgré tout ce que je lui avais fait, et de fait toute cette haine qu’elle devait ressentir à mon encontre, je savais que je pouvais lui faire confiance. Elle me savait sincère, je le sentais. Par ailleurs, je repris le garage que je tentais de bricoler un peu pour lui donner meilleure allure. Je m’excusais auprès de ma mère pour cette absence, mais elle ne semblait pas m’en vouloir. Elle n’avait plus réellement conscience de son environnement.

Retour au point de départ.



→ inglorious.

Etudiant. J'ai connu le forum via PRD, après d'interminables recherches. Je trouve le contexte sincèrement étrange, ce qui est dans le fond attirant (le côté mystérieux notamment). A voir par la suite ce qu'il en deviendra. (a)
Et je préfère les pedrobears, plutôt que les pedobears. Le poncho et la moustache, ça rajoute de la classe.



Dernière édition par Liam A. Caldwell le Lun 29 Avr - 20:48, édité 30 fois
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Asher Weir
Asher Weir

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MessageSujet: Re: thoughts of a dying atheist. over   thoughts of a dying atheist. over EmptyDim 28 Avr - 22:33

Bienvenue sur HC I love you
Si tu as la moindre question n'hésite pas.
Bon courage pour ta fiche !
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InvitéAnonymous
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MessageSujet: Re: thoughts of a dying atheist. over   thoughts of a dying atheist. over EmptyDim 28 Avr - 22:36

Bienvenue :)
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Samwell Hootkins
Samwell Hootkins

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MessageSujet: Re: thoughts of a dying atheist. over   thoughts of a dying atheist. over EmptyDim 28 Avr - 22:39

punaise avec ce gif (et l'avatar) dans ta fiche de présentation, t'es sûr d'attirer tous les ovaires du forum sur toi, gringo. Y R U SO SEXY CAVILL. sinon, j'ai des culottes superman (jude peut confirmer) je t'aime.

WELCOME SUR HC.
bon courage pour ta fiche.
lit lit
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T. Judith Oaken
T. Judith Oaken

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MessageSujet: Re: thoughts of a dying atheist. over   thoughts of a dying atheist. over EmptyDim 28 Avr - 22:46

oh putain, cavill. faint3 le gif. faint3 viens faire des bébés. mauve
(je confirme pour les culottes. What a Face)
à part ça, bienvenue. I love you et bon courage pour ta fiche. ohyeah
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InvitéAnonymous
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MessageSujet: Re: thoughts of a dying atheist. over   thoughts of a dying atheist. over EmptyDim 28 Avr - 23:08

Merci, merci. I love you Eh oui, Super-Cavill in da place. super

Pour les fans, je prends les coordonnées. Faudra consulter la liste pour l'ordre de passages. (a)


Dernière édition par Liam A. Caldwell le Lun 29 Avr - 20:49, édité 1 fois
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Hunter D. Pendleton
Hunter D. Pendleton

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Pouvoir: J'ai le pouvoir de t'casser les dents si tu continues à mater...


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MessageSujet: Re: thoughts of a dying atheist. over   thoughts of a dying atheist. over EmptyDim 28 Avr - 23:53

Not my type, but I do appreciate the effort ! What a Face

Bienvenue dans le coin ! Chouette pouvoir hehe
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Timothy Grayson
Timothy Grayson

date d'arrivée : 03/02/2013
mensonges : 307
crédits : tumblr/bazzart
âge : 12 ans
humeur : hmpf.

sneak peek
Relations
:
What about the town ?: Indiquez ici si votre personnage est au courant ou non du secret de la ville.
Pouvoir: Uniquement pour les infectés.


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MessageSujet: Re: thoughts of a dying atheist. over   thoughts of a dying atheist. over EmptyLun 29 Avr - 3:22

Hellow beautiful... Bienvenue parmi nous =D !
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Baby A. Stewart
Baby A. Stewart

date d'arrivée : 06/04/2013
mensonges : 843
crédits : Valingaï
âge : 20 ans
adresse : Normalement sa caisse, actuellement chambre d'hötes
humeur : Perturbé

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Relations
:
What about the town ?:
J'ignore tout de la vérité

Pouvoir:


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MessageSujet: Re: thoughts of a dying atheist. over   thoughts of a dying atheist. over EmptyLun 29 Avr - 6:57

Welcoooooome !!!
Bon courage pour ta fiche !
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Blue-Ivy E. Archdeacon
Blue-Ivy E. Archdeacon

date d'arrivée : 03/11/2012
mensonges : 2697
crédits : ✛ lysergic acid.
multicomptes : ✛ charlie l. o.-b. & bartholomew i. s.
âge : ✛ 18 y.o.
adresse : ✛ northern hills
humeur : ✛ biatch all the way.

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Relations
:
What about the town ?:
Je sais tout de la vérité

Pouvoir: Uniquement pour les infectés.


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MessageSujet: Re: thoughts of a dying atheist. over   thoughts of a dying atheist. over EmptyLun 29 Avr - 7:31

Sorry i'm gay but... Call me maybe ? perv
Bienvenue parmi nous lit
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InvitéAnonymous
Invité



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MessageSujet: Re: thoughts of a dying atheist. over   thoughts of a dying atheist. over EmptyLun 29 Avr - 7:34

Bienvenue bel homme perv
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Love C. Fillmore
Love C. Fillmore

date d'arrivée : 18/11/2012
mensonges : 612
crédits : P&H
âge : 18 ans
adresse : Northern Hills
humeur : Ca ira mieux avec une arme entre les doigts.

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Relations
:
What about the town ?:
Je sais tout de la vérité

Pouvoir: Uniquement pour les infectés.


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MessageSujet: Re: thoughts of a dying atheist. over   thoughts of a dying atheist. over EmptyLun 29 Avr - 8:51

Sam a très bien résumé What a Face

Bienvenue à Caswell & Bon courage pour ta fiche !
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http://rdtosalvation.forumgratuit.org
Dylan Rosenwood
Dylan Rosenwood

date d'arrivée : 01/11/2012
mensonges : 621
crédits : Judasnana
âge : 26 ans


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MessageSujet: Re: thoughts of a dying atheist. over   thoughts of a dying atheist. over EmptyLun 29 Avr - 17:59

Bienvenue I love you
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Trajan E. TempleSmith
Trajan E. TempleSmith

date d'arrivée : 01/11/2012
mensonges : 2451
crédits : Croco ; signature episkey; gif Tumblr
âge : 26 years old.
adresse : 515, Northern Hills
humeur : Lunatique sur les bords

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:
What about the town ?:
J'ignore tout de la vérité

Pouvoir: Démocularisation cellulaire


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MessageSujet: Re: thoughts of a dying atheist. over   thoughts of a dying atheist. over EmptyLun 29 Avr - 18:14

Ca c'est du choix d'avatar faint3

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche moew
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http://b-velvet.forumactif.org/
InvitéAnonymous
Invité



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MessageSujet: Re: thoughts of a dying atheist. over   thoughts of a dying atheist. over EmptyLun 29 Avr - 19:55

Merci à vouuuus. I love you

Eh hopeuh là, fiche terminée. Game over. *-*
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Dylan Rosenwood
Dylan Rosenwood

date d'arrivée : 01/11/2012
mensonges : 621
crédits : Judasnana
âge : 26 ans


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MessageSujet: Re: thoughts of a dying atheist. over   thoughts of a dying atheist. over EmptyLun 29 Avr - 20:53

J'ai beaucoup aimé ta fiche. brill Ton personnage est vraiment intéressant.


TU ES VALIDÉ(E) !
Encore une fois bienvenue à toi ! L'équipe administrative te souhaite de vivre une expérience des plus intéressantes sur le forum. Tu peux les contacter pour tout problèmes, pour une question, ou pour le plaisir, si tu as envie de les embêter. Aussi, tu peux voir sur le coté une barre de navigation; ce sont les points importants que tout nouveau membre doit effectuer. Sache que tout le forum t'es maintenant ouvert. Tu peux dès à présent poster ta fiche de liens, de téléphone, d'historiques et partir à la recherche d'un rp. Un administrateur t'ajoutera vite à ton groupe, ton rang te sera donné ainsi qu'une jolie couleur ! Au plaisir de te croiser sur le flood ou bien sur la chatbox !
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Anastasia L. Brooks
Anastasia L. Brooks

date d'arrivée : 08/04/2013
mensonges : 909
crédits : chevalisse (avatar), silver lungs (code signature) tumblr (gif).
âge : 29 ans.


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MessageSujet: Re: thoughts of a dying atheist. over   thoughts of a dying atheist. over EmptyMar 30 Avr - 11:58

Bienvenue dans le coin ! brill
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Adam T. Rosenbloom
Adam T. Rosenbloom

date d'arrivée : 24/02/2013
mensonges : 252
crédits : ❖ avatar (c) psychozee ; signature (c) tumblr + code by me + watchmen (quote) + feeling good (muse)..
multicomptes : ❖ none.
âge : ❖ thirty-two y.o.
adresse : ❖ northern hills.
humeur : ❖ énergique mais sombre.

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What about the town ?: Indiquez ici si votre personnage est au courant ou non du secret de la ville.
Pouvoir: Uniquement pour les infectés.


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MessageSujet: Re: thoughts of a dying atheist. over   thoughts of a dying atheist. over EmptyMer 1 Mai - 13:47

Henryyyyy bave bave bave
Bienvenue sur HC brill En espérant que tu t'amuseras bien parmi nous perv
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MessageSujet: Re: thoughts of a dying atheist. over   thoughts of a dying atheist. over Empty

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