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 à faire sourire un génocide ☇ (maddox)

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S. Maddox Traigger
S. Maddox Traigger

date d'arrivée : 10/04/2013
mensonges : 786
crédits : babine (avatar) ; love.disaster (signature).
multicomptes : seksi terminator.
âge : trente-deux ans.
adresse : downtown.
humeur : gamin.

sneak peek
Relations
:
What about the town ?:
J'ignore tout de la vérité

Pouvoir:


à faire sourire un génocide ☇ (maddox) Empty
MessageSujet: à faire sourire un génocide ☇ (maddox)   à faire sourire un génocide ☇ (maddox) EmptyMer 10 Avr - 1:44


→ soren maddox traigger.
trente-deux ans ; né le vingt-cinq septembre à Caswell, Maine ; chauffeur de taxi ; hometown.
“ cover me in rag and bones ”

Soren le fils du pêcheur, Soren le gamin à la mère morte du cancer, Soren le gosse aux rêves trop grands. Soren s'est tiré, Soren voulait voir le monde. Soren est tombé de haut, Soren a découvert ce que cachait son sang. Encre qui transmet le message pour lui. Soren devient Mad Boy, le type à la dégaine de macchabée, de zombie, probablement taré pour se tatouer tout ça. Corps marqué à vie, vie marquée par l'éphémère. Soren rentre au bercail, Soren est devenu Mad, Soren s'est perdu. Soren est Maddox, Maddox est Soren.

Double identité qui ne tient qu'à une seule et unique chose. Les tatouages. Tatouages qui l'ont forgé, tatouages qui font partie de lui depuis deux ans. Tatouages qui affichent ce qu'il ne saurait dire. J'suis un homme condamné, bientôt un cadavre. Encrés dans sa peau, ancrés dans son âme. Sans eux, il n'est plus rien. Mad est malade, mais pas comme on pourrait l'imaginer. Il n'est pas fou. Mad a une leucémie myéloïde chronique, nom barbare pour signifier qu'une épée de Damoclès plane au-dessus de son être, constamment. Mad sait ce que ça fait de voir mourir un être cher à petit feu. Il ne veut pas l'imposer à qui que ce soit, ce serait trop cruel. Mad Boy. Le meilleur moyen d'éloigner les autres et de leur signifier de ne pas s'approcher, s'accrocher, s'attacher. A quoi bon, quand le temps s'évapore, quand la vie part en fumée ? J'vais clamser les gars, gardez vos distances.

Pourtant, malgré son apparence peu rassurante aux yeux de la plupart des gens, Maddox est un type souriant. Toujours les lèvres étirées, les dents à l'air. Crachez-lui dessus, son plus beau sourire sera la plus méprisante des insultes. Il sourit, encore et toujours. Il se marre. La vie est une chienne, la vie veut le baiser depuis toujours. Il a fini par accepter avec ce foutu sourire, puisque quoi qu'il fasse, il ne peut y échapper. Il fait un bon vieux bras d'honneur à cette conne de vie, il prend son pied pendant qu'elle le souille et le dépouille, il jouit sur l'absurdité des choses et sur son propre malheur. Quand on sait qu'on fera pas de vieux os, on trouve matière à rire dans tout et n'importe quoi, même les choses les plus tristes. La vie est une salope, la vie est une trainée. La vie l'a trompé, la vie l'a trahi. La vie n'est rien de plus qu'une blague de seconde zone. Maddox mord dedans et fait scintiller ses canines, il éblouit le monde avec son putain de sourire tant qu'il le peut. Les cadavres, c'est bien trop sérieux. Tant qu'il ne sera pas réduit à cette condition, il continuera de montrer ses dents dans cette mimique purement humaine, qui peut cacher bien des choses.

Parce qu'au fond, il essaie toujours de positiver. Toujours. Broyer du noir, c'est pour les faibles. Le noir complet, il y sera bientôt. Alors en attendant, il préfère profiter de l'éclat aveuglant des moments de bonheur qu'il grappille partout où il le peut. Instants volés synonymes de jouissance mais emplis d'amertume dès qu'ils ont filé. Comme le temps, qui passe et ne s'arrête pas. Temps compté, temps damné, temps, you son of a bitch. Maddox est un voleur de tous les plaisirs possibles et imaginables. Il les dérobe, les consomme, et les enferme dans une partie de lui qui ne le quittera jamais. Une partie de jambes en l'air, une clope, un tour en bagnole, une baignade de minuit, une bonne cuite, une pizza, une partie de jeux vidéos, une nuit à la belle étoile, un concert, une discussion passionnée. Tous les prétextes sont bons pour apprécier l'instant qui vient et l'exploiter dans sa totalité, avant qu'il n'ait filé.

Filé comme l'innocence. Cette chose aussi éphémère que la vie, qui nous berce jusqu'à ce qu'elle vole en éclat. Celle de Maddox s'effritait petit à petit, alors qu'il voyait sa mère se transformer en cadavre, jour après jour. Jusqu'au moment où ce n'était plus que son père et lui, seuls. Innocence ruinée, dévastée. Gamin paumé, gamin qui n'a jamais réussi à se reconstruire, gamin qui n'a jamais grandi. Gamin coincé dans un corps d'adulte. Ça expliquerait son goût prononcé pour ce que privilégient les gosses, comme les bonbons ou les dessins animés. Ça expliquerait ses réactions parfois déconcertantes. Maddox a tantôt cinq ans, tantôt vingt-et-un. Tantôt seize, tantôt cent-cinquante. Tantôt douze, tantôt trente-deux. Il est des jours où plusieurs siècles se lisent sur les traits de son visage, où il a l'air d'un vieillard prêt à accueillir la mort. D'autres où il n'est qu'un ado qui veut profiter de sa jeunesse, qui a toute la vie devant lui. Et certains jours, rares mais bien là, il n'est qu'un enfant, perdu et terrifié à l'idée de l'injustice de la maladie, à l'idée du destin qui l'attend, irrévocable. La vie est une pute, et la mort est son mac.

Vérité infâme qui est bien dure à avaler, autant que les pilules que Maddox ingère à longueur de temps. Comme si ça pouvait faire partir la maladie. Douce illusion. Ça lui achète quelques secondes, quelques minutes, quelques heures. Ça repousse l'échéance. Il essaie d'oublier cette fin toute tracée, y parvient parfois. Dès qu'il s'en rappelle, il s'effondre. Instable, précaire, il ne tient qu'à un fil. Un fil de rasoir, acéré et tranchant, qui menace de tout réduire en lambeaux. Mad ne s'énerve pas, il est bien au-dessus de ça. Mais Mad n'est qu'un homme, et il lui arrive parfois de se laisser aller à la colère, ce péché libérateur. Il laisse son calme se craqueler aussi facilement que la maladie craquèle son organisme. Il devient une tornade, un volcan, un tsunami. Une catastrophe sans nom qui cause des dégâts sans pareille. Mais comme toutes les catastrophes naturelles, ce n'est que de passage.

Maddox lui-même n'est que de passage, et bientôt, il se sera évanoui dans l'immensité de l'univers. Un grain de sable dans le désert, une goutte d'eau dans l'océan.

Une comète avalée par un trou noir.







→ Quel est votre sentiment vis-à-vis des étrangers ?
Quand j'étais gosse, ils me fichaient la trouille et me fascinaient à la fois. Ma mère les adorait tous autant qu'ils étaient et disait que c'était bien de voir des nouvelles têtes. Mon père, lui, passait son temps à leur cracher dessus. "Ils viennent nous voler not' pain et nos femmes", qu'il disait. Vieux fou. Vous savez, mon père, c't'un bon gars. Il aime pas les étrangers, mais au fond, c'est pas un mauvais bougre. Juste bourru, et Caswellien pure souche. Et puis t'façon, ici, personne aime les étrangers. En grandissant, j'me suis mis à me méfier d'eux moi aussi, parce que la plupart étaient des fouteurs de merde. C'est comme pour tout, une minorité merdique entache l'image de tout l'groupe. Mais maintenant, c'est différent. J'suis né ici. Puis j'me suis barré. La plupart des gens m'ont oublié, les autres m'croient sûrement mort – ce qui deviendra vrai dans pas si longtemps qu'ça. J'suis bien là, de retour, mais ils me reconnaissent pas, ils m'prennent pour un type venu d'ailleurs – ovni, ça résume bien le truc. L'effet des tatouages, vous voyez l'topo. Alors depuis qu'je suis traité comme un étranger, j'me rend compte que j'ai été bien con d'être aussi distant avec eux quand j'étais plus jeune. Au fond, ces pauvres gens nous ont rien fait, et ils s'en prennent plein la gueule à longueur de temps. Enfin bon. En attendant, voir la populace me mépriser et me balancer des conneries xénophobes alors que j'suis des leurs, ça m'fait bien marrer.

→ Que pensez-vous du conseil municipal et de son action ?
Ces types là ont clairement un balai dans l'cul, et enfoncé bien profond si vous voulez mon avis. Ils croient tout savoir mieux que tout l'monde, ils pensent qu'ils sont des espèces de gardiens d'la ville ou je sais pas trop quoi. Quelle bande de cons, franchement. Ils veulent tout contrôler et faire croire que tout va bien dans l'meilleur des mondes, alors qu'on sait tous que c'est loin d'être le cas, surtout ici. J'les ai jamais aimé. Et puis, faut dire qu'avec tout c'que racontait mon patriarche à leur sujet, ça aidait pas des masses. Tous des enfoirés qui cherchent à s'prouver qu'ils sont mieux que les autres alors qu'ils sont certainement les pires. Au fond, c'est juste des gros hypocrites qui cachent leur complexe d'infériorité derrière cette illusion de main mise sur Caswell. J'aurais bien envie que tout ça leur revienne dans la gueule, tiens.

→ Que pensez-vous des récents événements ? Croyez-vous en toutes ces rumeurs surnaturelles ?
J'sais pas trop. J'serais tenté d'y croire. J'ai toujours aimé les trucs bizarres, les histoires que les gamins se racontent le soir ou celles qui passent de père en fils dans la famille. Chez moi, on croyait qu'y avait un truc louche à Caswell. Quoi, j'ai jamais bien compris, mais un truc louche quand même. En même temps, y a une ambiance spéciale par ici, alors j'y crois aussi. On pourrait même être dans une ville ensorcelée qu'ça m'étonnerait pas. Pour les récents évènements, c'est carrément flippant. J'veux dire, j'sais qu'le monde part en couille, mais quand même. L'horreur évoluant chez les humains me sidérera toujours. Et puis, j'sais pas si c'est tout surnaturel, au final. J'veux dire, un jour j'y crois, un jour non. En fait, ça dépend d'mon humeur. Et de si j'ai eu mon bol de Chocapic le matin.

→ Avez-vous un secret vous concernant à nous révéler ?
Un secret, c'est censé rester secret, justement. Puis si on l'dit, tout de suite, c'est plus un secret. Ça devient carrément un fait. Puis c'est répété, déformé, amplifié, et ça s'transforme en rumeur absurde. Deux jours plus tard, on apprend qu'on est devenu un psychopathe ex-taulard qui appâte les enfants avec des bonbons pour les bouffer au goûter. Sérieusement. C'est juste la façon dont fonctionnent les choses dans des patelins comme Caswell. Mais si vous voulez vraiment savoir mes secrets, j'en ai des tas. La nuit, j'cours quand j'vais aux chiottes, j'passe en mode ninja – parce que merde, c'est comme ça, c'est tout. Ma première fois était merdique, sérieusement, de quoi vous dégoûter du sexe. Je dors mal quand j'serre pas un truc contre moi, donc quand j'suis à cours d'être humain, je kidnappe mon coussin. J'me balade souvent à poil dans mon appart', et si les voisins veulent apprécier la vue, qu'ils le fassent. Quoi ? Vous vouliez des trucs plus croustillants ? J'ai un scoop pour les vautours dans votre genre. En vrai, j'm'appelle Soren, pas Maddox. Ça c'est un prénom d'emprunt parce qu'au fond, j'préfère qu'on m'prenne pour un étranger. Et vous voyez le distributeur de Pez à tête de Yoda que j'utilise tout l'temps ? C'pas des Pez qu'y a dedans. C'est des médocs.

→ Avez-vous été témoin dans la ville de choses que vous aimeriez dénoncer ?
Vous savez, j'suis chauffeur de taxi. J'en entend des trucs, à longueur de journée, et de nuit aussi. Entre les gens bavards qui pensent que j'suis une sorte de psy, et ceux qui sont assez déchirés pour me raconter toute leur vie, je sais pas mal de trucs sur pas mal de monde. Le plus souvent, les gens flippent quand ils montent et voient ma tronche. Mais y en a quand même beaucoup qui finissent par m'faire assez confiance pour débiter tout un tas d'trucs. C'est marrant, j'aime bien les écouter. C'est fou le nombre de choses qu'on peut apprendre le temps d'aller du centre-ville aux falaises, vous seriez surpris. Mais c'pas pour autant que j'vais vous déballer tout ce qu'on me raconte. Bizarrement, j'garde tous les secrets qu'on m'dit, aussi cons soient-ils. Puis dénoncer, c'pas mon genre.

→ Vous êtes pris dans un cyclone. Des débris sont tombés sur la personne qui vous est la plus chère et sur un enfant que vous ne connaissez pas. Si vous la sauvez cette personne vivra avec un handicap terrible mais l’enfant mourra. Si vous sauvez l’enfant il sera indemne mais l’autre mourra. Vous ne pouvez en sauver qu’un, alors que faites-vous ?
Vous avez pas trouvé plus merdique, comme question ? Sincèrement ? Et puis, un cyclone à Caswell, c'est peu probable. Parce que ouais, j'vais rester à Caswell jusqu'à la tombe. Pas comme si j'avais franchement le choix non plus. Qui pourrait faire un choix pareil ? Et puis, face à la situation, à mon avis, t'as pas vraiment l'temps de tergiverser trois heures, tu fonces dans le tas. Sauf si t'es un attardé et que tu veux buter tout l'monde, y compris toi-même. Pour ma part, j'sais pas. Mes jours sont comptés, et j'suis un peu con sur les bords. Alors j'ferais sûrement un truc débile en essayant de sauver les deux, en y laissant ma peau au passage.



“ tell the world I'm coming home ”


☇ SORROW WAITED, SORROW WON.
L'injustice. Concept que les enfants comprennent bien vite. Quand ils ont un bonbon de moins que le voisin, quand ils n'ont pas le droit de faire de la luge avec les autres, quand ils sont punis alors qu'ils n'ont rien fait. Maddox aurait voulu y être sensibilisé de la même façon. Avec légèreté. Un cancer, c'est loin d'être léger. Il avait huit ans. Quand sa mère avait commencé à cracher du sang, à ne plus parvenir à respirer correctement. Son père avait tenté de lui expliquer une chose qui ne pouvait avoir aucun sens aux yeux d'un enfant. Tout ce que le jeune Traigger était capable de voir, c'était l'injustice. Pourquoi sa mère ? Pourquoi ça tombait sur sa famille ? Un père pêcheur, une mère au foyer. Ils ne roulaient pas sur l'or, mais ils étaient plutôt heureux. Du moins, dans la mesure du possible à Caswell. Famille discrète qui n'avait rien à se reprocher. La nouvelle avait eu l'effet d'une bombe. Dans l'âme du père et du fils, dans le cœur de la populace. Elizabeth Traigger se meurt. Le plus dur à vivre, au-delà du fait de la voir mourir à petit feu, c'était les regards. Pleins de pitié écœurante, pleins de tristesse hypocrite, pleins de compassion dégueulasse. A gerber. Ils étaient tous à gerber. Combien de fois le père Traigger avait-il retourné une droite à quelqu'un qui se renseignait sur l'état de sa femme ? Bien trop souvent, c'était certain. Le fils n'était pas beaucoup mieux, à se battre dans la cour de récré, parce que ses camarades se moquaient de lui et sa famille. Eh Soren, ta mère, elle est chauve ! Eh Soren, ta mère on dirait un zombie ! Eh Soren, mes parents disent que ton père va devenir un ivrogne ! Eh Soren, t'auras plus de parents ! La cruauté des enfants faisait tout autant de ravages que les faux-semblants des adultes.

Sa mère se décomposait sous ses yeux, ne mangeait plus, ne bougeait plus, ne jouait plus. Même les sourires lui demandaient trop d'effort, alors ils se faisaient rares, jusqu'à ce qu'ils finissent par disparaître. Soren était prêt à tout pour qu'ils reviennent, pour voir un semblant de joie sur le visage de sa mère. Il lui faisait des spectacles comiques, des dessins, des gâteaux. Pendant les premiers, elle s'endormait, trop fatiguée. Lorsqu'il lui donnait les seconds, elle parvenait à peine à les tenir et les voir. Quant aux derniers, elle était incapable de les ingurgiter sans les vomir. Alors un jour, il avait trouvé une nouvelle idée. Pendant que son père était parti en mer pour la journée, Soren était allé dans la salle de bains, armé d'un ciseau et d'un tabouret. Devant le miroir, sur son perchoir, il avait coupé. Les cheveux tombaient dans le lavabo, dans son t-shirt, dans ses yeux, dans sa bouche. Et il avait continué, encore et encore, jusqu'à avoir un résultat similaire à sa mère. Quand son père était rentré et qu'il avait découvert le massacre dans la salle de bains, il s'était lancé à la poursuite de son fils pour lui retourner une gifle de la vieille école. Et puis il l'avait découvert au chevet de sa mère. Elle pleurait. Elle souriait. Elle était fière de son fils, du geste qu'il avait fait pour elle, de ce qu'il était prêt à faire pour la voir sourire à nouveau. Alors à la place, le père avait posé Soren sur la table du salon pour rattraper sa coupe désastreuse, et il l'avait récompensé d'un "Tu s'ras un bon gars, fils".

Plus les jours passaient, plus Soren faisait preuve d'ingéniosité pour arracher la moindre lueur de joie dans le regard de sa mère. Il avait tenu à ce que son père l'aide à construire une cabane à oiseaux sur la branche face à la fenêtre de sa mère. Il savait qu'elle adorait les entendre chanter. Il lui avait offert une boîte à musique, pour qu'elle ne soit pas envahie par le silence quand les oiseaux ne chantaient plus. Il lui avait cousu des bandanas pour cacher son crâne chauve – les traces d'aiguille dans ses doigts en étaient la preuve. Chaque jour était propice à lui dire qu'elle était belle, et qu'il l'aimait. Il lui lisait des histoires, quand elle n'était pas trop épuisée pour les suivre. La chimiothérapie la vidait de ses forces, et n'aidait en rien à repousser la maladie. Un soir, Soren avait surpris son père à table, avec une bouteille de whiskey. Pour la première fois, son père n'avait pas l'air d'un guerrier, mais juste d'un homme. Il ne l'avait compris que plus tard, mais ce soir là, sa mère avait décidé de stopper tout traitement, et de profiter du temps qu'il lui restait auprès des siens.

Les temps qui suivirent furent plus agréables. Elle était faible mais souriante, et était capable de venir s'assoir sur le porche pour profiter du soleil sur sa peau. Elle n'avait plus l'air d'un cadavre, juste d'une mourante. Soren avait profité de chacun de ces instants, au maximum. Inconsciemment, il sentait dans les gestes de son père, dans les regards de sa mère, que la fin était proche. Et puis c'était arrivé. Trois jours après Noël. Il s'était levé tôt pour mener des pancakes à ses parents, au lit. Plus tard, ils regarderaient un film, Soren jouerait avec son train, puis ils iraient faire le tour du quartier. C'était ce qu'il pensait. Sa mère n'avait jamais pu goûter aux pancakes qu'il avait mis tant de temps à préparer. La cuisine, dans un désordre innommable, pour rien. Le plateau qui glisse au sol, les assiettes qui se brisent, la nourriture qui tâche le parquet. Sa mère qui ne se réveille pas, son père qui le serre tout contre lui. Il avait dix ans. Et après ce jour, plus rien n'avait jamais été pareil.

☇ A SEVERED LIMB IS GONE FOR GOOD.
S'il y avait bien une chose que Soren avait appris, c'était qu'un homme ne se remet jamais complètement de la mort de son âme sœur. Certes, son père faisait de son mieux pour continuer de l'élever seul. Certes, il prenait soin de lui dans la mesure du possible. Mais soudain, leurs conversations se faisaient rares. Leurs moments partagés devenaient creux. Leurs sourires n'étaient plus qu'une formalité. Complicité qui s'effiloche, communication qui se détériore, lien qui se désunit. Sa mère n'aurait pas voulu ça. Elle aurait voulu qu'ils se soutiennent, qu'ils soient là l'un pour l'autre. A la place, ils s'éloignaient. Son père passait de plus en plus de temps sur son rafiot, et Soren le soupçonnait d'utiliser cette solitude pour enfin oser s'effondrer en paix. Lui ? Il se sentait minuscule, seul dans cette maison soudainement trop grande. Seul dans ce monde gigantesque qui n'en a rien à foutre.

Les années passèrent, et la blessure ne guérissait pas. Son père la cautérisait avec du whiskey quand il pensait que Soren dormait. Lui, il la camouflait derrière de grands sourires. Il se souvenait combien sa mère disait aimer son sourire, alors il s'en servait comme de sa plus belle arme, et sa plus belle défense à la fois. Les gens semblaient finalement oublier qu'il avait perdu sa mère, ou ils avaient simplement l'amabilité de le prétendre. Et c'était tant mieux. Même si au fond, tout le monde savait que les Traigger avaient cette étiquette collée à la peau, et que ça ne changerait jamais. Au lycée, on voyait Soren comme le type sympa, qui sourit plus que de raison. Il était drôle et avenant, et rien ne pouvait dire qu'un manque le tiraillait à l'intérieur. On l'aimait bien, à vrai dire. Même ses professeurs, bien qu'il soit un cancre. Rester le cul sur une chaise à écouter ses aînés déblatérer sur des sujets qui ne l'intéressait guère, ça l'avait vite exaspéré. Alors il avait fini par sécher les cours, de plus en plus souvent. Au début, son père haussait le ton, mais il avait fini par laisser tomber en voyant que son fils n'était pas fait pour les études. Dès qu'il fut en âge de quitter l'école, il devint l'assistant de son patriarche sur son bateau. Fallait dire qu'il était plutôt doué, le gamin. A croire qu'il avait vraiment ça dans le sang.

Mais il ne voulait pas suivre les traces de son père. Il ne voulait pas devenir pêcheur. Le monde avait tant à lui offrir, et il voulait tout voir, tout prendre, tout absorber. La curiosité maladive d'un gosse, les rêveries d'un idéaliste. Il n'avait pas de tune. Pourtant, son père le connaissait assez pour savoir à quoi il aspirait. "T'es comme ta mère." Voilà ce qu'il lui disait. Elle aussi voulait tout découvrir, mais elle n'avait jamais pu. Alors le jour de ses vingt-et-un ans, son père lui avait fait le plus beau des cadeaux. Il lui avait offert sa vieille voiture, et toutes les économies dont il disposait – originellement destinées aux études de Soren. Et il l'avait libéré de ses chaînes, libéré de Caswell. Alors Soren n'avait pas hésité, il s'était tiré, ivre de joie, faisant ainsi celle de son vieux père. Le plus beau des sourires étirait ses lèvres, ce jour là. Un sourire de gosse à qui on vient d'offrir un aller simple pour le pays du père Noël.

☇ TIME HAS NUMBERED MY DAYS.
Un roadtrip, tout autour des USA, que demander de mieux ? Pendant six longues années, Soren avait arpenté les États-Unis en long, en large et en travers, s'arrêtant pour mieux repartir quelques temps plus tard. Parfois il restait deux jours, parfois un mois. Parfois quelques heures, parfois une semaine complète. Il n'avait de comptes à rendre à personne, si ce n'est qu'il appelait régulièrement son père pour lui donner des nouvelles. Quand l'argent venait à manquer, il trouvait un job miteux pour quelques jours, histoire de se renflouer pour repartir. Il lui arrivait aussi de dormir chez l'habitant – surtout quand il s'agissait de conquêtes, en fait. Une vie sur les routes, une vie dont il rêvait. Mais à vingt-sept ans, il commença à songer qu'il ne pouvait pas faire ça jusqu'à la fin de ses jours non plus. Alors il décida de se poser, du moins pour plus longtemps que d'habitude. Chicago. Grande ville qui lui plaisait bien, ça changeait de Caswell. Il se dégota une place comme barman, travail sans prétention qui lui convenait à merveille. Quand on aime boire, discuter et faire de nouvelles rencontres, c'est le métier rêvé, non ? Et ça dura comme ça, pendant deux ans. Jusqu'à ce que son monde s'écroule.

Des symptômes qui portaient à croire à un simple coup de mou de l'organisme. Soren se disait que ce n'était rien, que ça passerait. Jusqu'au jour où il avait fait un malaise. Détour classique par l'hôpital, avec une batterie de tests, la routine pour n'importe quel médecin. Puis le verdict tomba. Leucémie myéloïde chronique. Formule très what the fuck qui signifiait simplement qu'il était condamné. Comme sa mère. A croire que le sort s'acharnait. Cancer du poumon pour elle, cancer du sang pour Soren. Incurable, les médicaments bas de gamme servaient simplement à apaiser les symptômes et allonger la vie de cinq ans. Ceux de premier choix, bien trop chers pour un type dans son genre, permettaient une longue vie, quasi-normale. Pas de chimiothérapie, aucune connerie de ce genre. Le seul moyen de s'en débarrasser, c'était la greffe de moelle osseuse. Préférablement dans la fratrie. Les Traigger n'ont qu'un fils. Défaillant et condamné à mourir, puisque la greffe lui semblait hors de portée – les donneurs compatibles étant rares et le taux de mortalité sur la table d'opération s'élevant à 20% – et qu'il n'avait pas assez pour prendre un traitement digne de ce nom, bien qu'il puisse alterner entre bas de gamme et premier choix.

L'injustice. Encore et toujours. Non. Il n'avait encore rien eu le temps de faire. Bordel. Il n'avait pas encore connu l'amour, le vrai. Encore moins fondé une famille. Il n'était pas sorti du territoire américain. Il lui restait tant de choses à vivre, à voir et à découvrir. Et tout partait en fumée. A quoi bon tomber amoureux si c'était pour laisser son âme sœur quelques années plus tard ? A quoi bon faire des enfants si c'était pour ne pas les voir grandir ? A quoi bon visiter le monde si son physique ne suivrait pas ? Il était condamné, et rien ne le sauverait de son destin. Il ne pouvait pas décemment laisser qui que ce soit s'attacher à lui alors qu'il ne lui restait que peu de temps. Mais il aimait trop les gens pour se borner à les repousser, à les virer de sa vie. Comment faire, dans ce cas ? Facile. Lorsqu'on ne vous rejette pas pour votre personnalité, on vous rejette pour votre physique. Afficher sur sa gueule qu'il allait crever, voilà la solution miracle. Se faire tatouer un corps en décomposition, message clair que personne ne parvenait pourtant à saisir. Perfection. Le temps de tous les faire, il perdit une année entière. Une année à se métamorphoser, à apprendre à empêcher les gens d'entrer dans sa vie. Une année à effacer Soren Traigger. Les gens se mirent à l'appeler Mad Boy. Parce qu'il fallait forcément être timbré pour se faire tatouer le corps tout entier. Parce qu'il avait l'air d'un fou furieux aux yeux du commun des mortels. Pour son père, ça aurait été différent. Il savait qu'il ne le rejetterait pas à cause de son nouveau physique. Mais il savait aussi que voir son fils mourir comme sa femme le tuerait, littéralement. Alors il cessa de lui donner de ses nouvelles, s'évanouissant dans la nature. Quitte à passer pour un connard.

Mais il ne pouvait pas rester là, à crever seul, dans cette ville qui n'était pas la sienne. Contre toute attente, Caswell lui manquait. Patelin qu'il avait été si heureux de quitter, et qui pourtant, coulait dans ses veines. Alors il prit ses affaires et fit son retour au bercail. Ni vu, ni connu. Soren était méconnaissable, personne ne pouvait savoir que c'était lui. Ce tatoué de trente piges, impossible à identifier. Personne ne pouvait faire le rapprochement avec le fils Traigger, dont le père s'isolait depuis qu'il n'avait plus de nouvelles. Le savoir lui faisait mal, mais il n'avait pas le choix. Et son plan fonctionnait à merveille. Restait que son nom n'avait pas changé. Et il ne pouvait pas dire aux gens de l'appeler Mad Boy, comme à Chicago. Alors il fit un choix. Maddox. Parce que le Mad était toujours présent, et qu'il faisait désormais partie de lui. Maddox, c'est tout. Pas de nom de famille, à part pour les autorités quand il devait montrer ses papiers d'identité. De toute façon, les Traigger n'étaient pas particulièrement connus à Caswell, surtout depuis qu'il ne restait que le père. Nouveau visage, nouvelle identité, nouvelle vie. Conduire un taxi, c'est à la portée de tout le monde. Et même si au premier abord, il faisait plus peur qu'autre chose, ça fonctionnait plutôt bien quand même.

Deux ans plus tard, il était toujours là, toujours chauffeur, toujours mourant. Plus de Soren, uniquement Maddox – tellement habitué à cette nouvelle identité qu'il ne répondrait probablement pas si on l'appelait par son véritable prénom. Toujours là, à avaler ses pilules camouflées dans un distributeur de Pez, à boire et fumer pour ne pas y penser, à refuser de créer des liens pour ne pas blesser les gens dans un futur proche, à conduire son taxi et à écouter les gens lui parler. A crever à petit feu, à sentir son organisme se décomposer jour après jour, à se demander si ses médocs le feront tenir encore quatre ans, cinq, ou peut-être bien six.

La solitude, qu'il n'avait jamais appréciée, était peu à peu devenue sa seule alliée contre cette chienne de maladie.

→ trololol.

vous êtes trop des nuls. What a Face mais je vous gnutgnut quand même. perv




Dernière édition par S. Maddox Traigger le Sam 13 Avr - 20:30, édité 2 fois
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Dylan Rosenwood
Dylan Rosenwood

date d'arrivée : 01/11/2012
mensonges : 621
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MessageSujet: Re: à faire sourire un génocide ☇ (maddox)   à faire sourire un génocide ☇ (maddox) EmptyMer 10 Avr - 1:54

Bienvenue perv Bon choix d'avatar et de groupe en tout cas. Bon courage pour ta fiche !
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Timothy Grayson
Timothy Grayson

date d'arrivée : 03/02/2013
mensonges : 307
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What about the town ?: Indiquez ici si votre personnage est au courant ou non du secret de la ville.
Pouvoir: Uniquement pour les infectés.


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MessageSujet: Re: à faire sourire un génocide ☇ (maddox)   à faire sourire un génocide ☇ (maddox) EmptyMer 10 Avr - 4:52

Me gusta tout ces choix. Bienvenue et bon courage pour la fiche !
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Hunter D. Pendleton
Hunter D. Pendleton

date d'arrivée : 23/03/2013
mensonges : 3174
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âge : 34 ans
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humeur : en plein pétage de plomb (et de gueules)

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:
What about the town ?:
J'ignore tout de la vérité

Pouvoir: J'ai le pouvoir de t'casser les dents si tu continues à mater...


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MessageSujet: Re: à faire sourire un génocide ☇ (maddox)   à faire sourire un génocide ☇ (maddox) EmptyMer 10 Avr - 5:19

Han y a un mois encore je jouais Rick sur un forum en convoitant un DC que s'apelorio Maddox ! Coïncidence ? Dunt sink saw (et, oui, j'ai conscience de l'orthographe)

Bienvenue dans le coin et bonne chance avec la fiche !

Au fait, je tiens un salon de tatouage/piercing si jamais ça peut nous amener un lien... Oh et je suis assez souvent bourré pour qu'on m'oblige à prendre un taxi... Copain? What a Face


Dernière édition par Hunter D. Pendleton le Mer 10 Avr - 9:19, édité 2 fois
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Blue-Ivy E. Archdeacon
Blue-Ivy E. Archdeacon

date d'arrivée : 03/11/2012
mensonges : 2697
crédits : ✛ lysergic acid.
multicomptes : ✛ charlie l. o.-b. & bartholomew i. s.
âge : ✛ 18 y.o.
adresse : ✛ northern hills
humeur : ✛ biatch all the way.

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What about the town ?:
Je sais tout de la vérité

Pouvoir: Uniquement pour les infectés.


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MessageSujet: Re: à faire sourire un génocide ☇ (maddox)   à faire sourire un génocide ☇ (maddox) EmptyMer 10 Avr - 5:22

Rick en Hometown lit
Bienvenue et je t'aime What a Face
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Baby A. Stewart
Baby A. Stewart

date d'arrivée : 06/04/2013
mensonges : 843
crédits : Valingaï
âge : 20 ans
adresse : Normalement sa caisse, actuellement chambre d'hötes
humeur : Perturbé

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J'ignore tout de la vérité

Pouvoir:


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MessageSujet: Re: à faire sourire un génocide ☇ (maddox)   à faire sourire un génocide ☇ (maddox) EmptyMer 10 Avr - 8:04

Welcooooome brill
Bon choix d'avatar !!!
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InvitéAnonymous
Invité



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MessageSujet: Re: à faire sourire un génocide ☇ (maddox)   à faire sourire un génocide ☇ (maddox) EmptyMer 10 Avr - 8:13

Bienvenue !
Bon choix d'avatar brill
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Asher Weir
Asher Weir

date d'arrivée : 28/10/2012
mensonges : 6230
crédits : JUDAS.
âge : 36 ans.
adresse : Dock N°7. Appart 204.
humeur : Invincible.

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What about the town ?:
J'ignore tout de la vérité

Pouvoir: Orgasme cosmique du grand gourou. Ok, just joking, aucun.


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MessageSujet: Re: à faire sourire un génocide ☇ (maddox)   à faire sourire un génocide ☇ (maddox) EmptyMer 10 Avr - 9:35

What a Face What a Face What a Face What a Face
Bienvenue.
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Adam T. Rosenbloom
Adam T. Rosenbloom

date d'arrivée : 24/02/2013
mensonges : 252
crédits : ❖ avatar (c) psychozee ; signature (c) tumblr + code by me + watchmen (quote) + feeling good (muse)..
multicomptes : ❖ none.
âge : ❖ thirty-two y.o.
adresse : ❖ northern hills.
humeur : ❖ énergique mais sombre.

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What about the town ?: Indiquez ici si votre personnage est au courant ou non du secret de la ville.
Pouvoir: Uniquement pour les infectés.


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MessageSujet: Re: à faire sourire un génocide ☇ (maddox)   à faire sourire un génocide ☇ (maddox) EmptyMer 10 Avr - 21:14

Ce choix de vava, oulalah. perv
Bienvenue sur HC mauve En espérant que tu t'amuses bien par ici, mais... On n'en doute pas saalut ...
Bon courage pour ta fiche hinhin à faire sourire un génocide ☇ (maddox) 2774444739
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InvitéAnonymous
Invité



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MessageSujet: Re: à faire sourire un génocide ☇ (maddox)   à faire sourire un génocide ☇ (maddox) EmptyMer 10 Avr - 21:28

Bienvenue :D
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Trajan E. TempleSmith
Trajan E. TempleSmith

date d'arrivée : 01/11/2012
mensonges : 2451
crédits : Croco ; signature episkey; gif Tumblr
âge : 26 years old.
adresse : 515, Northern Hills
humeur : Lunatique sur les bords

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J'ignore tout de la vérité

Pouvoir: Démocularisation cellulaire


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MessageSujet: Re: à faire sourire un génocide ☇ (maddox)   à faire sourire un génocide ☇ (maddox) EmptyJeu 11 Avr - 6:58

J'trouve que ce pseudo va tellement bien à Rick What a Face

Bienvenue et amuse-toi bien ici tongue
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http://b-velvet.forumactif.org/
S. Maddox Traigger
S. Maddox Traigger

date d'arrivée : 10/04/2013
mensonges : 786
crédits : babine (avatar) ; love.disaster (signature).
multicomptes : seksi terminator.
âge : trente-deux ans.
adresse : downtown.
humeur : gamin.

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MessageSujet: Re: à faire sourire un génocide ☇ (maddox)   à faire sourire un génocide ☇ (maddox) EmptyJeu 11 Avr - 19:23

Haaan, tant d'amour. I LIKE IT. lit
j'vous réponds individuellement because I'm awesome like that. What a Face

Dylan : merci psychobitch. mauve
Timothy : merci petit n'enfant, tu viendras faire un tour dans mon taxi si j'te donne des bonbons ? hinhin
Hunter : COINCIDENCE ? I THINK NOT. What a Face on sera probablement des clients mutuels, ceybeau. perv
Blue : je sais. Je t'aime aussi. What a Face
Baby : baby, baby, baby oooohhhh. What a Face ahem, merci. What a Face
Elaena : merci ! nuu
Asher : ha. Merci m'sieur. What a Face
Dean : merci, j'vais beaucoup m'amuser, y a pas de doute. mauve
Lauryrose : merci ! super
Trajan : tout va bien à rick, surtout la nudité. What a Face merci. ohyeah

PS : je vous baise tous parce que vous êtes des whores et que vous aimez mon booty.
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Ingvar U. Hülsbeck
Ingvar U. Hülsbeck

date d'arrivée : 10/04/2013
mensonges : 263
crédits : kidd & tumblr
multicomptes : Sam made by Kronenbourg
âge : trente huit ans
adresse : downtown

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MessageSujet: Re: à faire sourire un génocide ☇ (maddox)   à faire sourire un génocide ☇ (maddox) EmptyJeu 11 Avr - 19:32

Tu veux mon amour, aussi ? perv
you know you want it.

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S. Maddox Traigger
S. Maddox Traigger

date d'arrivée : 10/04/2013
mensonges : 786
crédits : babine (avatar) ; love.disaster (signature).
multicomptes : seksi terminator.
âge : trente-deux ans.
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MessageSujet: Re: à faire sourire un génocide ☇ (maddox)   à faire sourire un génocide ☇ (maddox) EmptyJeu 11 Avr - 19:47

Ah mais je veux tout de toi, ma petite fraise des bois. perv
(surtout ton booty, en fait. What a Face)
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Blue-Ivy E. Archdeacon
Blue-Ivy E. Archdeacon

date d'arrivée : 03/11/2012
mensonges : 2697
crédits : ✛ lysergic acid.
multicomptes : ✛ charlie l. o.-b. & bartholomew i. s.
âge : ✛ 18 y.o.
adresse : ✛ northern hills
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MessageSujet: Re: à faire sourire un génocide ☇ (maddox)   à faire sourire un génocide ☇ (maddox) EmptyJeu 11 Avr - 19:51

Vous êtes venus en bande c'est ça hein ? mauve
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S. Maddox Traigger
S. Maddox Traigger

date d'arrivée : 10/04/2013
mensonges : 786
crédits : babine (avatar) ; love.disaster (signature).
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âge : trente-deux ans.
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MessageSujet: Re: à faire sourire un génocide ☇ (maddox)   à faire sourire un génocide ☇ (maddox) EmptyJeu 11 Avr - 19:58

On bande beaucoup et souvent, oui. What a Face
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Blue-Ivy E. Archdeacon
Blue-Ivy E. Archdeacon

date d'arrivée : 03/11/2012
mensonges : 2697
crédits : ✛ lysergic acid.
multicomptes : ✛ charlie l. o.-b. & bartholomew i. s.
âge : ✛ 18 y.o.
adresse : ✛ northern hills
humeur : ✛ biatch all the way.

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MessageSujet: Re: à faire sourire un génocide ☇ (maddox)   à faire sourire un génocide ☇ (maddox) EmptyJeu 11 Avr - 20:01

Bahaha What a Face Bande de petits vicieux je vous aime déjà perv
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Hunter D. Pendleton
Hunter D. Pendleton

date d'arrivée : 23/03/2013
mensonges : 3174
crédits : judas
multicomptes : isle ginger deschain & tyler crazy lawson
âge : 34 ans
adresse : à droite et surtout à gauche, vous ne le trouverez jamais chez lui
humeur : en plein pétage de plomb (et de gueules)

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MessageSujet: Re: à faire sourire un génocide ☇ (maddox)   à faire sourire un génocide ☇ (maddox) EmptyJeu 11 Avr - 20:05

FUCK MEEE !

(ouep, je flood : and there's nothing you can do about it ! stare )
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S. Maddox Traigger
S. Maddox Traigger

date d'arrivée : 10/04/2013
mensonges : 786
crédits : babine (avatar) ; love.disaster (signature).
multicomptes : seksi terminator.
âge : trente-deux ans.
adresse : downtown.
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MessageSujet: Re: à faire sourire un génocide ☇ (maddox)   à faire sourire un génocide ☇ (maddox) EmptyJeu 11 Avr - 20:19

GROS vicieux blue, ne te méprise pas sur la marchandise sweetheart. What a Face
Hunter, je te fuck quand tu veux, mon taxi est spacieux en vrai. mauve
(vous cacapolluez ma fiche. me gusta.)
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Asher Weir
Asher Weir

date d'arrivée : 28/10/2012
mensonges : 6230
crédits : JUDAS.
âge : 36 ans.
adresse : Dock N°7. Appart 204.
humeur : Invincible.

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MessageSujet: Re: à faire sourire un génocide ☇ (maddox)   à faire sourire un génocide ☇ (maddox) EmptyDim 14 Avr - 1:03

What a Face

TU ES VALIDÉ(E) !
Encore une fois bienvenue à toi ! L'équipe administrative te souhaite de vivre une expérience des plus intéressantes sur le forum. Tu peux les contacter pour tout problèmes, pour une question, ou pour le plaisir, si tu as envie de les embêter. Aussi, tu peux voir sur le coté une barre de navigation; ce sont les points importants que tout nouveau membre doit effectuer. Sache que tout le forum t'es maintenant ouvert. Tu peux dès à présent poster ta fiche de liens, de téléphone, d'historiques et partir à la recherche d'un rp. Un administrateur t'ajoutera vite à ton groupe, ton rang te sera donné ainsi qu'une jolie couleur ! Au plaisir de te croiser sur le flood ou bien sur la chatbox !

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Andreas Blacks
Andreas Blacks

date d'arrivée : 16/11/2012
mensonges : 919
crédits : Moriarty + tumblr
multicomptes : Simon S.S. Schmerzberger
âge : 31ans
adresse : Northern Hills
humeur : fuck you


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MessageSujet: Re: à faire sourire un génocide ☇ (maddox)   à faire sourire un génocide ☇ (maddox) EmptyLun 15 Avr - 16:56

L'avatar que j'ai toujours voulu jouer mais dont je n'ai jamais su quoi faire!!
Perso je monterai pas dans un taxi avec un type pareil en chauffeur What a Face
Je trouve ton concept de hometown qui est pas reconnu super génial!! I love you
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MessageSujet: Re: à faire sourire un génocide ☇ (maddox)   à faire sourire un génocide ☇ (maddox) Empty

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