we all gotta die of something + (mickey)

→ mickey (dean) waltz.

trente-et-un an ; né le 31/01 à Elliston en Virginie, aux States ; graphiste pour un journal du coin ; stranger.

“ if you ride like lightning, you're gonna crash like thunder ”

Mickey. C'est son prénom, et pourtant, il est loin d'être tout droit sorti d'un dessin animé. Il n'a rien d'un personnage de Disney, il n'a rien du garçon innocent et perdu dans son monde, il n'a rien des personnages de contes de fée ; il est humain. Mais s'il devait sortir d'une oeuvre cinématographique, on trouverait quand même son équivalent. Un Tim Burton, très certainement. Incompréhensible, indéchiffrable. Il est celui qui paraît sombre, mauvais, et pas franchement de bonne fréquentation. Au fond, il est plus que parfaitement fréquentable. Drôle, simple, naturel. Ne jugez jamais les apparences, cela vous perdrait. Caswell est une ville d'apparences, une ville qui n'est pas faite pour lui, alors même qu'il y vit. Mickey, on l'appelle Dean, maintenant. Depuis qu'il a déménagé, surtout. Il vit ici, et il tente de s'y faire. Il tente de gagner sa vie, pas aussi bien qu'avant, mais tout de même. C'est un type bien. Un type qui sait faire le pour et le contre, un gars qui préfère régler les conflits, de toutes les manières que ce soit, plutôt que de les déclencher ou les alimenter. Il n'a pas peur de se mettre en colère, pourtant, mais ce sera toujours pour ce qu'il estime être la bonne cause. Sa justice est la sienne, il a du mal à se plier vraiment aux règles des autres. Pourtant, il n'aime pas les ennuis, alors quand il le faut, il file selon le vent. Son jugement est souvent sûr, sauf quand il vient du coeur. Il est protecteur, mais pas rancunier, sauf si vous vous approchez de sa petite Emily. Il pardonne plus ou moins facilement, mais il faut savoir que vous ne lui devrez jamais rien. Jamais. Il hait les dettes, il hait ce principe idiot de devoir quelque chose à quelqu'un, que ce soit la vie, de l'argent, ou un service quel qu'il soit. Vous ne lui devez rien, et il s'arrangera bien souvent pour ne rien vous devoir, ou alors pour régler cette dette le plus tôt possible, si vous êtes plus borné que lui. Il n'aime pas être dépendant, ni rien. Il aime juste être libre. Être lui-même. Il voudrait encourager les gens à faire de même. C'est un gars conciliant, au fond. Toujours là pour arranger et dépanner. Il sait y faire. Précis, efficace. Il a travaillé aux urgences, et ça se voit. Il sait prendre les décisions, et il sait s'adapter. Au fond, on le juge souvent, bien trop souvent.

Parce qu'il est tatoué, jusqu'au visage. Parce que ses vêtements sont déchirés, tachés, et provoquants selon certains témoignages. Parce que ses cheveux déjà blonds sont encore décolorés. On ne l'aime pas, on se méfie. Ses tatouages sont douteux, son style n'inspire absolument aucune confiance. Sa manière d'être non plus. Brisez la glace. Essayez de l'accepter, et de lui sourire au lieu de lui servir ce regard froid et mauvais, méprisant. Et l'inattendu se produira alors. Il vous sourira en retour, et vous dira même très certainement bonjour. Le monde n'est qu'illusion est préjugés. Et lui se contente d'incarner cette triste réalité.

→ Quel est votre sentiment vis-à-vis des habitants de Caswell et sur la ville en général ?
Ils ne sont pas des plus accueillants, c'est au moins une chose que je pourrais dire sans les juger davantage. Après, impossible de rester objectif. Les gens ne sont pas nombreux à me regarder bien quand je passe, et pour faire franc cela m'a toujours été pour le moins égal. Mais à Caswell, c'est pire. Quoique tu fasses, tu restes un étranger. On te regarde de travers. Tu n'arriveras jamais à t'intégrer, surtout si ça ne fait que quelques mois que tu es là. Cette ville n'aime pas les gens différents, et surtout pas ceux qui viennent d'ailleurs. Cette ville, je ne l'aime pas spécialement, mais je pourrais l'apprécier davantage si tout le monde faisait des efforts. Les gens sont conservateurs, d'accord. Mais vous ne pensez pas qu'il y a des limites à tout ?

→ Que pensez-vous du conseil municipal et de son action ?
... Je sais pas, j'en sais rien. Je suis pas en ville depuis des lustres non plus, et à vrai dire, cela m'est plutôt égal. La manière dont ils contrôlent les choses, c'est leur problème. Ça devrait être le mien, je me suis installé ici après tout. Mais j'ai d'autres problèmes dans la vie. Certes, ils ne sont pas particulièrement accueillants, et c'est triste. Mais j'arrive pas à me soucier des problèmes de la ville. J'ai les miens à gérer, vous savez. Je n'en pense pas grand chose, pas pour le moment. J'essaie de garder les pieds sur terre, et de joindre les deux bouts. Je m'occuperai du conseil plus tard, ça vous va ?

→ Que pensez-vous des récents événements ? Croyez-vous en toutes ces rumeurs surnaturelles ?
J'aurais tendance à dire que je crois ce que je vois, sans offenser personne. Alors si je vois quelqu'un faire un truc bizarre sous mes yeux, que je soupçonne être surnaturel, ouais, bien sûr que je vais y croire. Pour le moment, cela ne m'est jamais arrivé. Je ne m'en plains pas. J'arrive juste, je découvre. On parle de surnaturel, et ça ne me fait pas plus froid que cela dans le dos. Ma belle-soeur, ça l'effraie. Elle a peur de tout, en même temps. Moi, j'essaie de la rassurer. Donc pour ça, vaut mieux pas que je me prenne trop au jeu d'y croire. Pourtant, ça changera rien. Si je le vois, j'y croirai peut-être. En attendant, ça change pas foncièrement ma vie.

→ Avez-vous un secret vous concernant à nous révéler ?
Des secrets, tout le monde en a, j'espère ne rien vous apprendre en énonçant cette banale vérité. En ce qui me concerne... J'en ai deux, à Caswell. Ou plutôt un véritable, et l'autre n'est considéré comme secret qu'uniquement parce que je ne le crie pas sur tous les toits ; je ne m'en cache pas non plus. Ce petit détail de ma vie, c'est cet amour de bout de chou dont je m'occupe. Ma petite nièce, Emily. C'est une petite perle, un amour d'angelot blond. Et je m'en occupe quand sa mère n'est pas là. Je vis avec elles deux. Je ne sors que rarement avec la petite, d'où le fait que l'on puisse considérer ça comme un secret. Mon vrai secret ? Je suis graphiste, hein. Pourtant, de base, je n'ai aucun diplôme pour ça. Un diplôme, j'en ai un. Chirurgien cardiaque. Mais ça, c'était avant Caswell. Avant le bordel de ma vie. Et si je le garde secret, c'est que j'ai une bonne raison, le sujet est donc clos.

→ Avez-vous été témoin dans la ville de choses que vous aimeriez dénoncer ?
On est toujours témoins de choses qui ne nous plaisent pas. Mais de là à dénoncer ce que l'on voit... Oui, parfois. Les habitants de Caswell ne sont pas nets, et sont même plutôt agressifs et antipathiques envers les étrangers. Je ne suis pas sûr d'avoir le droit de dénoncer ça ; c'est moi l'étranger, et apparemment, c'est à moi d'aller me faire foutre. Donc je ne ferais que relever la connerie des gens. Après, cela ne me regarde pas, et c'est pas parce qu'on ne veut pas de moi, et même de manière générale des « gens comme moi » que je ne vais pas rester. Dénoncer quelque chose de réellement utile ? La boulangère m'a arnaqué de soixante-dix centimes, l'autre fois. Un mec a failli percuter la voiture d'une jeune fille parce qu'il a grillé une priorité ; et c'est moi qui me suis fait insulter. Ma belle-soeur est devenue bizarre depuis qu'on vit là. Les gens parlent dans le dos des autres. Je crois que j'ai rien à rajouter. On fait avec tout ça.

→ Vous êtes pris dans un cyclone. Des débris sont tombés sur la personne qui vous est la plus chère et sur un enfant que vous ne connaissez pas. Si vous la sauvez cette personne vivra avec un handicap terrible mais l’enfant mourra. Si vous sauvez l’enfant il sera indemne mais l’autre mourra. Vous ne pouvez en sauver qu’un, alors que faites-vous ?
Y a pas l'option « se suicider pour sauver les deux » ? Bon, tant pis. J'en sais rien, je ne suis pas dans la situation. La personne qui m'est le plus cher au monde est également un enfant, et c'est là que tout se complique, à mon sens. Un enfant que je ne connais pas survit, ou l'enfant qui représente toute ma vie continue la sienne avec un handicap terrible ? Dans les deux cas, je crois que je finis fou. Mais je pense que si je voyais que l'autre enfant était plus en position de pouvoir survivre... Peut-être que je l'aiderai... Sous les débris, Emily n'aurait aucune chance de survie, pratiquement. Je sombre dans la folie après, ça, c'est clair. Mais j'aiderai sûrement l'autre enfant. Et quoiqu'il en soit, je préfèrerais ne jamais avoir à vivre cette situation.

“ tell the world I'm coming home ”

Casque posé devant lui, contre le guidon de sa moto, ses bras croisés dessus, ses jambes solidement campés de chaque côté de sa selle, il regarde le paysage. Son véhicule a l’avantage d’être tout-terrain, et il en profite. Il peut passer dans l’herbe, sur les petits chemins de terre, et s’approcher du bord des falaises. Et ensuite, il se gare, il coupe le moteur. A une distance raisonnable du bord, quand même. Il reste là, appuyé sur son casque, toujours à moitié assis sur sa moto. Et il regarde la mer. Les vagues, qui lèchent le bas des rochers, et qui s’en vont. Libres. Il pourrait rester là des heures, à contempler cet océan sombre et si étrangement attirant. Il pourrait rester là des heures, à penser à sa vie, et à essayer de faire le point. Sans jamais y parvenir, comme toujours. Alors il arrêter de tenter. Et il arrête de penser. Il arrête de se forcer réfléchir aux choses douloureuses de la vie, et il regarde les vagues. Il savoure le contact du vent sur son visage, du vent dans ses cheveux blonds déteints. Il sent une goutte de pluie sur son front. Et il sourit. Il va pleuvoir, mais tant pis. Ça lui rappellera son enfance, et les courses dans la boue. Son enfance… Broken heart, broken hope.

Criant, riant, les deux enfants escaladaient les rochers. C’était devenu une habitude. Dans les coins tranquilles autour de leur petit village natal. Elliston. C’était un coin paumé, au fin fond de la Virginie. Ils aimaient bien, y vivre. Ils s’y sentaient bien. Là-bas, leur père faisait du droit. Il était avocat, et gagnait bien sa vie. Leur mère était psychologue. Une famille normale, aucun problème. Pourtant, ils en profitaient. Une dernière fois. Les cartons étaient dans la voiture, et dans les camions. Ils déménageaient. Ils s’en allaient. Vivre plus haut, dans le Maine. Une ville dont les enfants n’arrivaient pas encore à retenir le nom ; la réticence à partir, certainement. Augusta, capitale du Maine. C’était là qu’ils allaient. Un ami à leur père vivait là-bas, et lui avait proposé un excellent poste, mieux payé qu’à Elliston, tout du moins. Mr Waltz avait accepté. Et c’était ainsi. Ils partaient. Alors, une dernière fois, Mickey et son aîné, Tommy, s’étaient éclipsés pour aller jouer sur les rochers. Deux gamins. Sept et dix ans. Ils allaient quitter leur village pour rejoindre une ville. Et grandir, un peu. S’extirper de cette bulle qu’avait été la campagne, de cette tranquillité ambiante. Et s’habituer à un nouveau mode de vie. Qui serait cette fois tout autre.

Un long soupir s’échappa d’entre les lèvres de l’homme, alors qu’il attrapait une cigarette au fond de son paquet. Sans ôter ses gants en cuir, il glissa le bâton de nicotine entre ses lèvres. La pluie ne se décidait pas, alors il allait fumer. Il avait bien le temps. Sortant un briquet de sa poche, il alluma sa ressource de tabac préférée. La fumée s’échappa d’entre ses lèvres, alors qu’il se grattait pensivement la nuque. La vie était restée simple, et durant longtemps. Leurs parents avaient fini par aller vivre ailleurs, plus au calme, tandis que les deux frères avaient fait leur vie à Augusta. C’était une ville qui leur convenait. Caswell, c’était autre chose. Pourtant, Mickey vivait là. Il ne s’y sentait pas particulièrement bien, mais s’y était accommodé. Et puis, il aimait bien le paysage. Les balades qu’il y avait à faire aux alentours. Comme là. Juste rester là. Fumer une cigarette, laisser le vent souffler, le bruit des vagues parvenir à ses oreilles. Tenter d’oublier ses cauchemars, ses démons. Et juste être lui-même. Broken heart, broken life.

Il sourit, griffonnant sur le dossier médical du patient, en blouse blanche. Aucun tatouage sur son visage, mais ses bras en laissent voir déjà quelques uns. Il s’en fiche, il laisse les manches de sa chemise baissées, et tout le monde les ignore. Cela ne fait pas de lui un mauvais médecin, et c’est bien là l’essentiel. Il rassure l’enfant, quelques mots. Son cœur va bien, l’opération s’est déroulée à merveille, et il sortira demain. Il peut se rendormir tranquillement. Tout va bien. « Docteur ! » Un éclat de voix paniqué. Il repose le dossier, quitte la chambre avec un sourire sympathique, et referme la porte derrière lui. Pas besoin d’alerter cet enfant, nullement concerné par les urgences de l’hôpital. « Oui ? » Il ne réalise pas encore. Il ne peut pas, il n’a rien pour lui permettre de se douter de ce qui l’attend. Aucun élément, aucun signe avant coureur. C’est sûrement une urgence comme une autre. Un patient comme les autres. « C’est… Les ambulanciers viennent d’amener votre frère… Il a eu un accident, son état est critique, et… » Choc. Le sourire disparaît. Le regard se voile, tandis que sans réfléchir, il prend la direction des salles des urgences en courant. Lorsqu’il arrive, elle se jette à son cou. Sa belle sœur. Il la serre brièvement, distant. Il ne s’en fiche pas. Tout ce qu’il veut, c’est le voir. Les pleurs de la jeune femme lui importent peu, ses cris également. On va la prendre en charge. Elle n’a presque rien, de toute manière. Il veut juste voir son frère. Un médecin lui dit qu’ils sont partis pour le bloc six, en vitesse. Mickey ne réfléchit pas. Son cœur lui fait mal, ses oreilles bourdonnent. Lorsqu’il arrive devant le bloc opératoire, un chirurgien l’empêche d’entrer. « Qu’est-ce qu’il a ? QU’EST-CE QU’IL A ?! » On tente de le calmer, mais il n’y arrive pas. C’est impossible. « Waltz, calme-toi. Arrête, ça ne changera rien… » Il secoue la tête, et repousse son collègue. « Je veux l’opérer. » On esquive son regard, comme toujours. Tu es un bon chirurgien, Mickey. Un très bon chirurgien. « Tu ne peux pas. » Mais tu ne peux pas … « C’est mon frère, bordel ! » Enfin, on le regarde. On le prend par le col de sa blouse pour l’empêcher de passer. « Justement ! » Il tremble. Comme une feuille. Il ne peut pas rentrer, il ne peut que les regarder. Et trembler. « Tu trembles comme c’est pas permis, de toute manière. T’es totalement incapable d’opérer. Laisse-nous faire. » Il pleure, maintenant. Après tout, pourquoi ne pourrait-il pas pleurer ? Son frère est en train de mourir, il s’en doute. Sinon, il n’y aurait pas tant de regards paniqués. Sinon, on aurait déjà cherché à le rassurer. Mais rien. Juste de la souffrance, de la douleur. Quelqu’un vient le chercher, et on l’emmène. Dans une salle d’attente, avec les autres, pour qu’il se calme. Il sera incapable d’assurer les opérations du reste de la journée, et ses collègues le savent. Trois ans. Trois ans qu’il travaille comme chirurgien, ici, dans cet hôpital. Sans compter qu’il y a fait son internat. Trois ans. Et aujourd’hui, on y amène son propre frère. Un cauchemar. C’était un pur cauchemar.

Il ferme les yeux, le menton haut. Il finit par baisser la tête, crispant ses paupières, refoulant difficilement ses larmes. Tommy. Lorsqu’on l’avait retrouvé, en salle d’attente, avec Evey pleurant toujours sur son épaule, ç’avait été pour lui annoncer la mort de son frère, et pour demander s’ils pouvaient prélever les organes, ou non. Evey avait voulu refuser, bien entendu. Il avait fini par la convaincre, non sans peine, et presque à contrecoeur. Elle avait pleuré encore davantage. Elle était enceinte de cinq mois, à ce moment-là. Enceinte, et déjà veuve. Cela ne faisait qu’un an qu’ils étaient mariés. Vie injuste. Mickey inspira longtemps, ravalant les petites perles salées qui montaient, incontrôlables. C’était lui qui avait attendu à l’hôpital, le jour de l’accouchement. Lui, qui avait foutu sa carrière de chirurgien en l’air, pour s’occuper d’Evey, de son état psychologique instable, et de la petite crevette qu’elle avait mise au monde. Emily. Une princesse. Il avait fallu qu’il serve de papa de substitution, qu’il fasse attention à elle. Les choses ont été claires dès le début ; pas question qu’elle l’appelle papa. Il n’était que tonton. Son tonton, qui prendrait soin d’elle. Il n’était pas son père. Il n’était pas Tommy, et ne le serait jamais.

Finalement, il se décida à rouvrir les yeux. Ses deux prunelles bleues suivirent le mouvement de son cou, lorsqu’il tourna la tête pour regarder derrière lui. Il allait peut-être falloir qu’il se décide à rentrer. Evey devait l’attendre. Elle travaillait, le soir, soi-disant. Ou tout du moins, elle sortait, et c’était la plupart du temps lui qui gardait Emily, depuis les quelques mois qu'ils vivaient ici. Elle avait un an et demi, maintenant, bientôt. Elle commençait à babiller, et marchait légèrement, bien qu’encore hésitante. Elle faisait des bisous. Elle souriait. À cette pensée, il essuya une larme rageuse. Il aurait aimé que Tommy puisse la voir. Il n’était pas son père. Et parfois, il avait l’impression de voler cette place, qui ne lui appartenait pas. Mauvais sentiment. Il soupire, lentement. Il n’a plus envie de fumer. Et frotte sa cigarette contre une partie métallique de sa moto. Économiser. Il ne gagne plus autant qu’avant. Il a mis de côté, mais on n’est jamais trop prudent. Il remet la cigarette dans sa poche, referme son blouson jusqu’en haut. Casque sur la tête. Il décale sa moto, enlevant la béquille. Il allume le moteur, le fait brièvement chauffer. Puis il recule, à pas lents. Il se cale. Inspire une dernière fois. Et s’en va. Broken heart, broken smile.

→ about today.

Salut, c'est Brünhilda, le come back. J'ai pas réussi à gérer la p'tiote, mais vous m'avez manqué, alors... Ben j'essaie de revenir. Me jetez pas de pierres, par pitié ash

J'espère que Dean vous plaira, je vais m'appliquer en tout cas mauve

Jovouzem

we all gotta die of something + (mickey) 2774444739

Gosling, tu veux me tuer toi ? faint3

En tout cas rebienvenue. Tu fais bien de revenir parcque tu nous manquais aussi we all gotta die of something + (mickey) 1767014304

Re bienvenuuue *huuuuuuug Gosling quoi*
Re bon courage !
Re quel nom de Whaouuuu!
Re on t'aime déjà we all gotta die of something + (mickey) 2774444739

Re grosbras I love you

Bon courage pour cette fiche !

Tu sais ce que je pense perv

Rebienvenue ma puce lit

Gosling

Rewelcome. Bon courage pour ta fiche. lit

Rebienvenue 8D !

rebienvenuuuue. What a Face

bon courage pour cette nouvelle fiche, pis, gosling. lit

MERCI À TOUS. lit

J'essaie de faire ça dans la journée, ou de bien avancer du moins mauve

Invité Invité

(re)bienvenu I love you

mon dieu Ryan brill

Rebienvenue à toi!! hat

Si ton perso déboîte autant que Brünhilda, il nous faudra un lien qui déboîte autant que le précédent!!
Donc il faudra qu'on fasse un super lien je crois bien fuckyeah

Invité Invité

Rebienv'nue. GOSLING Je me porte volontaire pour constituer toutes les équipes de foot, de hockey, de basket, de handball, de....j'en inventerai même : un truc comme une équipe de tricot aussi hinhin

Blague à part, ton personnage promet ( ouai, j'ai stalké ta fiche) dizzy

date d'arrivée : 01/11/2012 mensonges : 621 crédits : Judasnana âge : 26 ans

Re-bienvenue perv

Meurchi

Et Andy, on aura un lien qui déchire, don't worry mauve

J'essaie de finir ma fiche demain brill

Invité Invité

Rebienvenue !
Et bon courage pour ta fiche ! ^^

Merci beaucoup brill

Fiche terminééééée. we all gotta die of something + (mickey) 2774444739

Si y a quoique ce soit à modifier, je suis toute ouïe. saalut

date d'arrivée : 01/11/2012 mensonges : 621 crédits : Judasnana âge : 26 ans

J'ai beaucoup aimé ta fiche. I love you

TU ES VALIDÉ(E) !

Encore une fois bienvenue à toi ! L'équipe administrative te souhaite de vivre une expérience des plus intéressantes sur le forum. Tu peux les contacter pour tout problèmes, pour une question, ou pour le plaisir, si tu as envie de les embêter. Aussi, tu peux voir sur le coté une barre de navigation; ce sont les points importants que tout nouveau membre doit effectuer. Sache que tout le forum t'es maintenant ouvert. Tu peux dès à présent poster ta fiche de liens, de téléphone, d'historiques et partir à la recherche d'un rp. Un administrateur t'ajoutera vite à ton groupe, ton rang te sera donné ainsi qu'une jolie couleur ! Au plaisir de te croiser sur le flood ou bien sur la chatbox !

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Merciiiiiii brill

Ça me fait plaisir I love you

Je file faire tout ce qu'il y a à faire... perv

Merci encore yeah

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