Billy Harrington, à point c'est tout.

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→ william (billy) harrington

20 ans; né le 05/08 à Caswell; employé de la bibliothèque municipale; hometown.

“ l'enfer, c'est les autres ”

Billy est un garçon psychologiquement instable. Personne ne sait très bien ce qu'il a. Attardé ? Schizophrène ? Autiste ? Paranoïaque ? Au sein de la communauté, les diagnostiques vont bon train au fur et à mesure que survint la rumeur d'un événement ou un autre. Billy ne se considère pas malade. Pour lui, la maladie vous prends au corps et vous pompe votre force vitale. Il constate simplement qu'il n'est pas fait comme tout le monde et le vit très bien. Sur lui, on pose plusieurs regards. Certains s'en éloignent, de peur qu'il pète un plomb et qu'il puisse atteindre à la vie de qui s’approcherait trop près. D'autre voient en lui le fils de feu son père, notable de la ville pour avoir fait une brillante carrière de journalisme à New York et agissent avec bienveillance à son égard. D'autres encore s'en serve à des fins sociaux, le considérant comme la mascotte du misérabilisme Caswellois.

→ Quel est votre sentiment vis-à-vis des étrangers ? Ils font vivre l'économie. C'est une bonne chose pour la vie, je pense. Ce sont des nouvelles têtes à voir. Ma mère m'a toujours dit de m'en tenir à l’écart. C'est vrai que j'ai parfois parlé à certains, mais ils n'ont pas été très gentils. Depuis, j'évite d'aller vers eux. J'arrive à les ignorer.

→ Que pensez-vous du conseil municipal et de son action ? Je ne sais pas trop. Ça ne m’intéresse pas. J’assiste aux réunions parce qu'on m'a dit qu'il le fallait, mais souvent je fixe le mur et j'attends. Depuis que maman est morte, je n'y vais que rarement, sauf quand on m'y convie avec insistance.

→ Que pensez-vous des récents événements ? Croyez-vous en toutes ces rumeurs surnaturelles ? A une époque non. Maintenant, je commence à m'y pencher. J'ai ce désir l'attend d'expliquer tout. Ça... Ça canalise certaines choses en moi lorsque je trouve une ordre, une cohérence, une explication aux choses. Dans la mesure où ceci pourrait expliqué pas mal de chose, j'y crois.

→ Avez-vous un secret vous concernant à nous révéler ? Je n'ai pas de secret. Les secrets sont idiots. Le mensonge aussi, c'est quelque chose dont l’intérêt m'échappe. Mais les gens mentent beaucoup pourtant, et tous. Parfois j'ai l'impression d'être la seule exception qui échappe à cette règle systématique.

→ Avez-vous été témoin dans la ville de choses que vous aimeriez dénoncer ? Les gens. Beaucoup devraient directement aller en enfer. Ils sont méchants, profondément vils. Ils disent du mal. Je le sais, je les ai vu. Tous au moins une fois, je pourrais en témoigner. Ma mère disait qu'on était ici entouré d’arriéré, et que je devais m’estimer heureux qu'ils me considèrent différents d'eux. Que c'était le seul bon sens collectif dont il avait fait preuve au cours des 20 années où elle avait séjourné ici.

→ Vous êtes pris dans un cyclone. Des débris sont tombés sur la personne qui vous est la plus chère et sur un enfant que vous ne connaissez pas. Si vous la sauvez cette personne vivra avec un handicap terrible mais l’enfant mourra. Si vous sauvez l’enfant il sera indemne mais l’autre mourra. Vous ne pouvez en sauver qu’un, alors que faites-vous ?
La question est idiote. Je ne peux pas savoir ce que je ferai. Il faudrait que ça arrive. Ce genre de chose ne m'est jamais arrivé. Pourquoi je serai pris dans un cyclone ? Je regarde tout le temps la télé. Ils disent quand il y a des tempêtes dans le coin. Et même si la télé avait menti, je verrai la tempête se lever. J'y échapperait. Puis ma mère est déjà morte.

“ i'm a starsailor ”

Les lattes de bois qui jonchaient - plus qu'elles n'en étaient la structure - le perron semblaient grincer sous les pas ardents du petit Billy. C'est comme ça qu'on le voyait. Le petit Billy, oubliant parfois qu'on avait inscrit un tout autre nom le jour où il est né. Il n'était que sept heures du matin et déjà, quelques voisines sonnaient chez les unes et les autres, maris partis au travail, enfants embarquant dans le car scolaire. Leurs douces chorégraphies de ménagère s'introduisait presque avec une harmonie parfaite sans discordance temporelle, qui faisait douté de son caractère fortuit. Billy – car lui même ne sais plus s’appeler autrement – n'a jamais cru aux coïncidences. Il a un jour cru en dieu, et avait trouvé dans toute les architectures sociales des raisons mystiques, mais le suicide de sa mère a alors remis en question tout ce petit monde dont la cohérence le rassurait. « Il y a toujours un taré dans la famille. C'est le prix à payer pour la bien portance des autres. C'est à prendre comme une bénédiction en quelques sortes. » Cru-t-il lire sur les lèvres de la vieille Joséphine, qui eurent pour effet de déclencher l’hilarité du poulailler moyenâgeux qui s'était ameuté au seuil de sa porte. Elle ne l'avait jamais aimé. Sa mère le lui avait toujours dit. « Ne t'approchent pas de ces bonnes femmes, elle pissent par la bouche. Elles n'ont rien d'humaine. ». Il avait du mal à croire qu'elles en soient biologiquement capables, mais considérait avec attention le ton haineux avec lequel elle déblatérait ses slogans à l'encontre de ses concitoyens. A Caswell, il y avait deux types de persona non grata : ceux que l'on éloignait sciemment, pensant que leurs mœurs à contre sens et leurs avis divergeant ne viennent engraisser les esprits simples de cette petite bourgade, ou ceux que l'on discriminait avec autant de condescendance que possible – qui allait même parfois jusqu'à l'humiliation publique – dans l'espoir qu'on puisse voir de là haut, la miséricorde dont ces bonnes gens faisaient preuves à l'égard de ceux qui ne sont pas nés avec tout ce qu'il faudrait. « Emmerde les ces gens, et va danser sur leurs tombe. Il ne leur reste pas beaucoup de temps à celles là. Même si par moment, on dirait qu'elle sont increvables » Sa mère n'aimait pas grand monde non plus, et cette ville le lui avait bien rendu cela dit.
Elle s'était mariée à un ancien primant de la ville, une personne destinée à faire de grandes études. Et c'est ce qu'il fit. C'est d'ailleurs à la faculté que leurs premiers ébats ont commencés. Elle aimait sa prose. Il écrivait des poèmes. Elle les lisaient tous, même ceux destinés à d'autres. Il avait tout pour lui et elle savait plaire aux hommes cultivés. Il la choisi entre toutes et ont semble-t-il vécus heureux. Ils eurent Billy assez tard si on se réfère à l'age à laquelle la fille moyenne enfourne sa première tournée à Caswell. Son père a toujours eu envie d'aller élever son engeance là où il avait grandi. Transie d'amour, sa mère accepta sans discourir. C'était un peu la malédiction qui touchait toutes les personnes y ayant vécu. Inéluctable et éternel retour.
Les citoyens les accueillirent avec un plaisir non dissimulé. Il firent même un jour la couverture du journal de la ville – Billy le découvrit dans une des archives dont il avait la tache d'informatiser le contenu. Et jusqu'alors, Colin – prénom de son père – parvenait à alimenter sa chronique dans un journal national tout en animant des ateliers de journalisme aux lycéens. Sa mère, elle, gardait ses distances avec les gens de la campagne. Elle avait du mal à se faire à sa nouvelle vie. Cette femme vient de Boston et bien que l'amour lui avait permis de passer outres moult désagréments, elle préférait passer la journée à jouer à la petite ménagère quitte à ce que son diplôme ne serve qu'à décorer le bureau commun dont se sert uniquement monsieur. Colin lui répétait souvent qu'elle aurait pu, avec son esprit brillant et son visage radieux se faire un nom ici. Elle avait essayé pourtant, mais entre la simplicité d'esprit de beaucoup de bonnes femmes (terme qu'elle commença à beaucoup employé après trois quatre ans) et la structure si bien ficelée de ce micro-cosmos en fait un bon impénétrable pour elle. Chaque action était bonne à être jugé – non pas par le bon sens que tout à chacun est censé posséder – mais suivant leur système de valeur dogmatique. Se rappellait-elle, un jour qu'elle assistait à une mondanité, avoir émis une objection à quelques bonnes gentes qui se félicitait de la déclaration de guerre envers l'Irak. Son discours, pourtant exempt de toute animosité a été très mal réceptionné. Et évidemment, ce fut Mme Gerwitt, dont les connaissances en géopolitique s’arrêtaient aux colons, qui semblait distiller la bonne parole. Depuis ce jour, elle émit réellement des griefs contre cette communauté « consanguine aux oreilles mal foutues ». C'était une chose qu'entendait assez souvent Billy, lorsque Madame Wiskey rendait visite à sa mère. Elle s'est faite de plus en plus présente, et Billy n'aimait pas beaucoup cette femme. Il ne l'avait jamais vu réellement, mais savait toujours qu'elle lui avait rendu visite lorsque, adossée au réfrigérateur, elle se mettait à pleurer dès que la porte d'entrée claquait. Elle balbutiait des « Colin » fantomatiques.
En effet, son père était mort, crise cardiaque à 52 ans. Billy en avait 12, alors même qu'on commençait à se rendre compte que c'était un enfant assez particulier. Il était difficile de l'intéresser. Il avait appris à lire, mais ce fut en apparence le seul apprentissage dont il savait rendre compte. Il parlait très bien pour son age, avait un vocabulaire plus étendu même que la plupart de ses camarades, mais était considéré comme un cancre la plupart du temps. Il semblait incapable de résonner convenablement. Les mathématiques était une épreuve insurmontable. Et évidemment, la communauté ne tarda pas à mettre ceci sur le dos d'une éducation désastreuse de la part de Cheryl, sa mère qui, entendit-elle un jour « pourrissait une verger florissant jusqu'à la plus profonde des racines ». Même chez les plus ouverts, qui reconnaissait les travers de cette société, on l'accusait d'avoir « exacerber la xénophobie chez les citoyens ». Pourtant, ce rejet total lui donnait de l'aplomb. Elle s'était donné pour devoir de perpétuer la mémoire de son mari. Il ne voulait pas qu'elle soit détournée afin de servir les intérêts du conseil, et qu'il soit respecté pour l'intégralité de sa morale et son intelligence. Elle aurait pu partir, là où on aurait bien voulu d'elle. La maison familiale des Harrington aurait été revendue, mais c'était un poids dont elle ne voulait pas se séparer. La chose qu'elle aimait le plus au monde était son mari, et elle sait combien lui importait l'héritage qu'il voulu à tout pris, en venant ici, transmettre à son fils. Même si le sens profond de tout ça lui échappait totalement, elle tenait à respecter ses dernières volontés tacites.
Comment Billy vécu-t-il tout ça ? Étrangement bien. La ou ce genres d’événements alimenterai des névroses qui se réglerai à 3000 dollars dans le cabinet d'un psychologue quelques années plus tard, il pris les choses avec une platitude déconcertante. Il comprenait les choses avec un matériel psychique particulier, certes, mais arrivait à les concevoir. Il arrivait à accepter la mort aussi naturellement qu'il trouvait ça normal que sa mère ait besoin d'avoir la visite régulière de madame Whiskey et même qu'elle se soit ellle même donné la mort, épuisée. Seule différence était qu'il n'arrivait pas à verbaliser autrement « les choses qui font mal » et s'enfermait souvent dans un cocon silencieux. Mais comparé à bon nombre de jeunes adultes de son age, il arrivait mieux à vivre avec. D'où l'être paradoxal qu'il était. Sa « très grande conscience des choses » comme il aimait le dire, le rendait à la fois mégalomane et paranoïaque. Il n'était pas rare qu'il refuse de converser avec quelqu'un sous prétexte qu'il l'aurait entendu dire du mal sur lui, qu'on aurait voulu même l'assassiné. Autant dire que les récents événements qui ont secouée la ville n'a en rien arranger ses troubles, le rendant encore plus méfiants que jamais.

→ pluton.

Un huis clos surnaturel dans une ville plutôt paumée. C'est totalement le genre de chose qui me plait, et ça ne court pas la toile... Moi c'est Pluton, jeune homme de 19 ans, plus ou moins parisien. J'ai connu homecomming via plein de chose. Ça va du forum de référencement, au top. Donc vous dire ou est-ce que j'ai entendu pour la première fois parlé du forum sera compliqué. Tout ce que je peux dire, c'est que je tourne autour depuis pas mal de temps, sans vraiment oser m'inscrire, de peur de manquer de temps, de motivation et j'en passe... Mais vient un moment où il manque un forum RP pour que mon équilibre soit parfait, et ce moment est venu, d'où ma visite.

On peut dire que j'en ai fait tomber mon pc de ta venue hinhin

(littéralement en fait, ça m'apprendra à être maladroit et à geeker dans des positions pas possibles)
BREF !
Tout ça pour dire, bienvenue sur HC, j'aime ton choix de groupe héhé
Je suis pressé de lire une fois ta fiche complète et de voir quelle trombine tu vas coller à Billy I love you

Invité Invité

C'est bien qu'il n'ai rien alors. J'aurai mal vécu le fait d'être en lien avec ce drame.
Merci pour l’accueil !
Je suis tout aussi curieux de connaitre mon choix... A vrai dire, je n'ai pas encore de tête en tête sneeze

Bienvenue ^^

Si t'as besoin d'aide pour le choix de vava on est là. What a Face

Ta fiche *.*
( Mais n'y a t'il pas que les Keepers qui vont au Conseil?)
Comme l'a dit Trajan, si t'as besoin d'aide pour ton vava, n'hésite pas, on aime bien les nouvelles têtes ici !

Bienvenue sur le forum
j'allais dire bonne chance pour ta fiche, mais tu l'as déjà terminée *w*
Ohh, Dylan est tout mimi, bon choix d'avatar si c'est lui que tu prends finalement ! brill

date d'arrivée : 01/11/2012 mensonges : 621 crédits : Judasnana âge : 26 ans

Bienvenue ! *è*

Bon courage pour la fin de ta fiche ! J'aime beaucoup ton avatar aussi perv

Y'a un truc avec les Dylan. perv

Si tu as la moindre question, n'hésite pas !

Welcome

Il est mignon ce petit Dylan perv

DYLAAAAAAAAAAAAAN lit

En Hometown en plus hinhin

Bienvenue toi, ton personnage il est cool perv

Invité Invité

Merci pour tous ces messages sympathiques=)
Dylan est mon choix définitif je pense. Il sied bien l'idée que je me fais de Billy.
Je pense terminer ma fiche dans la soirée. Il me reste simplement un petit récit des événements familiaux jusqu'à maintenant, et ça sera bon je pense.

J'aime beaucoup le début de ta fiche, ta façon d'écrire, c'est agréable. Et Billy a l'air d'être un autre personnage bien dérangé... J'aime. Bon courage et bienvenue !

Bienvenue à toi! Jolie fiche, j'aime bien ton personnage!
Je connais pas le monsieur sur l'avatar, mais j'avoue qu'il correspond bien au personnage que tu as créé. Un vrai personnage pour le coup! J'ai hâte de le découvrir en rp woohoo

Je te valide avec plaisir petit planète masqué par l'ombre des autres. Ton histoire est très bien encrer dans le contexte. brill

Bienvenue une nouvelle fois.

TU ES VALIDÉ(E) !

Encore une fois bienvenue à toi ! L'équipe administrative te souhaite de vivre une expérience des plus intéressantes sur le forum. Tu peux les contacter pour tout problèmes, pour une question, ou pour le plaisir, si tu as envie de les embêter. Aussi, tu peux voir sur le coté une barre de navigation; ce sont les points importants que tout nouveau membre doit effectuer. Sache que tout le forum t'es maintenant ouvert. Tu peux dès à présent poster ta fiche de liens, de téléphone, d'historiques et partir à la recherche d'un rp. Un administrateur t'ajoutera vite à ton groupe, ton rang te sera donné ainsi qu'une jolie couleur ! Au plaisir de te croiser sur le flood ou bien sur la chatbox !

Billy Harrington, à point c'est tout. 1351807238-sans-titre-1

P.S : Mention spécial pour ton vava lit

Invité Invité

Merci beaucoup !

bienvenuuuuuue. perv

ton personnage est koule, j'aime bien. pis dylaaaaan. ohyeah

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