Quand un homme se sent perdu, qu'il a subit un traumatisme violent, souvent généré par quelqu'un d'autre, il lui reste deux solutions : le suicide ou... La vengeance. C'est ce dernier que j'ai choisis de prendre. Il n'est jamais simple d'admettre qu'un être aimé est mort, et le fait qu'elle aurait pu être sauvée suscite en moi ce sentiment. Jamais je n'étais aussi proche du désespoir et de la colère. Et malgré cela, je l'ai tabassé. A l'en faire saigner. Suis-je vraiment comme ça ? Suis-je vraiment un homme qui fuit ses problèmes en frappant les autres ? Peut être. Mais je n'ai pas été toujours comme ça. Et je ne le suis plus vraiment. Avant j'étais quelqu'un de droit, honnête et respectueux. Je n'ai jamais dévié à mon devoir de policier, j'aimais ma soeur que je protégeais, et en plus mon enfance fut simple et heureuse. C'est seulement après la mort de ma soeur que je changeais radicalement. J'ai pété un plomb et j'ai tabassé l'homme que je prenais comme mon frère. Cette période avait révélé ma partie maléfique de moi. Et ça empira avec le temps. Cette partie maléfique, était vivante et ne me rendait guère fréquentable. Jusqu'au moment où je pouvais à peu près la contrôler. Je suis donc encore un peu distant. Je n'ai pas pour habitude de fréquenter les gens, même si cela ne m’empêche pas de rire et de boire avec quelques amis. En fait, cette distance est causé par mon double. Il arrivait même parfois à me rendre violent et agressif lorsque je n'étais pas dans une humeur très joyeuse. Mais il se tait. Il sait que je dois paraître normal pour rester "en vie". J'arrive donc à être ce que j'étais avant : un homme plutôt gentil, mais qui se fond dans la masse. Un être tout à fait normal en apparence. Et malgré mon dédoublement, il y a une chose que mon double et moi partageons : la rancune.
Cette rancune éveil en moi quelque chose de bestial que je n'avais pas avant. Je suis moins patient, et mes méthodes policières ne sont pas forcément au goût de tout le monde. Mais tant que le résultat est là... On ne me dit rien. De plus, je reste très peu de temps calme face à une injustice, quelque soit son degré. C'est d'autant plus bénéfique dans mon métier que le contraire dans la vie de tous les jours. Je peux m'emporter parce que le commerçant du coin arnaque la bonne grand-mère du coin de la rue.
Cette agressivité permanente entraîne à force une paranoïa de plus en plus fréquente. Finalement, j'ai tous les problèmes du monde, et ça ne peut pas forcément être agréable pour tout le monde...

→ Quel est votre sentiment vis-à-vis des étrangers ? (Strangers supprimez cette question.)Pour moi, les étrangers sont aussi bien des personnes dignes de confiance comme l'exact contraire. Je dois dire que j'en ai rien à foutre d'eux, mais en même temps, je ne les portent pas dans mon coeur. Asher était un étranger. Et c'est ce genre de personne que je n'ai pas envie de retrouver dans la ville, foutant la merde à tous le coin de rue. Tout ce foutoir que je suis obligé de "ramasser".

→ Que pensez-vous du conseil municipal et de son action ? (Tous sauf Keepers)Je ne vais pas vous mentir, mais malgré le fait que je sois flic de Camwell, je ne peux pas cautionner la plupart des actions qu'ils font. Pour la seule et bonne raison qu'elles sont, pour ma part, toutes aussi inutiles les unes que les autres. Je n'ai jamais était vraiment d'accord avec eux. Mais bon, les gens ont décidé qu'ils étaient les mieux placer pour diriger la ville. Tant pis pour leurs gueules, tant que j'ai pas de problèmes avec eux.

→ Que pensez-vous des récents événements ? Croyez-vous en toutes ces rumeurs surnaturelles ?Franchement, il y a des jours où je me demande si toutes ces rumeurs sont fondées. Mais mon dédoublement me permet de former des doutes sur ces rumeurs. Parce que bon, la schizophrénie c'est bien, mais elle est permanente. Je veux dire par là qu'elle se déclenche aléatoirement, à n'importe qu'elle endroit et est incontrôlable. Dans mon cas, j'arrive à contrôler mon double à lui dire quoi faire, et je ne peux lui parler (et donc qu'il se manifeste) qu'en présence d'une surface réfléchissante. J'en ai déduis que ce n'étais pas une maladie. C'était trop étrange pour ça. Et c'est bien ça qui me fais penser que les récents affaires qui ont été réaliser dans cette ville n'est pas que du mensonge d'arriéré. Il y a quelque chose, j'en suis sur.

→ Dans quelles circonstances est apparu votre pouvoir et qu’avez-vous ressentit ? (Infected uniquement)C'était lors de l'arrivée d'Asher en ville. J'avais tourné la page, et menait mon métier de policier avec ferveur. Je n'avais pas su sur le coup qu'il arrivait, mais les nouvelles vont vite ici... Je l'ai pisté, quelques jours, pour voir ce qu'il tramait, mais c'était qu'un pauvre ex-junkie, pensant qu'à satisfaire ses besoins primaires. De ma part, j'avais de plus en plus de mal à me contrôler, voulant lui faire la peau à chaque fois que le voyais. Ce fut qu'un jour, alors que je suivais Asher, "draguant" pas loin dans une ruelle, que mon double m'est apparu. Dans la vitrine d'un magasin abandonné. Et vous savez ce qui est étrange ? C'est que je n'ai rien senti d'anormal. Je regardais mon reflet, comme lui me regardait. Puis il bougea, et pris la parole. Ses mots ne sortait pas de ma bouche, et j'étais en train de me voir parler. C'étais assez étrange. Il me disait de tuer Asher. Il voulait que je le fasse, et au fond de moi je savais qu'il avait raison... Mais je ne pu me résoudre à lui obéir. Du moins, pas pour l'instant.

→ Avez-vous un secret vous concernant à nous révéler ?Ma vie n'a été construite que par des mensonges et toutes les merdes qui s'en suivent. Je n'ai rien à cacher à qui que ce soit.

→ Avez-vous été témoin dans la ville de choses que vous aimeriez dénoncer ?Je suis flic, j'ai été témoin de tellement de choses... Et puis bon, qu'est ce que vous voulez que je dise ? Si je vois quelque chose de pas normal, c'est à moi qu'ils auront à faire.

→ Vous êtes pris dans un cyclone. Des débris sont tombés sur la personne qui vous est la plus chère et sur un enfant que vous ne connaissez pas. Si vous la sauvez cette personne vivra avec un handicap terrible mais l’enfant mourra. Si vous sauvez l’enfant il sera indemne mais l’autre mourra. Vous ne pouvez en sauver qu’un, alors que faites-vous ?C'est un choix très difficile. Etre pragmatique est souvent considéré comme mauvais, mais ça vous permet de sauver la personne qui aurait le plus besoin d'une aide. L'enfant. Si vous avez du coeur, vous voudriez sauver la personne qui vous ait le plus cher, mais vous auriez la mort du gamin sur la conscience. Et si vous sauvez l'enfant, vous aurez le poids de la mort de cette personne aimée, mais vous aurez eu le soulagement d'avoir sauvé une vie "nouvelle" et de ne pas avoir imposé un niveau de vie médiocre à votre chère et tendre. Dans l'absolu, je choisirais l'enfant. Mais en pratique, je ne pourrais pas vous dire.