Il faisait noir et comme à tous les soirs, elle était la dernière à quitté le bureau. Un soupire entre less dents, elle observait la pièce avec dégoût. Travailler avec des hommes, ce n'était pas toujours facile, surtout quand ils laissent tout trainer. Elle se redressa et passa sur chaque bureau pour ramasser un peu. Elle regarda une dernière fois autour d'elle retournant vers son bureau. Elle se pencha et agrippa un sac avant de se diriger vers la salle de bain. La porte se referma silencieusement derrière elle. Elle déboutonna sa robe jusqu'au dernier bouton la laissant tomber au sol en frôlant sa peau. Un genoux au sol, elle ouvrit le sac et agrippa un chandail simple, sans imprimé, rouge, et l'enfila en silence. Elle enfila ensuite un jean et un simple manteau noir avant d'enfouir sa robe dans ce même sac. Tête haute, elle sortie de la pièce pieds nus. Elle alla s'installer à son bureau attrapant avec ses orteils la paire de converse qu'elle dissimulait derrière ses escarpins. Elle les enfila en silence et se dirigea vers la sortie. Système d'alarme mit. Porte verrouillée. Elle pourrait enfin rentrer chez elle et dormir un peu.

Un pied devant l'autre, sac en bandouillère, je fixais le sol. C'est fou à quel point le silence me narguait ces derniers jours. Je trainais les pieds, tout ça parce que j'avais l'impression qui manquait un petit quelque chose, un peu d'énergie. Autre qu'un silence plat et pesant! Mains dans les poches, je marchais en croisant les jambes, habitude. Rapidement je tombais dans mes pensées, je quittais l'univers de Caswell pour mon bon vieux Far West personnel! il y avait déjà plus d'action dans ma tête qu'il pouvait y avoir cette nuit dans les rues de cette petite ville tranquille du Maine. J'ai dit tranquille ? Faut croire que j'ai un caillot au cerveau! C'était étrange, c'était trop tranquille ce soir. Pas même un chien qui aboi. Un grognement sortit de ma bouche faisant en sorte que je m'immobilise. Levant le menton je regardai autour de moi, il n'avait rien, vraiment rien de rien. J'eus un nœud dans la gorge lorsqu'un cri retentit. Je me tournai en direction du son, lâchai l'emprise sur mon sac et me mit à courir vers les bruits. Une poubelle bousculai, un cri étouffé, ça n'allait vraiment pas bien pour cette personne.

Analyse en cours. Agresseurs. Un homme, trentaine, grand, tête brune, carrure imposante. Une femme, fin vingtaine, petite, mais rapide, blonde et svelte. Victime. Un jeune homme, adolescent à première vue, effrayé, impuissance, en position fœtal. Moi. loin d'être un héros, petite, brune, armée d'un simple sac, mais voyons, qu'est-ce que je raconte, j'en ai dedans, c'est pas le temps d'analysé! Analyse complêté.

Accélération du poulx, j'étais en course, j'étais prête à aller à son secours. D'une main j'agrippai mon sac assommai la femme qui tomba au sol. Je me laissai tomber au sol pour glissai près du gamin entre son agresseur et lui. Je me reculai jusqu'à ce qu'il touche mon dos. Je montai mon sac au niveau de mon visage pour m'éviter de recevoir un coup en plein visage. D'un coup de pied, je le fis tomber. Je me retournai agrippai le gamin par le bras le poussant plus loin. « COURS!! » Sans attendre il se mit à courir et je regardai le duo se diriger vers moi. Je les regardai un à un en avalant ma salive. Je fis quelques pas de reculons me demandant la gourde que je venais de faire. Je passai ma main dans mes cheveux gloussant en souriant. Je repris mon sac entre mes deux mains et le levai dans les airs pour les frapper les deux un après l'autre pour me mettre à courir. La fuite, c'était ce qu'il y avait de mieux après une grosse journée comme une journée. « Lauryrose Michael Purefoy! Merde, tu as eus chaud! » Appuyai contre le mur, je portai ma main à ma poitrine pour reprendre le contrôle de mon coeur. Je fermai les yeux en soupirant jusqu'à ce que des pas m'alerte. Une main se jeta sur ma gorge et je fus soulever de terre. Je fixai l'homme la bouche légèrement ouverte. J'agrippai ses mains essayant de retrouver le sol. Pas le temps de réfléchir, je levai mes jambes, m'agrippai à sa taille pour reprendre ma respiration. Je glissai ma main dans mon sac à la recherche de quelque chose, mais rien ne me vint à ma main. Je la sortis de là en serrant les points. Une main dans les airs, je le frappai en plein visage ce qui le troubla légèrement, il relâcha sa prise. De mon genoux, je le frappai entre les jambes, là où ça fait mal. Il tomba au sol, un autre coup de genoux sur le nez. il tomba au sol assommé pour de bon.