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 Too fast to live, Too young to die - Scar.

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Too fast to live, Too young to die - Scar. Empty
MessageSujet: Too fast to live, Too young to die - Scar.   Too fast to live, Too young to die - Scar. EmptyLun 5 Nov - 22:06


→ Scarlett Jamie White.
26; née le 24/05 à Monroe, Michigan; Cambrioleuse; Strangers.
“ J’ose tout ce qui sied à un Homme ; qui n’ose point n’en est plus un. ”
« Salut! Moi c'est Scary, Scar ou Barry pour les intimes! En vrai c'est Scarlett. Scarlett White. Nom et prénom ridicules, je sais. Mais on est pas là pour parler de comment m'appeler. Tout ce que vous avez à savoir, c'est qu'aujourd'hui est le grand jour! C'est ce matin que je quitte cette ville de merde. Ici, les gens sont mornes, et j'ai déjà fait quinze fois le tour de ceux qui valaient le coup d'être connus. Alors j'me barre. J'ai mon baluchon! Attendez, j'vais vous le montrer... Voilà! Dedans ya de quoi survivre... Ouais, j'sais pas combien de temps, mais je m'en sortirais. J'ai certains... dons. J'aime bien les appeler comme ça. Le doigté précis et l’œil vigilant. Héhé. Demain, je pars sur les routes. Plus rien ne m'arrêtera. » Un sourire s'étale sur mes lèvres. Combien d'années ont passé depuis cette vidéo? Calcul rapide à faire. Je n'ai jamais vraiment perdu le compte de mes années sur les routes. Un tatouage par année. Sept tatouages jusque là. Et ça devrait continuer. Parce que c'est moi, libre comme l'air, qui vais où me porte le vent. J'allume la musique pour me mettre d'humeur. La petite voleuse, ma chanson favorite. Sûrement parce que c'est tout moi. Enfin, c'était tout moi. J'ai grandit un peu quand même. On peut m'appeler la grande voleuse maintenant. Une vraie pie, je vole ce qui brille, ce qui me plaît. Je ne vole jamais par nécessité, j'ai une certaine fierté tout de même. Pourquoi je pars d'office là-dessus? Parce que je ne sais plus comment me présenter autrement. C'est ça que je suis. Je suis pleinement mon travail. Filant d'hôtel en hôtel, laisse derrière moi des portes fracturées et des coffres vidés. Et les sécurités, je les emmerde toutes. Parce qu'il n'y a rien qui puisse être protégé contre mes désirs. Je n'ai jamais été une gosse trop gâtée mais j'ai toujours ce que je veux. Parce que les meilleurs héroïnes sont toujours des voleuses. Et c'est une fan de Cat's Eyes qui vous dit ça. Il faut dire que Catwoman n'est pas en reste. Mais cela dit, je préfère les piafs et les chiens aux chats. Et si on veut associer le vol à un animal, pourquoi ce gros fainéant qui traine son cul? Comparez-moi à un rat plutôt, c'est malin. Ou même à cafard, c'est increvable. Sauf que ce n'est pas dans les ordures que moi je vais faire mon marché. C'est CHEZ les ordures. Ah, le bon jeu de mot.

Faites attention, vous êtes tombés sur une blagueuse. Outre le cynisme et l'humour noir que je maîtrise à la folie (tout comme la modestie), j'adore m'amuser, rire, faire la fête. Ouais, j'suis une petite conne. J'ai 26 ans, mais j'ai pas vraiment muri depuis que je me suis barrée de chez mes parents. On croit toujours que vivre seul, c'est dur. Que cela demande de prendre des responsabilités. A part que je me brosse toujours les dents matin et soir, j'ai pas vraiment plus de responsabilités. Je sais m'occuper de moi-même mais il est hors de question que je m'occupe de qui que ce soit d'autre. Fêtarde et peste. C'est moi ça. Je vous l'ai dit, j'adore m'éclater, et si c'est aux dépends des autres, c'est encore plus drôle. Leur sortir des histoires tordues pour les faire flipper (du genre "je suis ta fille"), ou leur faire tourner la tête, ma spécialité. On me prend toujours pour une pauvre gamine innocente jusqu'à ce qu'on me traite de sale pute. Et quand cette nouvelle réputation commence à trop s'ébruiter, je vole les malpolis et je me barre. En toute discrétion. Être présente sans jamais vraiment intégrer le paysage, être là mais ne jamais avoir trop d'importance. Ne laisser personne s'intéresser à moi. Ma disparition doit être comme mon arrivée : naturelle. Et l'augmentation du nombre de vols dans la région ne doit surtout pas me pointer du doigt, même si les dates coïncident avec mon débarquement. Être moi et être discrète, je vous jure que c'est tout un art. Mais le coup de main se prend assez vite.

Alors bien sûr, on va me parler des hommes. Parce qu'à 26ans, on doit avoir croiser l'amour au moins une fois quand on est une jeune femme délicate. Bonne nouvelle : je ne suis pas délicate. Et si j'ai vu le loup plus qu'à mon tour, pas une seule seconde je n'ai senti l'odeur de chamallow ou de guimauve. En même temps, je ne suis pas sûre que ça ai une odeur ces ptites choses. Bref. Vous aurez compris le topo, je me tape tout ce qui bouge et n'est pas trop laid, mais il est hors de question que la niaiserie s'incruste. Sauf pour mes technique d'approche bien sur. Même avec le pire des cons, il faut être niaise. Ils aiment tous les niaises. Même les badboys, ils aiment les greluches qui croient qu'elles pourront les faire changer. Comme dans le films. La blague. Je veux surtout pas qu'ils changent moi, je ne veux pas d'un gars tordu à la twilight qui vous matte pendant que vous ronflez. La loose. Imagine tu pètes en dormant. Hum. Je vais trop loin? Okay. Bah en tout cas, moi c'est Scar, louve solitaire qui se plaît bien seule. Mes camarades en cours m'appelaient Scary parce que je faisais peur à ce qu'il paraît. Mes potes m'appelaient Barry, comme Barry White, parce que j'aurais aimé être un gros black talentueux. Ou pas. Mais j'aimais bien. Aujourd'hui, c'est juste Scar. Sans jeu de mot. Je ne suis pas vraiment le genre de nana à vouloir se plaindre des prétendues cicatrices de son enfance. Merci. Scar, c'est juste le diminutif de Scarlett. Parce que Scarlett White, c'est moi.








→ Quel est votre sentiment vis-à-vis des habitants de Caswell et sur la ville en général ? Je ne les connais pas encore et c'est bien là ma veine! Découverte découverte. A priori, je pense qu'ils ont quelques bons spécimen de cons, la plupart n'aiment pas les nouveaux venus... mais on ne résiste pas à mon charme très longtemps. J'ai confiance.

→ Que pensez-vous du conseil municipal et de son action ? Je ne sais pas trop ce qu'ils font. Mais je ne pense pas qu'ils vont vraiment me plaire. Parce que les autorités, quelles qu'elles soient ont tendance à me défriser. Et j'aime pas être défrisée. Je suis pourtant une demoiselle toujours de bonne humeur, mais non. Pas quand il s'agit des autorités. J'aime pas qu'on me dise quoi faire, c'est tout.

→ Que pensez-vous des récents événements ? Croyez-vous en toutes ces rumeurs surnaturelles ? Ça j'aime! Les trucs tordus, les vieilles histoires cachées, ça m'intéresse. Je pense que je devrais faire ma fouine. Mais en toute discrétion, je gère. Le seul problème, c'est que si les gens ont peur, ils seront prudents et je pourrais voler moins facilement. Flute.

→ Avez-vous un secret vous concernant à nous révéler ? Je crois qu'il n'y a pas plus franche que moi. Quand je mens, c'est juste pour m'amuser aux dépends de quelqu'un... Ou bien quand on essaie de me faire parler boulot. Alors un secret sur moi? Bah que j'ai de vrais doigts de fée qui, en plus de pouvoir emmener au septième ciel tout être humain, me permettent de vivre gracieusement de mes larcins. Voleuse moi? Ah oui, c'est vrai.

→ Avez-vous été témoin dans la ville de choses que vous aimeriez dénoncer ? Mais bien sûr. Moi, dénoncer quelqu'un. Je ne dénonce jamais en espérant que la faveur me soit rendue si un jour on me prend la main dans le sac. Oh et puis, plutôt que de dénoncer, ce serait plus amusant de faire chanter la personne. Pas pour avoir quoi que ce soit, ça je m'en charge moi-même. Mais simplement pour le jeu.

→ Vous êtes pris dans un cyclone. Des débris sont tombés sur la personne qui vous est la plus chère et sur un enfant que vous ne connaissez pas. Si vous la sauvez cette personne vivra avec un handicap terrible mais l’enfant mourra. Si vous sauvez l’enfant il sera indemne mais l’autre mourra. Vous ne pouvez en sauver qu’un, alors que faites-vous ? Bon. Admettons qu'il puisse exister une personne qui m'est chère. C'est pas facile comme hypothèse... En même temps, c'est sûr que je la sauverais, même si c'est une inconnue, j'aime pas les gosses. Je suis gentille, mais pas altruiste. J'ai pas l'intention de sauver le monde. Si des gens risquent de mourir, c'est que c'est ce qui doit se passer. Et tant pis pour leur gueule. J'irais piller leur lit de mort.



Dernière édition par Scarlett J. White le Mar 6 Nov - 15:48, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Too fast to live, Too young to die - Scar.   Too fast to live, Too young to die - Scar. EmptyLun 5 Nov - 22:07


“ Il n’y a pas de certitudes, il n’y a que des opportunités. ”

- Prélude -
« Vous me dégoutez tous avec votre bonheur ! Avec votre vie qu'il faut aimer coûte que coûte. On dirait des chiens qui lèchent tout ce qu'ils trouvent. Et cette petite chance pour tous les jours, si on n'est pas trop exigeant. Moi, je veux tout, tout de suite, et que ce soit entier ou alors je refuse ! Je ne veux pas être modeste, moi, et me contenter d'un petit morceau si j'ai été bien sage. Je veux être sûre de tout aujourd'hui et que cela soit aussi beau que quand j'étais petite ou mourir ! »
Certains me diront ingrate, d'autres me diront folle, ou on pourra aussi s'essayer avec stupide. A dire vrai, je me fous bien ce que les autres peuvent penser des choix que j'ai fait dans ma vie. Et je ris bien franchement au nez de ceux qui croient pouvoir analyser dans mon enfance une raison quelconque qui m'aurait fait devenir celle que je suis. Parce que mon enfance, c'était simple, c'était doux, c'était de la guimauve. J'étais une gamine joyeuse, rieuse, un peu hyperactive, mais au fond adorable. Et je n'ai pas vraiment changé je crois. J'étais le bonheur de mes parents, et si je me faisais mal, il suffisait de me présenter un gâteau au chocolat pour que j'oublie le reste. Pas chiante à vivre, la gamine idéale même. Pour ce qui est de mes parents, on pourrait dire la même chose. J'étais certes fille unique, mais ils ne m'ont jamais trop gâtée, ils ont fait mon éducation de façon respectable. Le reste de la famille était tout aussi parfait. Un oncle m'a fait découvrir le rock, une cousine m'a initiée au cinéma. Et c'est avec ma grand-mère que j'ai appris qu'une femme n'avait pas besoin d'un prince charmant pour se réveiller et vivre sa vie. Elle avait ce don pour raconter de belles histoires. Enfin, nous étions ce genre de famille américaine rêvée et on aurait même pu faire une série chiante à notre sujet. La crise d'adolescence? Je n'en ai pas vraiment eu. J'ai grandi oui, j'ai découvert que j'étais une femelle et que cela impliquait beaucoup de choses. J'ai refusé certaines de ces choses : notamment être traitée différemment. J'en ai accepté d'autre, comme le privilège de jouer avec mes seins quand je me fais chier. L'adolescence ne m'a pas paru une période trop difficile. Pas de cœur brisé pour moi parce que je n'ai pas eu de grand amoureux. Des fois, je me dis que si les anges gardiens existent, j'ai hérité du plus efficace. Genre il a installé un bouclier au dessus de ma tête pour m'éviter tout trouble. J'ai même jamais eu l'appendicite ou été à l'hosto pour quoi que ce soit. Alors voilà. Jusqu'à ce que je me décide à me barrer de chez moi sans plus de cérémonies, j'avais jamais connu de drames. Et j'en ai toujours pas connu en fait.


- 19 ans ; Monroe (MI) ; un cercle autour de l'avant-bras gauche -
« Quand je serai grande je serai voleuse, j'ai d'ja commencé c'est assez marrant, j'dois avoir le don et la main heureuse, le doigté précis et l’œil vigilant. »
Et bim. J'me barre. C'est décidé parce que c'est décidé. J'ai envie de voir le monde, vivre par moi-même, être enfin indépendante, et libre comme l'air. Plus personne ne me jugera, du moins, personne qui ai de l'importance. Parce que plus personne n'aura d'importance à part moi. Plus personne ne me privera de sortie et je ne serais pas obligée de bouger mon cul pour qui que ce soit quand j'ai juste envie de regarder la fin de mon film. Futile, hein? J'ai jamais prétendu être mature et j'ai toujours répété que j'étais une nana simple. J'ai des envies faciles à satisfaire, j'ai des besoins facilement comblés. Pas exigeante pour deux sous. Mais c'est pas le genre de personne qu'il faut être à Monroe. Être comme moi à Monroe, c'est se faire chier. Moi, j'veux juste de l'aventure. Et quelle que soit la morale moisie de Into the Wild, je ne crois pas que je perde quoi que ce soit à me barrer comme ça. Parce que je n'ai jamais tenu à rien d'autre qu'à mon confort et mon bonheur. Parce que je suis bien seule et égoïste. Parce que j'aime vivre pour moi et uniquement pour moi. Alors je pars pour pouvoir enfin le faire pleinement. Certes, ce n'est pas super bien passé auprès de mes parents quand je le leur ai dit. Parce que je ne suis pas une fugueuse, juste une aventurière. Nan, la fugue c'est mal, c'est un coup à avoir les flics au cul. Je leur ai expliqué posément que j'allais me barrer. Ils se sont inquiétés pour mes études, puis pour ma survivance. Je les ai rassurés avec quelques mensonges. Parce que je voulais juste partir. Ils n'ont pas vraiment compris, ont demandé ce qu'ils avaient fait de mal. Mais ils n'avaient rien fait. Ils n'avaient pas besoin de m'avoir fait du mal pour que je ne les adule pas comme tout gamin normal. J'suis pas traumatisée, je suis juste une nana qui n'a pas de cœur. Et c'est super pratique. On a parlé. Pendant deux heures. Et après, j'en ai eu marre. J'ai été prendre mon sac qui était déjà prêt et je suis partie de chez moi. A pied. A l'aventure. Mais avant de quitter Monroe, j'ai une petite chose à faire. Un rituel que j'installe dès aujourd'hui, vingt-quatre Mai, mon anniversaire. Je commence ça pour mes dix-neuf ans. Et tant que je serais cette aventurière que j'ai envie d'être, je continuerais. Un tatouage par an. Un tatouage pour marquer le pas et me souvenir de l'année passée. Pour commencer : un bracelet sur le bras. Pas d'effet tribal, juste un trait noir. Parce que ça me paraît être un bon début. Et tant pis pour la douleur.


- 20 ans ; Beckley (WV) ; "too fast to live, too young to die" sur l'épaule droite -
« Je m'suis bien juré de voler de tout, voler pour voler pour l'amour du geste, faire sa difficile c'est manquer de goût, on peut être doué et rester modeste! »
Première année difficile. Mais j'ai survécu. J'ai affronté la tempête, surmonté chaque obstacle que ce putain d'ange gardien a dressé sur ma route. J'suis sûre qu'il voulait que je fasse demi-tour ce con. Mais il a fait erreur. Ce n'est pas parce que c'est douloureux que je vais renoncer. Je préfère souffrir que me faire chier. Ça n'a rien de maso, mais j'ai besoin de savoir que je vis. Alors oui, j'ai un peu souffert en ce début d'année. Mon début sur les routes n'a pas été aussi prometteur que je l'espérais, mais des fois, on a juste pas de chance. Et puis on ne peut pas toucher la perfection dès le départ, si? Entre les routiers pervers qui me prenaient en auto-stop et les salauds qui voulaient pas m'offrir mon repas... Ouais, j'ai pensé à changer de voie. Et plus d'une fois. Moi qui croyait être la meilleure voleuse du monde, je me suis faite pincée plusieurs fois. Après ça, la fuite, de ville en ville. Hors de question d'être arrêtée. Je veux atteindre la perfection et les forces de l'ordre ne se mettront pas entre moi et mon rêve. La voleuse parfaite. J'ai tout de même fini par abandonner le vol à la tire, sauf pour deux ou trois petites choses quand je fais mes courses. Oubliée Scarlett la pickpocket. Je suis devenue gentleman cambrioleur. A part que je suis une femme. Enfin, une femme c'est vite dit hein, j'ai que vingt ans. La ménopause, c'est pas pour tout de suite. Bref. Vous l'aurez compris, cette année, j'ai appris à évoluer, j'ai adapté mon boulot à mes besoins et à mes capacités. Quand j'ai commencé à manquer de tout, j'ai pensé échangés mes bons services et mon corps contre quelques menues piécettes... Mais non. J'ai tourné longtemps l'idée dans ma tête, j'ai vraiment voulu le faire pour me sortir de la merde, mais c'était impossible. Je ne peux pas me vendre. C'est mon corps. Et je l'aime. Ouais, s'il y a une chose à laquelle je tiens, c'est mon intégrité physique. Certes, j'ai tendance à coucher avec plus d'homme que de raison, mais je le fais parce que je le veux. Je le fais parce que ça me plaît. Pas parce que j'en ai besoin. Et mon plaisir passe avant mes besoins, voilà tout. Il faut savoir séparer vie privée et travail, c'est tout. Alors voilà, j'ai eu des hauts et des bas, parce qu'il y en a partout. J'ai passé cette année sans désespérer. J'ai passé cette année et c'est le principal, j'ai su m'adapter à ma nouvelle condition, j'ai appris à vivre seule. Parce qu'il faut bien apprendre, tout ne peut pas être inné.


- 21 ans ; Newark (DE) ; un diamant dans la saignée sur bras droit -
« Faut pas croire pourtant que j'manque d'ambition : jme ferai les palaces, les soirées mondaines... À ceux qu'on du fric, tirer du pognon, c'est assez moral et ça paye sa peine. »
Passer de la misère au luxe, voilà qui est plutôt agréable. Une renversement de situation que je n'aurais même pas osé espérer. Je crois que mon ange gardien a compris que ses effort pour me ramener chez moi étaient vains et maintenant, il prend à nouveau soin de moi. Quel adorable petite chose. En vrai, je ne crois pas à ces conneries de magie, mais j'ai une telle chance de cocu que je me dis que c'est la seule explication possible. Ou bien que le monde est salement injuste. Il suffit que je tente ma chance pour y arriver quand d'autres rament dans la merde toute leur vie. J'ai quitté la Virginie Occidental pour tester la grande pomme. Je m'étais dit que cela vaudrait le coup d’œil. Besoin de civilisation, besoin de m'en prendre plein la gueule, d'être émerveillée. Besoin d'en finir avec les petites villes pleines de réactionnaires coincés. New-York, ville de hipsters, d'anciens hippies. Ce serait presque le paradis pour quelqu'un comme moi! Presque parce que la sécurité est un peu trop présente. Pas facile de cambrioler les beaux cartiers. C'est là que j'ai testé ma nouvelle technique : l'infiltration. C'est pas dur de se faire admettre dans leurs cercles restreints quand on a une belle gueule et qu'on sait jouer son rôle. Moi j'suis le divertissement. Faire des blagues, être un soleil de bonne humeur. Pas trop dur. Sauf qu'il faut que je ne sois pas trop vulgaire et que je sois discrète avec les personnes que je me tape. Parce que si ça se sait que la rigolote s'est déjà tapé la moitié des personnes du groupe, ça passe pas super bien. Enfin, je ne suis pas là pour vous raconter des trucs chiants à la gossip girl. Si vous voulez des salades du genre, il y a la série qui vous attend. Moi, j'suis là pour vous parler de mon talent. Dix moi à New York. Dix mois à faire partie de la Haute Société comme on dit. Dix mois à me faire inviter à des ouvertures de galeries d'art, des enterrements de vie de jeune fille, des fêtes sans aucune raison. Dix mois de rêve. A m'éclater, à boire, à manger comme un porc aux buffets trop chic. Et dix mois à voler plus que de raison. A voler tout ce qui brille, à me servir sans vraiment y penser. Dix moi à me faire des contacts parmi les collectionneurs, et à trouver des revendeurs efficaces. Alors quoi de mieux pour symboliser mes vingts-ans qu'un diamant. Un petit tatouage tout simple, sans fioritures. Un diamant dans la saignée du bras le jour de mes vingt-et-un ans. Parce qu'il faut passer à autre chose. New York c'est cool, mais ce n'est pas l'aventure.


- 22 ans ; Sligo (Ireland) ; Une ancre de marine sur le bras gauche -
« Je volerai des billes, de la peccadille, des oui et des non pour le grand frisson. J'volerai des trucs, des engins caducs, des machins bizarres et des œuvres d'art! J'prendrai sans remords leurs bagues aux morts et bien entendu leurs cordes aux pendus... »
L'Irlande. Ah! L'Irlande. Mon pays d'amour où j'ai échoué par mégarde! Après six moi à tenter d'être un bon marin, j'ai décidé que je ferais mieux de visiter les terres magnifiques de l'Irlande. Et j'ai bien fait. Pourquoi marin? Parce qu'après mes quelques mois à baigner dans le luxe, je voulais retourner à la vraie vie des vraies gens. De ceux qui boivent de la bière et pas de la margarita au caviar. Et puis parce que je m'étais dit que marin et voleur, ça donnait Pirate. Et qu'être capitaine pirate aurait été un tel délice... On m'aurait surnommé Scary définitivement. J'aurais été connue, mais impossible à arrêter... Ouais, j'avais 21 ans et des espoirs fous. Mais je savais au moins qu'il me fallait de l'expérience avant d'aller piquer un bateau. Naïve et rêveuse mais avec de bons réflexes, non? J'ai beau être une aventurière, je ne fais pas que de la merde. Au final, ma seule conclusion, c'est que la mer, c'est pas pour moi. Déjà, j'suis pas fana du poisson... Et puis sur un bateau, c'est chiant, ya un nombre super réduit de personnes. Alors ya un moment où tu ne peux plus que re-coucher avec ceux que t'as déjà eu. Il n'y a pas de chasse. Je pourrais certes coucher avec des prisonniers si je suis capitaine pirate mais ça ne me tente pas vraiment. J'suis pas une violeuse, j'aime laisser croire à mes proies qu'elles ont eu le choix. Héhé. Alors non pour les pirates. Et puis ça demande du boulot un bateau, et si j'ai pas les moyens d'employer des mousses, je serais obligée d'en prendre soin moi-même. Tout ça parce que l'esclavage est interdit. Enfin, si je suis pirate, je me fous de ce qui est interdit... Enfin, rien ne sert d'en discuter. J'y ai réfléchis il y a quelques mois et la conclusion est venue très rapidement : je ne serais jamais Pirate. En plus, j'ai le mal de mer. Alors j'ai profité d'avoir débarqué en Irlande pour faire le tour du coin. Les gens sont généreux, la bière est bonne, le whisky encore meilleur. Et si ma vie depuis que je suis ici s'est révélée moins luxueuse que celle que je menais à New-York, et bien je la préfère. Aller de patelin en patelin, être accueillie chez des petits vieux, partir avec un petit truc que je leur vole et quinze tonnes d'affaires qu'ils insistent pour m'offrir. Je croirais presque être dans ma famille, et ça m'amuse. En plus, leur accent est génial. Mais j'ai fait le tour de l'Irlande. J'ai pris mon temps, mais c'est fini. Je retourne aux States, pour le meilleur et pour le pire. Alors avant d'aller prendre mon avion, je vais tout de même me faire un petit tatouage. Une ancre de marine, parce que ce bateau, malgré le mal que je peux en dire, c'est un putain de bon souvenir. J'ai hésité avec une feuille de trèfle... Mais je la ferais quand je reviendrais. Parce que je reviendrais.


- 23 ans ; Jacksonville (FL) ; Une couronne dans le bas du coup -
« Comme une référence pour les tire-laines, les vide-goussets et des monte-en-l'air, jme vois assez bien traitée comme une reine secrète et rusée par la pègre entière »
Retour d'Irlande direction la Floride. Et j'en ai vu des beaux ici. J'ai fait la conne et je me suis ré-imprégnée de l'esprit américain. Même si je me demande parfois si la Floride est ricaine. On parle plus couramment mexicain ici, mais j'aime ça. C'est pas à Monroe qu'on avait la chance de voir du monde, des étrangers, des gens marrants. L'étranger est toujours drôle, non? En tout cas, moi je trouve que oui. Alors je me marre aux dépends des autres mais je ris aussi avec eux. En me baladant en Floride, j'ai tout de même fait la découverte du siècle. C'était un petit village composé uniquement des membres d'une secte. Ils m'ont fascinée, je ne peux que l'avouer. Et j'ai décidé de rester un peu là-bas pour comprendre si ils étaient juste timbrés, avaient une tare génétique, ou étaient juste des américains. Vous connaissez forcément le précepte "My Body is a temple. I worship it everyday." Bah c'était leur précepte. Mais j'ai trouvé ça assez étonnant leur façon d'honorer leur corps en lui imposant frustration sur frustration. J'ai tenté de les débrider... Et croyez-moi que bon nombre à cédé à la tentation pour mon petit cul. Je sais être convaincante quand il le faut. Mais c'est encore plus facile de faire jouer mes charmes sur des affamés. Hum. Le petit jeu n'a pas duré super longtemps et quand mes coucheries se sont ébruitées on m'a fait comprendre que je ferais mieux de me barrer avant qu'on me chasse à coup de cailloux. Alors je suis partie. Parce que si mon corps est un temple, moi je le vénère en le bourrant de burger, de clopes, d'alcool, de sexe. Parce que la religion est faite pour durer même quand le temple se sera effondré. Et quand je crèverais prématurément, j'espère que certains gus se souviennent de moi à leurs soirs de solitude comme Brassens se souvient de ses passantes. Si je dois mourir, que le souvenir flou perdure. Alors pourquoi je me suis décidée pour une couronne. Un temple, c'était chiant à dessiner. Et puis il y avait une couronne sur le drapeau de ce village de fous.


- 24 ans ; Fayetteville (NC) ; Un singe sur la cheville gauche. -
« Mais toujours toute seule comme sont les vrais fauves, je partagerai pas, j'garderai le butin. Et je ne serai tant pis pour les pauvres, ni Robin des bois ni Arsène Lupin. »
Remonter la côté depuis la Floride, depuis Miami jusqu'ici, Caroline du Nord. Parce que je suis une nana du Nord, peut importe ce que je fais. Le Sud n'est pas fait pour moi, je n'aime pas la chaleur. On fait mieux la fête quand on se les pèle. Théorie étrange mais valide. Si si. Si je le dis, c'est la vérité. J'ai toujours raison, vous l'apprendrez bien assez vite. Ou vous finirez dépouillé si vous refusez de l'admettre. J'ai des moyens de persuasions particulier... Mais parlons plutôt de cette année qui vient de s'écouler. Fayetteville. Une petite ville du coin. Un endroit plutôt sympa, chaleureux. Plutôt plein de maisons à piller aussi. Quand j'y suis arrivée, je me suis sentie redevenir gamine. Je me suis auto-suppliée de rester longtemps pour avoir le temps de tout prendre. J'avais l'impression d'être un gosse dans un magasin de jeux. Alors je suis allée au bar du coin, histoire de brancher mon ordi, de me connecter, de parler avec mes revendeurs, voir si tout s'écoulait bien. Il faut toujours garder contact avec eux, et s'ils arrêtent de donner des nouvelles, il faut fuir. A moins d'avoir envie de se faire pincer. Très peu pour moi. Bref, je m’apprêtais à m'occuper de mes affaires quand ce gus est venu me parler. Pour une fois que je n'avais rien fait pour ça... Mais je ne suis pas du genre à me plaindre pour ce genre de petites choses... Et ainsi, j'ai bénéficié pendant quelques mois d'un logement gratos. Oui, quelques mois, trop longtemps. On s'en fout de son nom. C'était le mec chez qui je logeais. Il savait qu'il n'avait rien à espérer de moi sinon quelques bonnes parties de jambes en l'air. Relation claire, du moins entre nous. Pour le reste du monde, nous étions apparemment un couple. Je l'ai découvert récemment en fait, et ça m'a fait un choc. J'étais allée promener Monkey, son chien. Ouais, je promenais son chien... Mais punaise, Monkey et moi, c'était une vraie histoire d'amour! J'adore les chiens! Et il avait ce petit regard suppliant à l'heure du goûté tellement il voulait aller faire son tour. Bref. Je promenais Monkey quand une petite vieille m'a demandé comment aller mon "ami". J'ai cru qu'elle se méprenait, et elle a rajouté le garçon avec qui je suis en couple. Et quand elle a enfin retrouvé son nom, j'ai regardé Monkey et on est rentrés aussi vite. J'ai passé deux jours prostrée. Sans rien voler. Et j'ai décidé de me barrer. Ça tombe bien, c'est mon annif. Alors cette année ce sera un singe. Histoire que je ne fasse plus ce genre d'erreur. Oui, j'ai une certaine phobie du couple, et des labels. Être à deux, ça signigie juste ne plus être libre. Le voilà le problème.

- 25 ans ; Pittston (PA) ; Une clé de sol sur le poignet gauche -
« On volera des billes, des baisers aux filles, des petits bonbons, des bombes à neutrons... Passez à la caisse, on prend qu'les espèces! Et à l'occasion quelques stock-options... »

La Pennsylvanie, que de bons souvenirs. Des concerts à gogo. Ma période rock où je voulais de la foule et du bruit. Des petits concerts de groupes pas connus aux énormes tournées de stars internationales. Qui ça? Il y a trop de nom pour que je les donne. Je n'ai pas arrêté cette année de mes vingt-quatre ans. Pourquoi, c'est la question. j'avais envie de me sentir plus rock? Peut-être. Besoin de laisser derrière-moi cette peur de me faire enfermer contre mon gré dans une relation. Si le fait d'être enfermée dans la case "salope" par des inconnus ne me dérange pas, il est hors de question qu'ils me classifient comme "en couple", cela vous brise trop de possibilité, trop de gens qui ont peur de vous pousser à l'infidélité... Quelle bêtise. Alors le rock, comme palliatif. Le rock et ses chansons parfois niaises et inutiles mais que j'aime quand même. Le rock pur et dur, avec sa batterie, sa basse, sa guitare et son chant. Pas de pop-rock, pas de niais qui me louent les vertus de l'amour. Je préfère ceux qui me gueulent leurs peines. C'est tout aussi inutile, mais ça a quelque chose de plus libératoire. Peut-être est-ce le fait de savoir que les autres souffrent. Sadique? Non, quand même pas. Bref. Il y a notamment ce groupe connu que j'ai été voir. J'ai même réussi à me faire accepter en coulisse. Un groupe de vieux de la vieille. Un groupe dont je suis fan mais cela n'implique en aucun cas de vouloir coucher avec les membres. Jsuis mignonne mais j'ai du goût aussi. Alors non, je n'ai pas fait ma groupie même s'ils s'y attendaient. Je n'ai même pas demandé de dédicace, parce que je savais que j'aurais mieux. Que je prendrais mieux. Et j'ai eu la guitare. La guitare de cet homme que tout le monde connait au moins de nom, la guitare qui a interprété tant de chanson culte. Comment j'ai fait pour l'embarquer? Là, vous commencé à poser trop de questions. Secret professionnel, comme dirait l'autre. Jpeux pas dévoiler tout sur mon talent non plus. Ce qui est arrivé à la guitare? Ça je peux en parler. Et je l'ai revendue. Cher. Certains crieront au scandale... en même temps, j'ai pas vraiment la place de trimbaler ce genre de truc avec moi. Et puis c'est pas comme si je savais en jouer. Pourquoi la voler alors? Pour l'amour du geste, what else?


- 26 ans ; Caswell (ME) ; Une tête de mort stylisée derrière l'oreille droite -
« En volant le beurre et l'argent du beurre, on fait son profit du bien mal acquis! La p'tite voleuse n'a qu'une loi : ce qui est à toi est à moi. »
C'était il n'y a pas très longtemps. Je m'étais arrêtée dans cette petite ville. Cela ressemblait plus à un bar au bord de la grande route, mais c'était là que mon précédent chauffeur m'avait planté après que je me sois foutu de sa gueule pour avoir cru pouvoir me passer dessus. Ça m'apprendra à avoir une grande gueule... En même temps, ils peuvent pas être mignons des fois ces camionneurs. Pourquoi il faut qu'ils aient toujours cette tête de clichés, ce gros bide et cette chemise à carreau dégueu? C'est pas de ma faute quand même! Ou bien les mignons me fuient et il n'y a que les moches qui s'arrêtent pour moi. Je ne peux pas être aussi poisseuse. Je vous l'ai déjà dit, j'ai toujours de la chance d'habitude!! Enfin, les camionneurs sont une autre histoire, ici, il est plutôt question de bikers. Ils se sont arrêtés là et on s'est étrangement retrouvés à jouer au poker. Je vous ai déjà dit que j'avais un don pour les jeux de cartes? Je triche à merveille et je gagne tout le temps. On pourrait presque me croire magicienne tant je manipule le jeu à loisir. Mais cela ne plait pas toujours. Un biker n'aime pas se faire ridiculiser au poker par une fillette. Ils n'ont pas aimé et ils ont cru pouvoir faire leur loi. Si je suis une voleuse, j'ai horreur qu'on m'arnaque. Et j'ai beau être gentille, je ne suis pas une bonne poire. Ils ont refusé de payer ce qu'ils me devaient, m'ont insultée plus qu'à leur tour et son parti se remplir le bide de bière. Qu'ils se saoulent la gueule ne me gène pas, que ce soit avec l'argent que j'ai gagné... Un peu plus. Étrangement, dans un bar, c'est facile de trouver une batte de baseball. Étrangement, c'est encore plus facile pour moi de la prendre et de m'échapper sans que quiconque ne s'en aperçoive. Ils verraient le résultat de leurs bêtises bien assez tôt, le lendemain matin. Mon couteau à la main je crève les roues de toutes les motos qui sont là, et les achève à la batte le plus silencieusement possible. J'ai pris la précaution de monter le son dans le bar pour être peinarde. Je détruis toutes les motos de manière assez sommaire... Toute sauf une. Je l'avais repérée, et je n'ai pas perdu mes talents de pickpocket. Je sors la clé de ma poche. C'est ça d'être un gros con, ça rend la tâche facile. Et moi, j'ai une moto pour tailler ma route. Ma route qui s'achève à Caswell. Panne d'essence. Et bien je n'ai plus qu'à faire mon trou ici. Et pour mon anniversaire, je me fais un crane derrière l'oreille en l'honneur de ces bikers. D'ailleurs, il y a un tatoueur dans le coin?

→ kyute.

J'ai connu le forum parce qu'avant c'était un truc de zombie que le dieu du rp (aka. Juju s'il se reconnait) m'avait présenté. Je suis une joueuse lambda qui a l'intention de bien s'éclater ici comme ailleurs. Je pense que ce forum à du potentiel, et j'ai hate de voir ce que ça donnera. J'aime pas trop l'anis mais je kiff ma race les pedobear (jvoulais en faire mon déguisement d'halloween même!). Et sinon voilà. Jdevrais pas m'inscrire sur un nouveau forum, mais j'ai tellement envie de rp à nouveau avec Juju que je n'ai pas résisté. Et pour la peine, je ferais plein de rp avec plein de gens. Et je vous prendrais votre argent et vos bijoux. Et d'autres trucs. Voilà. ♥



Dernière édition par Scarlett J. White le Mar 6 Nov - 15:58, édité 2 fois
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Asher Weir
Asher Weir

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MessageSujet: Re: Too fast to live, Too young to die - Scar.   Too fast to live, Too young to die - Scar. EmptyLun 5 Nov - 22:15

YOU !
I KNOW YOU XD
Me gusta What a Face
Bon courage pour la fin de ta fiche :hiin:
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MessageSujet: Re: Too fast to live, Too young to die - Scar.   Too fast to live, Too young to die - Scar. EmptyLun 5 Nov - 22:21

Happy que te gusta =p
T'as intérêt de me réserver un lien qui déchire sa maman, sinon, t'es mort ♥
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Trajan E. TempleSmith
Trajan E. TempleSmith

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MessageSujet: Re: Too fast to live, Too young to die - Scar.   Too fast to live, Too young to die - Scar. EmptyLun 5 Nov - 22:23

Barbara rox woohoo

Bienvenue en tout cas, si tu as des questions n'hésite pas you
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MessageSujet: Re: Too fast to live, Too young to die - Scar.   Too fast to live, Too young to die - Scar. EmptyLun 5 Nov - 22:23

Le déguisement de pedobear à Halloween, ç'aurait été trop chouette. yeah
Bienvenue, bon courage pour la fin de ta fiche. I love you
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MessageSujet: Re: Too fast to live, Too young to die - Scar.   Too fast to live, Too young to die - Scar. EmptyLun 5 Nov - 22:29

Merci à tous les deux ♥️

Trajan ; N'est-ce pas qu'elle roxe hinn
Ethel ; J'trouvais aussi... mais j'ai pas trouvé les papattes, alors j'ai fait zombie =p1
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MessageSujet: Re: Too fast to live, Too young to die - Scar.   Too fast to live, Too young to die - Scar. EmptyLun 5 Nov - 23:06

Bienvenue parmi nous :D
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MessageSujet: Re: Too fast to live, Too young to die - Scar.   Too fast to live, Too young to die - Scar. EmptyMar 6 Nov - 0:12

Bienvenue et bon courage pour ta fiche !
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Dylan Rosenwood
Dylan Rosenwood

date d'arrivée : 01/11/2012
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MessageSujet: Re: Too fast to live, Too young to die - Scar.   Too fast to live, Too young to die - Scar. EmptyMar 6 Nov - 1:55

Bienvenue parmi nous perv Bon courage pour ta fiche strong
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L. Jay Kravitz
L. Jay Kravitz

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MessageSujet: Re: Too fast to live, Too young to die - Scar.   Too fast to live, Too young to die - Scar. EmptyMar 6 Nov - 3:46

Ton gif *w* Bonne chance pour ta fiche What a Face
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Blue-Ivy E. Archdeacon
Blue-Ivy E. Archdeacon

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MessageSujet: Re: Too fast to live, Too young to die - Scar.   Too fast to live, Too young to die - Scar. EmptyMar 6 Nov - 9:55

Haha but i know you aussi du coup hinhin
Bienvenue du coup, et Barbara bave
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MessageSujet: Re: Too fast to live, Too young to die - Scar.   Too fast to live, Too young to die - Scar. EmptyMar 6 Nov - 10:27

Bienvenue!:D
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MessageSujet: Re: Too fast to live, Too young to die - Scar.   Too fast to live, Too young to die - Scar. EmptyMar 6 Nov - 11:24

Merci à tous ♥
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Trajan E. TempleSmith
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MessageSujet: Re: Too fast to live, Too young to die - Scar.   Too fast to live, Too young to die - Scar. EmptyMar 6 Nov - 15:53

whew

Je ne peux pas te reprocher le fait que ce soit une superbe histoire et j'adore le concept.
Tu resteras plus d'une année à Caswell hein ? What a Face

TU ES VALIDÉ(E) !
Encore une fois bienvenue à toi ! L'équipe administrative te souhaite de vivre une expérience des plus intéressantes sur le forum. Tu peux les contacter pour tout problèmes, pour une question, ou pour le plaisir, si tu as envie de les embêter. Aussi, tu peux voir sur le coté une barre de navigation; ce sont les points importants que tout nouveau membre doit effectuer. Sache que tout le forum t'es maintenant ouvert. Tu peux dès à présent poster ta fiche de liens, de téléphone, d'historiques et partir à la recherche d'un rp. Un administrateur t'ajoutera vite à ton groupe, ton rang te sera donné ainsi qu'une jolie couleur ! Au plaisir de te croiser sur le flood ou bien sur la chatbox !


Pour les petites rectifications, à 21 ans tu indiques être passé à Newark, alors que dans le paragraphe tu parles d New-York... Bon c'est pas si loin l'un de l'autre, mas c'est une ville complétement différente x)
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MessageSujet: Re: Too fast to live, Too young to die - Scar.   Too fast to live, Too young to die - Scar. EmptyMar 6 Nov - 16:08

Merci merci merci I love you (désolée pour la fiche de quinze kilomètres...)
Et je resterais si quelque chose m'y fait rester! (et je trouverais ce quelque chose, j'ai confiance) brill

Et en fait pour ses vingt-et-un ans, l'idée c'est qu'elle s'est barrée de New-York et fait une halte à Newark pour faire son tatoo... C'est absolument pas clair dans ce que j'ai fait, mais dans ma tête, ça l'était What a Face
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MessageSujet: Re: Too fast to live, Too young to die - Scar.   Too fast to live, Too young to die - Scar. EmptyMar 6 Nov - 16:33

Avec les explications c'est totalement clair x)

J'ai kiffé franchement woohoo
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MessageSujet: Re: Too fast to live, Too young to die - Scar.   Too fast to live, Too young to die - Scar. Empty

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