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 « I'm king of the trash on my garbage truck, be my queen of the junk »

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AuteurMessage
Asher Weir
Asher Weir

date d'arrivée : 28/10/2012
mensonges : 6230
crédits : JUDAS.
âge : 36 ans.
adresse : Dock N°7. Appart 204.
humeur : Invincible.

sneak peek
Relations
:
What about the town ?:
J'ignore tout de la vérité

Pouvoir: Orgasme cosmique du grand gourou. Ok, just joking, aucun.


« I'm king of the trash on my garbage truck, be my queen of the junk » Empty
MessageSujet: « I'm king of the trash on my garbage truck, be my queen of the junk »   « I'm king of the trash on my garbage truck, be my queen of the junk » EmptyLun 29 Oct - 15:49


→ ASHER "ASH" WEIR-MALONE.
36 ans; né le 07/12 à Topeka (Kansas) ; freelancer ; strangers.

“ you can call me son of a bitch, you wouldn't be the first ”

Asher Weir. Pourquoi vous emmerder à le retenir alors que je ne serais qu’un passant dans votre vie. Tout au plus le héros de rumeurs peu glorieuses qui animeront vos petites sauteries entre voisins. Au mieux un résidu d’odeur de sueur sur des draps froissés et quelques mégots dans un cendrier. Je suis comme ça, je cours sans jamais m’arrêter. Il n’y a rien pour moi dans vos villes et vos maisons, il n’y a rien pour moi dans vos familles et votre confort. Je suis comme ça, j’aime vivre au jour le jour sans comptes à rendre et responsabilités. Si j’étais une fille je serais la salope du quartier qui a vu plus de manches qu’une ménagère un balais. Fort heureusement je suis un homme et ce n’est pas moi qui écarte les jambes et qui subit les doigts accusateurs de quelques coincés conservateurs. Machiste ? Probablement. Je n’ai besoin de personne et personne n’a besoin de moi. Je prends tout sans presque rien donner en retour. Je mène ma vie comme je l’entends et vous n’êtes que des étapes de ravitaillement. Je ne viens de nulle part et je ne vais nulle part. Là où le vent me porte vers un travail, quelques jours sédentaire et je repars. J’ai ma fierté et la misère choisie a forgé mon caractère. Et elle l’a forgé en mauvais. Je suis comme ça, violent pour un oui ou pour un non. Rien n’entrave mon esprit et mes mots. Rien n’entrave ce que j’ai décidé d’être. Ce que j’aime être. Je suis comme je suis. Et aucune tombe ne figera mon corps à un seul endroit.






→ Quel est votre sentiment vis-à-vis des habitants de Caswell et sur la ville en général ? J’ai parcouru le pays dans tous ses recoins et cette ville ne ressemble à aucune autre. Pourtant quand je suis arrivé ici j’ai direct compris à quel genre de communauté j’avais à faire. Quelqu’un comme moi est toujours un étranger où qu’il aille. Alors c’est pas vraiment du nouveau toutes ces hostilités de la part des locaux, même si je dois dire qu’ici ils font fort. Bah, c’est pas leurs sarcasmes de connards qui vont m’atteindre. Ça m’empêche de rouiller du crochet du droit. La ville en elle-même ? Ouais ça va s’joli.

→ Que pensez-vous du conseil municipal et de son action ? Quand vous dites conseil municipal vous parlez du groupe des chefs consanguins qui dominent les autres moutons ? J’suis censé en avoir quelque chose à foutre ? Je ne me sens pas concerné par tout ce qui se trame dans leur petite communauté, sauf s’ils décident de venir chercher la merde.

→ Que pensez-vous des récents événements ? Croyez-vous en toutes ces rumeurs surnaturelles ? C’est ça quand on est qu’une bande de mal baisés, on pète les plombs. La seule chose surnaturelle que je vois dans cette ville c’est leur connerie et leur pseudo ferveur religieuse.

→ Avez-vous un secret vous concernant à nous révéler ? Parce que tu crois franchement que ma vie est un secret ou que je suis le genre délicat à me construire une frontière du privé ? J’ai fait huit mois de taule après une bagarre pour un petit con que j’ai foutu dans le coma pendant une semaine. J’ai quitté ma famille à dix-neuf ans. J’ai une gosse que j’ai abandonnée à sa naissance avec par le même coup sa mère. Si ça se trouve qui sait j’ai même d’autres morveux sans le savoir avec tout ce qui passe entre mes doigts. T’en veux encore ou j’arrête là ?


→ Avez-vous été témoin dans la ville de choses que vous aimeriez dénoncer ? J’suis pas le genre à dénoncer, les ragots je laisse ça aux bonnes femmes. Mais vous voyez, celui-là j’peux pas le laisser passer parce que je trouve ça vraiment dégueulasse. Y’a cette nana. Un joli petit bout avec ce qu’il faut où il faut. Blonde à souhait, de grands yeux bleus. Le genre à faire miauler d’envie tous les mecs alentours. Elle est mariée à l’un des hommes les plus respectables de Caswell de ce que j’ai entendu dire. Comment elle s’appelle déjà ? Da…Dy ? Dylan Rosenwood. Et bien je pense qu’elle se livre à l’adultère. Putain j’vous jure je l’ai vu rentrer dans un hôtel avec un type pas très recommandable… Ah mais attendez une minute, c’est moi le type avec qui elle baise.

→ Vous êtes pris dans un cyclone. Des débris sont tombés sur la personne qui vous est la plus chère et sur un enfant que vous ne connaissez pas. Si vous la sauvez cette personne vivra avec un handicap terrible mais l’enfant mourra. Si vous sauvez l’enfant il sera indemne mais l’autre mourra. Vous ne pouvez en sauver qu’un, alors que faites-vous ? Qui a dit que j’allais sauver quelqu’un d’autre que ma propre peau ?





   
   
   

“ tell the world that I will never come back ”

C’est dingue ce qu’on se croit à l’abri derrière une fenêtre.
Dingue que dans chaque foutu état où j’ai trainé, les gens tombent le masque dès qu’ils passent le rideau. Ils font leurs scènes en oubliant qu’un traitre les encadre. Et que probablement quelqu’un les regardes. C’est dingue ce qu’ils se croient à l’abri derrière une vitre eux qui aiment tant les faux-semblants. Un vase qui se brise, des cris étouffés depuis l’autre bout de la rue et on ne cherche pas plus loin comme divertissement pour la ménagère. Est-ce que j’suis une ménagère ? J’la baise moi la ménagère. Pourtant ça m’empêche pas d’rester là à admirer le spectacle comme si j’avais déjà la panoplie tablier-apple pie et des putains d’talons hauts. Je peux pas m’en empêcher. C’est qu’ils sont pathétiques à essayer d’en faire marcher un paraplégique. Le rêve américain, tout ce que mes parents ont toujours voulut pour moi ; la panoplie voiture-maison-femme au foyer, je lui crache dessus. J’ai traversé tous les états et j’ai qu’un seul constat : rien ne vaut mieux que d’être la cause d’une dispute plutôt que d’avoir à la subir.

Une fenêtre, encore. Mais tellement plus intéressante. Pourtant je dois à moitié me tordre le cou pour espérer en voir un bout à travers mon pare-brise. J’en ai marre d’attendre. Je déteste qu’on me fasse désirer en ne me laissant sous la dent qu’un volet entrouvert au premier étage. Ce simple espace torture ma patience en réveillant mon imagination. Est-ce que j’ai vu quelqu’un passer où est-ce que j’ai juste ce vieux fantasme de pouvoir épier l’interdit ? Je suis quasiment sûr d’avoir vu quelque chose. J’allonge un peu plus le cou mais en vain. Les mains sur le volant, je pince le filtre de ma clope entre mes lèvres. Pourquoi mettre autant de temps ? C’est pas comme si on allait à un putain d’gala. Surtout qu’à me faire attendre comme ça le dress code imposé se réduit au fil des minutes vers la minimale. Soupire de nicotine. Même la scène de ménage si distrayante de la maison d’à côté s’est tue pour me laisser seul au désarroi. Ma main agrippe la poignée de la vitre et mouline pour que je puisse passer mon coude et le haut de mon corps par-dessus la portière. La rue est calme pour une fois. Presque aucun témoin indésirable pour alimenter de futurs ragots. De toute manière je suis masqué par ma voiture et même si je suis tenté de m’approcher un peu plus elle me l’a interdit. Je plisse les yeux vers le volet. Je n’ai pas rêvé, c’est bien elle et ses cheveux blonds que je distingue à peine. Un sourire se dessine sur mes lèvres. Elle l’a fait exprès. Je sais qu’elle l’a fait exprès. Mon dos retourne se coller au dossier, je ne veux pas lui laisser la satisfaction de me rendre voyeur. J’écrase nerveusement mon mégot dans le cendrier, allumant immédiatement une autre cigarette. J’enclenche le vieux poste radio et la musique résonne violemment dans l’habitacle. La coïncidence veut que ce soit l’une des chansons qui passaient dans le bar ce soir-là. C’est fou ce que c’est long deux ans. Mais c’est fou ce que le temps peut être balayé en un instant par un simple détail. Je me laisse glisser un peu plus contre mon siège, fredonnant distraitement les paroles. C’est une vieille habitude de solitaire que j’ai. Quand on s’emmerde seul sur la route on en vient à se découvrir des talents de chanteur. Elle se fout de ma gueule mais au moins ça la fait rire. Moi j’préfère la faire crier.

La sonnerie brève de mon téléphone sur le siège passager interrompt ma chansonnette et je me redresse pour m’en saisir. Un nouveau message.  Ouvrir. « Pas ce soir. » Mon vieux nokia connait son énième vol plané contre le tableau de bord, catégorie frustration lvl99. Les juges sont unanimes, ça vaut bien un dix sur dix. Je donne un violent coup contre le volant, refermant ma fenêtre avant d’enclencher le contact. Tour de pneus vers la gauche et je quitte le bord du trottoir pour laisser derrière moi les façades bien proprettes. Dans mon rétroviseur, j’ai vu une deuxième voiture se garer devant la maison. Putain d’merde.

Caswell. Même en y circulant de long en large je n’ai pas éclaté le compteur de kilomètres. Et mon pick-up n’a jamais si peu roulé. Ça me manque tellement qu’il m’arrive de lancer le moteur à vide juste pour l’entendre ronronner. Parfois je me demande ce que je fous dans cette ville, ce qui me retient. Cette fille ouais entre autre. Mais si c’était qu’une histoire de boobs y’a longtemps que j’aurais mis les voiles vers d’autres horizons. Peut-être même embarqué pour l’Angleterre ou la France histoire de tâter du nouveau. Non, j’sais même pas ce que je fous encore à mettre un pied devant l’autre sur les trottoirs de la grande rue les mains dans les poches. Ça valait la peine que mon patron me laisse un après-midi si c’est pour le terminer à boire sur les quais avec les gars du chantier. Je lâche un énième soupire mécontent, bifurquant devant la terrasse d’un café. Une bande de jeunes, probablement la vingtaine, sont attablés devant des mojito. J’esquisse un sourire amusé, continuant mon chemin. Cocktails d’pédales. L’un d’entre eux –sûrement le petit chef et par définition le plus attardé de la bande- semble avoir remarqué mon air et lâche un « Connard d’étranger » à la rousse assise à côté de lui. Sa réplique est probablement suivie d’autres sarcasmes mais je ne les entends pas. Mon cerveau s’est bloqué sur la simple insulte. Mes mains glissent hors de mes poches. Je me suis arrêté sur le trottoir. Le garçon semble prendre ça pour une atteinte réussie et surenchérit avec « Ouais, c’est de toi qu’on parle enfoiré. ». La rousse glousse. Calmement mon corps pivote. Le jeune ne s’arrête pas pour autant, sûrement enhardi par la présence d’hormones féminines. Lentement je m’approche de leur table et cette fois il semble moins certain de lui. Mon poing lui, est certain de lui avoir déboité la mâchoire. Sa chaise se renverse sous le choc et la fille crie. Deux autres habitants se sont détachés lentement du bar et se sont approchés.

C’est vrai, c’est pour ça que j’aime Caswell. Les filles et les bagarres faciles. Leurs airs supérieurs alors que je suis le mieux placé pour savoir qu’ils ne sont que vices.

Je ne suis pas le genre à me cacher derrière une fenêtre.

→ JUDAS

Bon ben moi c'est JUDAS, j'ai 22 ans et j'ai fondé Homecoming. Le mot qui me qualifie le mieux c'est "bitch". Je dis souvent de la merde et des gros mots, parfois des trucs dégueulasses mais c'est pour ça qu'on m'aime hein ? :face:Il m'arrive de speak franglish, and I like it. Alors à tout de suite bande de larves !



Dernière édition par Asher Weir le Dim 29 Sep - 14:29, édité 15 fois
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Trajan E. TempleSmith
Trajan E. TempleSmith

date d'arrivée : 01/11/2012
mensonges : 2451
crédits : Croco ; signature episkey; gif Tumblr
âge : 26 years old.
adresse : 515, Northern Hills
humeur : Lunatique sur les bords

sneak peek
Relations
:
What about the town ?:
J'ignore tout de la vérité

Pouvoir: Démocularisation cellulaire


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MessageSujet: Re: « I'm king of the trash on my garbage truck, be my queen of the junk »   « I'm king of the trash on my garbage truck, be my queen of the junk » EmptySam 3 Nov - 14:03

J'adore  nuu Awesome, juste ton histoire est vraiment kiffante. J'adore ton personnage, enfin je pense que Trajan va l'aimer un peu moins, même s'il n'est pas contre les étrangers au contraire x) Faudra un bon lien entre eux-deux  lala

P.S : Fallait que je le fasse :
TU ES VALIDÉ !
Encore une fois bienvenue à toi ! L'équipe administrative te souhaite de vivre une expérience des plus intéressantes sur le forum. Tu peux les contacter pour tout problèmes, pour une question, ou pour le plaisir, si tu as envie de les embêter. Aussi, tu peux voir sur le coté une barre de navigation; ce sont les points importants que tout nouveau membre doit effectuer. Sache que tout le forum t'es maintenant ouvert. Tu peux dès à présent poster ta fiche de liens, de téléphone, d'historiques et partir à la recherche d'un rp. Un administrateur t'ajoutera vite à ton groupe, ton rang te sera donné ainsi qu'une jolie couleur ! Au plaisir de te croiser sur le flood ou bien sur la chatbox !
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